LES PRÉDICTIONS DE LA “ROYAL VOYANTE” : “IL NE FERA PAS FROID EN JANVIER”
(L’Imprécateur)

Vous vous en souvenez peut-être, dès le 27 septembre 2016 Minurne avait annoncé que nous allions vers un refroidissement climatique. C’était dans l’article de l’astronome Valentina Zharkova. Depuis, les recherches menées par les astronomes montrent que dans le milieu du siècle, la Terre pourrait se retrouver à un niveau de conditions similaires à celles vues la dernière fois dans les années 1600 − pendant le minimum de Maunder. Cela peut avoir des implications sur les températures de la Terre. Les cycles solaires futurs serviront comme un test de travail des astrophysiciens, mais certains spécialistes du climat, partisans du réchauffisme anthropique, n’ont pas accueilli avec enthousiasme ces recherches et même essayé d’obtenir la suppression de ces nouveaux résultats.

Notre continent serait donc en passe de subir son pire hiver depuis 100 ans ? Le froid est censé atteindre des records en janvier et février, et il faudrait attendre le mois d’avril pour retrouver un peu de chaleur ! “C’est complètement faux”, avait tranché en novembre dernier Olivier Proust, révisionniste à Météo France.

Début novembre, L’Imprécateur avait alerté sur la probabilité d’un mois de janvier très froid en s’appuyant sur les prévisions de RTE (Réseau de Transport Electrique) *. La sécurité d’approvisionnement électrique de l’hiver 2016-2017 s’annonçait plus délicate à assurer que lors des hivers précédents, en raison de l’indisponibilité de plusieurs sites de production nucléaire délibérément arrêtés par l’Autorité de Sûreté Nucléaire sur ordre du Ministère de l’Environnement. La ministre, Ségolène Royal, voulant montrer que les énergies renouvelables sont en mesure de remplacer le nucléaire et que le nombre de centrales en activité peut donc être réduit, avait argumenté qu’il n’y aurait par de coupures en janvier. Le développement des énergies renouvelables, les capacités d’importation et les économies d’énergie permettraient de compenser la baisse globale de production des sites nucléaires.

En cas de vagues de froid importantes et durables en dessous des normales de saison, RTE disait de son côté, dès le 8 novembre, qu’il pourrait être amené à mettre en œuvre des solutions exceptionnelles pour préserver l’alimentation électrique des Français le matin (08:00-13:00) et/ou le soir (18:00-20:00) en jours ouvrés.

Les mesures exceptionnelles qu’envisageait RTE étaient les suivantes. « En premier lieu, l’utilisation du dispositif d’interruptibilité, interrompant la consommation de 21 sites électro-intensifs volontaires, permettrait de réduire ponctuellement les besoins électriques de 1.500 MW. RTE pourrait ensuite baisser la tension de 5%, réduisant ainsi la consommation de 4.000 MW (l’équivalent de la consommation de Paris intra-muros et Marseille réunies) sans interrompre l’alimentation électrique des Français. En cas de déséquilibre extrême entre la consommation et la production, RTE pourrait enfin avoir recours, en ultime solution, à des délestages programmés, momentanés et tournants qui permettent de maintenir l’électricité du plus grand nombre de clients possibles. »

Pour permettre à chaque consommateur de contribuer à la sécurité électrique, RTE a lancé le 5 décembre un nouveau dispositif d’alerte “citoyen” (sic) permettant de réduire le risque de coupure d’alimentation électrique durant les heures de tensions (08:00-13:00 et 18:00-20:00). En cas de situation particulièrement tendue en raison de l’indisponibilité du parc de production et de températures froides, l’application éCO2mix diffusera des alertes incitant les consommateurs à réduire leur consommation par des gestes simples tels que : démarrer les appareils de lavage (lave-linge, laves vaisselles,…) en heures creuses, baisser la température des pièces de 1° à 2°C avant de quitter son domicile, éteindre la lumière dans les pièces inoccupées,… Ces alertes seront diffusées sur smartphones, tablettes, et sur le site www.rtefrance.com/eco2mix.

Ségolène n’y croyait pas ! Avec le réchauffement annoncé par COP21, et la précision du très discipliné Olivier Proust, c’était impossible. Donc, il n’y aurait pas de coupures ou de restrictions de consommation en janvier. Pourtant nous y sommes !

En octobre, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a mis en demeure EDF de procéder à des arrêts forcés sur une vingtaine de réacteurs qui fonctionnaient parfaitement bien sous prétexte de vérifier certains générateurs de vapeur. Du coup, la France compte 10.000 mégawatts en moins de capacités de production nucléaire. EDF a procédé rapidement aux vérifications exigées et demandé l’autorisation de réouverture des centrales arrêtées. Mais cette autorisation n’est jamais venue sur ordre du ministère. Et le pire, c’est que les énergies renouvelables, gaz, charbon, etc. très polluantes, ont connu des difficultés et produisent 1.300 MW de moins que prévu. De plus, par grand froid le vent tombe fréquemment et les éoliennes sont à l’arrêt, raison pour laquelle il faut les doubler de centrales à charbon, comme l’a fait l’Allemagne, devenue du fait de l’arrêt de ses centrales nucléaires le premier pollueur énergétique d’Europe. Bravo les Verts !

Faute d’autorisation de l’ASN, EDF a révisé en baisse pour la troisième fois sa production nucléaire, désormais prévue entre 378 et 385 tétrawattheures (TWh), contre 414 visés initialement. Son patron, Jean-Bernard Lévy, a déclaré qu’il faisait de son mieux « pour avoir le nombre maximum de réacteurs en service ». Mais, a-t-il ajouté, « l’ASN ne nous a pas autorisés à redémarrer certains réacteurs en dépit de notre demande ».

Les décisions de Madame Royal sont politiques, pas scientifiques : le risque d’une pénurie de courant cet hiver peut-il être écarté ? « Oui », a assuré la ministre de l’Énergie, Ségolène Royal, sur Europe 1. « Non » répondent Vincent Maillard, le président de Plüm Énergie, RTE et EDF. Qui est le plus crédible ?

Les bêtises de Madame Royal ont un coût : les fermetures de centrales nucléaires exigées en octobre d’EDF, alors qu’il n’y avait aucune urgence et la possibilité de les étaler dans le temps, ont déjà coûté 1 milliard. L’obligation d’importer du courant va coûter cher elle aussi, alors qu’avec nos centrales nucléaires en activité normale dès décembre, c’est la France qui aurait pu exporter de l’électricité chez ses voisins qui en manquent. Seule l’Allemagne peut exporter, un peu, à partir de ses centrales à charbon très polluantes. Elles peuvent surproduire du courant à exporter vers la France tant que les éoliennes tournent grâce aux vents venant du Nord-Est, actuellement dominants, qui apportent sur la France le grand froid actuel et la pollution aux particules fines et au CO2 du charbon brûlé. Comme solution écologique, on ne pouvait imaginer rien de plus stupide. Mais les Verts et le gouvernement savent que les frontières arrêtent la pollution !

 OU   ?

Allez-vous démissionner, madame la ministre de l’écologie ?

Non, bien sûr. Un élu socialiste nommé par le président Hollande n’est jamais responsable de ses bêtises.

L’Imprécateur

* Voir aussi : http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0211472531136-electricite-la-mise-en-garde-de-rte-pour-cet-hiver-2041247.php?Aiga0sRogMEdK2hS.99#xtor=RSS41


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MLS