LA LIBERTE D’EXPRESSION EN DANGER !
(L’Imprécateur)

Le président et son gouvernement ont horreur de la liberté d’expression. Elle contrarie visiblement leurs aspirations à un État totalitaire. Ils vont s’en défendre, dire que c’est un hoax, une fake news, mais alors que signifient les deux lois qu’ils vont présenter au vote (déjà acquis) des députés-moutons en septembre et octobre ?

Une loi sur la distribution de la presse va donner au CSA, dont le président est à la botte du pouvoir, tous les pouvoirs de contrôle sur tous les canaux de distribution de l’information.
Une autre sur l’audiovisuel public jugé encore trop libre, comme s’il n’était pas déjà totalement asservi, ce qui explique son rejet grandissant par les citoyens (auditeurs et téléspectateurs).


Le président du CSA, un oligarque médiocre dévoué au pouvoir

Le président du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) est, comme il se doit dans le gouvernement Macron, un Sciences-Po-ENA totalement dévoué à son maître. D’autant plus que c’est un médiocre qui, en 37 ans de carrière, a occupé 17 postes différents (Wikipédia), ce qui est impensable dans le secteur privé où un incompétent est illico renvoyé à ses chères études.

C’est l’un des privilèges des énarques. Quoi qu’ils fassent de mal ou de bien (ce qui arrive), ils sont grassement payés à des postes souvent conçus pour les caser quelque part jusqu’à leur mort.

Le premier projet de loi, celui concernant la distribution de la presse, prévoit de confier au CSA le soin de faire appliquer l’obligation de distribution de la presse d’information politique et générale par des kiosques numériques. Ainsi, L’Humanité, le journal des cocos, socialiste jusqu’en 1920 puis stalinien assumé jusqu’à nier le goulag, toujours subventionné largement par l’État, sera publié. Vendu à 350 000 exemplaires en 1937, interdit de publication en 1939 non par les nazis comme il tente de le faire croire, mais par le gouvernent Daladier parce qu’il soutenait le pacte Hitler-Staline ! L’Humanité obtient ensuite des Nazis sa reparution en négociant avec le lieutenant Weber de la PropagandaStaffel, puis Otto Abetz, ambassadeur nazi à Paris, ce que niera plus tard Maurice Thorez, déserteur réfugié à Moscou.

Un certain Pierre Courtade rédige des éditoriaux pro-nazis du genre « Il est particulièrement réconfortant en ces temps de malheur de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir avec les soldats allemands, soit dans la rue, soit au bistro du coin. Bravo camarades, continuez même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants ! La fraternité des peuples ne sera pas toujours une espérance, elle deviendra une réalité vivante » (L’Humanité, 4 juillet 1940)

Avec cette loi, L’Humanité sera obligatoirement diffusée en 2020 aux frais des contribuables. Un journal en déficit permanent, qui n’emploie aucun ouvrier, que des cadres très bien payés ! Un journal jugé pour « abus de confiance », « recel » et « complicité » de détournements de fonds au détriment du comité d’entreprise EDF et la caisse centrale d’activités sociales (CCAS) qui en achetait des milliers d’exemplaires pour faire croire qu’il s’en vendait encore 30 000 exemplaires en 2018.

Ainsi, tous les journaux seront obligatoirement favorables au président et à son gouvernement, comme Libération (voir ci-contre).

Nommé en février 2019, le président du CSA précise que « le champ de la régulation doit s’adapter aux nouveaux territoires numériques. Le CSA doit donc investir de nouveaux espaces, s’intéresser à de nouveaux acteurs comme les plateformes de contenus et les réseaux sociaux ».

Le médiocre a les dents longues, il voudrait absorber l’HADOPI (Haute Autorité pour la Diffusion des Oeuvres et la Protection des droits sur Internet), l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) et la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés).

Dans ce lot, le danger le plus grand pour les citoyens est l’absorption de l’ARCEP. Elle donnerait au CSA le contrôle des échanges téléphoniques et de la correspondance privée. L’objectif est clairement d’arriver à créer en douce le personnage de Big Brother qui voit tout, sait tout, et punit les contrevenants au politiquement correct totalitaire du gouvernement, que ce dernier appelle “La Vérité”.

Résultat : la France dégringole dans le classement sur la liberté d’expression

La France, déjà très mal placée dans les classements internationaux pour ses piteuses performances économiques, son taux de chômage toujours très élevé, le niveau pitoyable de son éducation, l’est maintenant pour la liberté d’expression où elle est passée derrière la Russie de Poutine.
Il fallait un Macron pour réussir cet exploit.

Pour l’éducation, le classement des universités de Shanghai 2019, publié le jeudi 15 août, place encore l’université d’Harvard sur la première marche du podium, suivie par Stanford et Cambridge, le premier établissement européen, puis l’université de Zurich. La France place sa première université dans ce palmarès à la 37ème place, avec la nouvelle fac “Paris Sud” à Orsay. La première grande école, Normale Sup, dont Macron n’a jamais réussi le concours d’entrée, est 74ème.

Dans le classement QS, c’est Polytechnique qui est en tête (si l’on peut dire) à la 65ème place, suivie de la Sorbonne à la 75ème.

Pour Times Higher Education, c’est Paris Sciences et Lettres à la 41ème place, suivie de la Sorbonne à la 75ème, Polytechnique à la 108ème.

Pour Center for World University Ranking, Sorbonne est 29ème, Polytechnique 108ème

Où sont Sciences Po et l’ENA ? Ne cherchez pas, elles ont du mal à rentrer dans le top 500 !
La cause ? Adeline Baldacchino, énarque, la dénonce dans son livre La ferme des énarques : “On n’y apprend pas… on apprend seulement à ne pas faire de vagues“, ce qu’avait dénoncé également Philippe de Villiers.

Pour la liberté d’expression en 2019, le tableau suivant se suffit à lui-même :

C’est vraiment la honte pour ce régime qui se révèle plus totalitaire que Donald Trump, Theresa May, Viktor Orban, Matteo Salvini et Vladimir Poutine !

Dans le monde, la France est classée au 32ème rang par Reporters Sans Frontières. “L’année 2018 a vu le nombre des attaques et des pressions contre les médias d’information et contre les journalistes croître dangereusement. Insultés, menacés, agressés, voire blessés par des manifestants ou par les forces de l’ordre” (RSF), mais le plus dur ce sont les pression gouvernementales juridiques et financières sournoises, notamment sur les salaires, qui s’exercent sur les journalistes indépendants, mais aussi, sous d’autres formes, sur les blogueurs contestataires.

On peut comprendre les journalistes qui n’enquêtent plus et se limitent à recopier les dépêches de la  très gouvernementale et socialiste AFP, mais force est de dire qu’ils ne font plus leur travail de journalistes, ce qui explique largement la désaffection et les critiques émises contre eux par leurs lecteurs déçus.

D’où un cercle vicieux dans lequel se  trouve piégée la presse française : moins de lecteurs, besoin de subventions supplémentaires que l’État accorde volontiers puisque cela lui permet de les soumettre plus étroitement. Les articles et parfois les titres des “Unes” semblent copiés les uns sur les autres. Pourquoi les acheter puisqu’on entendra la même chose aux informations télévisées, dans les mêmes termes avec les mêmes illustrations sur toutes les chaines ?

L’Imprécateur
18 août 2019

4 Commentaires

  1. L’époque que nous vivons en ce moment est absolument dramatique ..nous courrons à notre mort ,et ce , d’autant plus que , mis à part nos concitoyens qui participent à ce genre de sites de réinformation , tout le reste de la population ..au moins 70% ! semble tout accepter , être indifférent à tout ce qui n’est pas son petit “moi , je “…
    on vit en pleine dictature et tout le monde s’en fout !
    Deux pétitions circulent en ce moment : Une pour boycoter Facebook tous les mercredis durant tout le mois de septembre ..la 2ème vient des gilets jaunes , qui demandent l’aide des camionneurs , des agriculteurs et de leurs gros tracteurs, des chauffeurs de cars , de bus pour bloquer les villes et neutraliser les oeuvres de destruction des robocops ..Mais c’est la population entière qui devrait s’y mettre et se soulever !!! Il faut bloquer le pays et obtenir le départ du président …il vend la France à la découpe , favorise le grand remplacement, la destruction de notre culture , de nos valeurs ..Mais bougeons nous !!! réveillons nous !! n’acceptons pas d’aller à l’abattoir tête baissée et yeux fermés …Notre abattoir s’appelle …UNION EUROPEENNE …Elle nous paupérise , nous métisse , nous transforme en esclaves sans cervelle et elle tue la France …
    Révoltons nous …!!

    • Alors qu’il suffirait de quelques grammes de plomb pour changer la donne, faire pencher la balance du bon côté…. !

      • Pour cela il faut être impérativement solidaires et nombreux et c’est loin d’être le cas ,les Français sont des veaux soumis et manipulés .

    • Vous avez raison ,les jeunes surtout sont dans leur monde virtuel fait de portables et d’ecrans ,les gilets jaunes n’ont été que le balbutiement d’une révolte tuée dans l’oeuf par manque de patriotisme et d’unité
      J’ai honte d’être Français pour ceux qui se sont jadis sacrifiés pour ce qui fut la France .

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