MENER LE BON COMBAT CONTRE LE BURKINI (par l’Imprécateur)

La France a décidément le chic pour se focaliser pendant des semaines sur des sujets somme toutes mineurs. Qu’il faille interdire tous les symboles de la conquête islamiste de la France, tout le monde, excepté à gauche mais en partie à gauche aussi, est d’accord. Seulement il faut justifier ces interdictions par les bons arguments. Puisque c’est le burkini qui monopolise l’actualité depuis l’agression islamiste de Siscu (en langue corse) ou Sisco (en français), prenons-le comme exemple sous ses différents aspects.

Faut-il légiférer et réglementer la liberté de s’habiller comme les citoyens aiment le faire selon leur bon plaisir ? Sur le plan des libertés fondamentales, c’est un sujet sur lequel existe un large consensus national, depuis au moins un siècle, pour dire que la réglementation doit rester l’exception et doit être justifiée par un motif d’intérêt supérieur, comme la sécurité publique (risque d’accident, hygiène, trouble à l’ordre public…).

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La réglementation de l’habillement sur les plages est ancienne. et dans les années allant de 1880 à 1914, nos arrières grand-mères n’avait rien à envier aux musulmanes en burkini d’aujourd’hui, mais également aux surfeuses en combinaison latex ou aux plongeuses dont on ne voit que la face, et souvent partiellement si elles portent un masque et un respirateur.

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Dans les piscines il y une réglementation basée sur l’hygiène : les vêtements masculins et féminins susceptibles d’être portés à l’extérieur sont interdits aux femmes comme aux hommes, shorts, bermudas, jeans, robes, jupes, chaussettes et bas, burkas… et burkinis. L’interdiction de ces derniers n’est pas un geste d’islamophobie française puisque de nombreux pays musulmans l’appliquent.
Le problème des piscines est réglé, c’est : pas de burkini.

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Mais si la piscine ou la plage est privée et son accès réservé à ses propriétaires et locataires, il est erroné de dire qu’il pourrait y avoir trouble à l’ordre public. Et si les utilisateurs acceptent de se baigner dans une eau peut-être polluée, c’est leur problème. La seule réglementation actuelle est celle de l’accès des enfants à la baignade hors la présence d’adultes afin d’éviter des noyades d’enfants autant que faire se peut. C’est pourquoi l’interdiction du burkini dans un établissement privé, dont le personnel est mixte, hors des jours d’ouverture, hors la présence de public, loué à une association, Smile 13, qui organise ces manifestations pour tenter de sortir les femmes prisonnières des quartiers nord islamisés et interdits à la police et leur donner de temps en temps un jour de liberté relative en leur garantissant que leurs principes de décence seront préservés a été une erreur du maire communiste et des autorités qui l’ont soutenu.

Par contre, que le maire de Sisco prenne une mesure similaire pour empêcher le burkini sur les plages publiques de son village et garantir la liberté d’accès à tous est une bonne chose. Mais pas sous le prétexte du burkini lui-même, le procureur de Bastia a donné le seul argument qui tienne : les musulmans voulaient privatiser une plage publique à leur seul profit et empêcher les jeunes de la commune d’y venir, de prendre des photos et peut-être de draguer les filles et femmes musulmanes, et ça, c’est inadmissible dans notre République laïque où l’égalité des sexes est la règle.

Le problème de fond est ailleurs et c’est sur ce problème qu’il faut nous battre. Le burkini a été créé au Liban il y a une dizaine d’années. Le Liban fait ce qu’il veut chez lui, le burkini y est toléré. Il est venu en France et c’est plutôt un progrès allant dans le sens de la libération en douceur de la femme musulmane, surtout quand il lui permet d’exprimer une relative coquetterie par sa coupe et sa couleur mais aussi par le visage à découvert.

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Le problème vient de ce que les salafistes, wahhabites et kawarij (1) y ont vu un nouveau moyen de mettre la société française en porte-à-faux : l’amener à condamner le port du burkini sur la base d’arguments erronés pour pouvoir prendre à témoin le monde entier du racisme et de l’islamophobie français.
Et ça fonctionne, les Français sont tombés dans le piège !

Le burkini répond à une stratégie de conquête, il en est l’un des éléments, apparemment mineur, qui vise à imposer les pratiques sociales islamistes en France en les étendant lentement mais sûrement, comme le font le voile intégral, la barbe, la djellabah, les mosquées, le halal et son corollaire l’égorgement à vif, de plus en plus fréquents dans les cités et quartiers déjà islamisés, progressivement mis hors du contrôle des autorités républicaines.

Quel inspecteur des impôts oserait aller vérifier dans le 93 les déclarations fiscales des propriétaires des quelques 400 Ferrari que l’on y trouve ? Quel policier ose y verbaliser une burka ? Pour les salafistes, tout recul au nom du vivre-ensemble, du “padamalgame” et du “pasdeprovocation”, ou de la lutte contre l’islamophobie, est considéré comme un signe de la faiblesse du gouvernement et des valeurs de la République, ils peuvent donc exiger encore plus puisque Hollande, Valls et Cazeneuve cèderont “comme d’hab”.

Le bon argument serait de dire que le burkini, au même titre que la burka dont il est dérivé, étant utilisé comme symbole politique et militaire d’un l’islamisme qui justifie son existence sur la base d’un livre, le Coran, misogyne et criminalisant, c’est dans le cadre de la lutte conte l’islamisme avec lequel notre pays est en guerre que burkini et burka sont interdits dans les lieux publics.

C’est ce qu’a fait le maire de Cannes, David Lisnard, en décrivant dans son arrêté le burkini comme “un uniforme qui est le symbole de l’extrémisme islamiste“.

Les féministes ont un autre argument : elles se sont battues pour que la femme puisse avoir la maîtrise de son corps, avoir des enfants quand, avec qui et comme elle le veut, s’habiller et se dénuder comme elle l’entend jusqu’aux limites minimales exigées par les autorités, etc. Si les femmes peuvent se promener sur les plages et se baigner en bikini, voire en string, elles doivent pouvoir a contrario rester habillées, c’est leur liberté chèrement acquise qui est en jeu. Elles n’ont pas tort sur le principe, mais si une femme s’habillait en Aufseherin, l’uniforme du personnel féminin SS des camps de concentration qui avait la réputation d’être plus cruel encore que les gardiens, la laisserait-on circuler au nom du droit des femmes à s’habiller comme elle le souhaitent ?

Savent-elles nos féministes franchouillardes qu’en Belgique flamande, deux députées musulmanes d’origine marocaine ont demandé l’interdiction du burkini au nom de la libération de la femme ? Qu’en Arabie saoudite les femmes privées de tout droit, et totalement soumises aux hommes par la charia, se battent pour avoir un permis de conduire,le droit de voter, de divorcer, de pratiquer la contraception et le droit de se baigner avec un maillot une pièce ? Qu’elles ne comprennent pas le combat des féministes européennes qui leur paraît totalement anachronique et déconnecté des vrais besoins de droits qu’ont les femmes ?

Car là, avec les porteuses de burkini françaises, nous avons affaire à des musulmanes qui font insidieusement de la propagande pour ceux que le président lui-même appelle “des barbares“.

Ces barbares réutilisent la stratégie politique des nazis : adhérez à notre idéologie et vous aurez la paix. Ils l’ont adaptée à leur islam qui ne connaît que la violence politique, celle qui impose son modèle social et sa paix civile. Ils nous disent : convertissez-vous, mécréants, et vous aurez la paix.

L’Imprécateur

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1 : Le wahhabisme est l’islam sunnite rigoriste pratiqué en Arabie, le khawarij est l’islam des origines, celui de la conquête par le sabre, antérieur à la division entre chiites et sunnites, l’islam du chef de guerre bédouin Mohammed Mottalib, connu sous le nom de Mahomet, l’islam de l’Etat Islamique.