LES OURAGANS ET LA…
“TAXE CARBONE” !
(Jean Goychman)

Un cyclone a dévasté les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy. Cette dernière est plutôt connue sous le nom de Saint-Barth dans le petit monde de la jet set. La population de cette petite île de 9.000 habitants environ est essentiellement constituée d’européens et d’américains fortunés. Wikipédia nous apprend que « en 1957, David Rockefeller y achète une propriété. Le milliardaire est imité, et depuis les années 1960 l’île s’est transformée en une destination touristique de luxe, renforcée par l’interdiction de construire des immeubles de grande hauteur et l’absence d’un tourisme de masse. »

Nul ne conteste que cette île a été durement touchée mais il est néanmoins surprenant que durant plus de 48 heures, l’ensemble des médias “main street” (comme dirait Le Huffington Post) aient passé en boucle sans discontinuer des images de cette catastrophe somme toute… naturelle. Que l’on doive éprouver de la compassion pour les malheureuses victimes de Saint-Barthélémy ou de Saint-Martin est parfaitement respectable, mais le nombre d’heures télévisées consacrées à l’évènement paraît disproportionné. D’autant plus qu’une fois le cyclone passé, il ne se passe plus grand-chose et que les présentatrices des chaînes d’information ont visiblement du mal à meubler.

Ah ! Ce réchauffement climatique…

Or les cyclones sur ces deux petites îles n’ont (hélas pour elles et leurs habitants) rien d’exceptionnel. Parlant des super-ouragans, Météo-France estime même qu’il y en a en moyenne un tous les quatre ans. Alors se pose la question de savoir pourquoi celui-ci en particulier semble prendre une telle importance au point de mobiliser tant de médias et si longtemps. J’avais bien une petite idée, mais je pouvais me tromper. La réponse m’est venue au bout d’une journée. Le réchauffement climatique était quasiment le seul responsable de ces évènements. Et lorsqu’on parle de « réchauffement climatique », il faut comprendre l’effet du dioxyde de carbone que notre civilisation répand sans limite dans l’atmosphère. Ce gaz-à-effet-de-serre est en train de mettre littéralement la planète « en ébullition ». Or, il n’échappe à personne (du moins à quiconque s’intéresse un tant soit peu au problème) que la principale source de chaleur qui réchauffe la Terre est de toute évidence la seule étoile de notre système : le Soleil.

On sait que la quantité d’énergie rayonnée par le Soleil depuis des millénaires est loin d’être constante et que l’orbite décrite par la Terre autour de lui n’a rien d’un cercle parfait. Depuis les travaux de Kepler (1571–1630) nous savons qu’elle s’apparente plutôt à une ellipse et que, plus la Terre est éloignée du Soleil, moins celui-ci la réchauffe. Tout ceci pour vous dire que notre monde est en perpétuel changement climatique. On nous parle d’élévation de la température moyenne, mais personne ne se hasarde à en donner la valeur. On nous dit simplement qu’elle a augmenté d’un degré Celsius depuis 1850, sans qu’on sache quel était le point de départ. Bref, tout ceci manque un peu de précision. Certains « climatologues » (je ne sais pas comment cette appellation est contrôlée) nous prédisent le pire pour les années à venir et ils ont même réussi, au travers de la COP21, à donner à ces prévisions la patine de l’authentique.

Il faut sauver le soldat COP21

De plus, mettre ces observations et ces conclusions en doute expose ces mécréants à se faire traiter d’hérétiques, et , bien sûr, à les vouer au bûcher médiatique. Vous êtes « climatosceptique » ? – Vous n’êtes plus fréquentable ! Vous devenez un véritable paria, tricard des micros et des caméras. Beaucoup d’entre eux ne désirant pas marcher dans l’Histoire aux côtés de Galilée, préfèrent se taire plutôt que d’affronter la multitude. Et puis, un beau jour, arrive un Donald Trump qui, lui, renverse la table en dénonçant les accords de la COP21 (qui sont pourtant d’une indigence totale eu égard aux contraintes qu’ils induisent). Le Président des États-Unis est climatosceptique ! Ça n’était pas prévu au programme. Aussitôt, le monde « civilisé » s’est dressé comme un seul homme. Il faut sauver le soldat COP21 : voilà le mot d’ordre !

Et pour cela, tout est bon, y compris l’exploitation plus ou moins fallacieuse de l’actualité. Souvenez vous : les incendies de cet été ? – Réchauffement climatique ! Orages? – Réchauffement climatique ! Et maintenant, les ouragans ? – Réchauffement climatique !

Bien sûr, pour donner une sorte de vernis scientifique, on convient que ces « catastrophes naturelles » ont toujours existé, mais c’est leur ampleur qui atteste de la contribution du réchauffement climatique… Pourtant, à y regarder de plus près (dans le cas des ouragans récents) les vitesses enregistrées avaient déjà été atteintes dans le passé. Alors, on nous parle de vitesses calculées car les anémomètres ne peuvent résister à de telles vitesse. Et on nous annonce des vents de 350 km/h, sans préciser qu’il s’agit uniquement de rafales. On omet simplement de nous dire que l’ouragan Irma de 2017 (295 km/h) est derrière Allen (305 km/h en 1980), à égalité avec Wilma (2005), Gilbert (1988) et celui dit des « Florida Keys » en 1935.

L’amplification du phénomène due au réchauffement n’apparait pas évidente. Alors, pourquoi une telle insistance ? Pourquoi doit-on absolument persuader l’opinion publique que tous les grands problèmes posés à notre civilisation, y compris le terrorisme islamique (!), trouvent leur cause commune dans le réchauffement climatique entièrement dû à l’activité de l’homme à la surface de la planète ?

Je n’ai qu’une seule explication. C’est que certains y ont intérêt. Essayant d’en savoir un peu plus sur cette fameuse « taxe carbone » autour de laquelle tout cela tourne visiblement, j’ai trouvé immédiatement sur Internet des dizaines de sites faisant référence à des fraudes sur ce sujet.

Le lecteur intéressé pourra sans difficulté se rendre sur ceux-ci. Voici 3 liens parmi une multitude d’autres…

Jean Goychman
08/09/2017