LE TRÔNE ET L’AUTEL
(Éric de Verdelhan)

« L’idée royaliste ne sera jamais ringarde car elle est permanente. Aujourd’hui, en France, personne n’incarne la continuité de la nation. Je pense qu’on peut aimer un roi, être fidèle à un roi… mais pas à un président de la République ! » (Jean Raspail).

« L’homme n’est ce qu’il est, qu’en fonction du processus spirituel auquel il concourt, dans la nation et dans l’histoire… D’où la haute valeur de la tradition dans les mémoires, dans les mœurs, dans les lois de la vie sociale.
En dehors de l’histoire, l’homme n’est rien »
  (Benito Mussolini)

 

Charlemagne, fils de Pépin le Bref, premier Roi Franc ayant reçu l’onction du Pape.
Il confirme et symbolise ainsi l’alliance du Trône et de l’Autel

 



 

Avant de me mettre au vert, j’ai souhaité répondre à quelques lecteurs qui s’étonnent que le réactionnaire que je suis écrive des articles pour plusieurs sites dont les idées semblent en désaccord avec certaines de ses valeurs : « Riposte Laïque » et/ou« Résistance Républicaine » par exemple.

La première raison est pourtant simple : il y a des années que j’ai fait mienne la citation de Philippe Malaud, quand il présidait le CNI (1) : « Je n’ai pas d’ennemis à droite ». Je rêve à une union des droites depuis… un demi-siècle. Guy Mollet disait que la droite française était « la plus bête du monde » et il n’avait pas tout à fait tort : notre pays est majoritairement de droite, or,  depuis Georges Pompidou, c’est la gauche – avouée ou larvée – qui est aux affaires  en France. 

La vraie droite rase les murs depuis « les heures les plus sombres de notre histoire » (2). Il lui arrive quand même, timidement, de pointer le bout de son nez avec  Poujade, Tixier-Vignancour, Villiers ou Le Pen, mais elle n’intervient alors que timidement, comme figurant, comme repoussoir, comme second couteau, dans la pantalonnade « ripoux-blicaine ».

Éternellement divisée par des querelles d’egos ou des « chicayas » stériles, elle court après les avancées « sociétales » de la gauche par peur d’être diabolisée. Je ne me souviens plus qui disait :

« La France est un drôle de pays dirigé par deux gauches dont l’une se fait appeler la droite ».    

La seconde raison, c’est que les sites « patriotes » mènent – parfois maladroitement et sans structuration intellectuelle – un bon combat, courageux donc risqué, contre l’islamisation rampante de la France. Ceci mérite d’être salué, encouragé et aidé (quand c’est possible ?).

Mais là n’est pas le seul danger. En fait, c’est le délitement, la disparition pure et simple de la nation-France, qui se joue. L’islam n’est qu’un moyen parmi tant d’autres. Il fait office de troupe de manœuvre (avant de devenir une armée d’occupation). 

L’ordre maçonnique, qui aspire à terme à une gouvernance mondiale, a décidé de détruire l’identité des nations. Ne soyons pas dupes, dans cette vaste et ambitieuse entreprise de démolition – de « déconstruction » pour parler comme les cuistres – tout est bon, et tout est intimement lié.

La désindustrialisation du pays, nos usines vendues « à la découpe » à des fonds de pensions (ou à des émirs arabes), l’immigration massive, l’écologie punitive, le mariage des invertis, la théorie du genre, la montée en puissance des « minorités » : lobby LGBT, féministes hystériques, Végans et antispécistes, mouvements « indigénistes », « décoloniaux », « racialistes », et j’en passe, tous grassement  financés par NOS impôts pour chasser le « Gaulois » honni, l’hétérosexuel blanc.

Tout ceci s’effectue étape par étape : il y a une volonté évidente de tuer le travail, la famille et la patrie. Mais, préalablement, il fallait mettre à mort le Catholicisme et la monarchie. Précisons, d’ailleurs, que les philosophes des Lumières n’en voulaient pas précisément à la monarchie mais au fait qu’elle soit catholique et « de droit divin » : la lente agonie de la France a commencé en 1789.

C’est uniquement sur ce point que je suis en désaccord avec les républicains purs et durs :

Je suis très modérément républicain et tièdement démocrate. D’ailleurs, la vraie démocratie n’a JAMAIS existé. La démocratie grecque, celle de Solon, était un scrutin censitaire, seuls les gens riches votaient. L’adage (parfaitement stupide !) « Un homme, une voix » est une invention récente.

Il n’y a aucune volonté de provocation dans le fait de commencer cet article par une citation de Mussolini car, en l’occurrence, c’est tout simplement le fond de ma pensée : sans histoire, sans passé, sans racines, l’homme n’est rien ! J’aurais tout aussi bien pu citer Hélie Denoix de Saint-Marc qui a dit: « Que serait un peuple sans mémoire ? Il marcherait dans la nuit ».

Barrès et Maurras ont, eux-aussi, écrit des choses assez semblables. Le réactionnaire revendique une civilisation qu’il fait remonter à Vercingétorix (ou à Clovis s’il est catholique).

Le « ripoux-blicain » – applaudit le “Siècle des Lumières”, la destruction du Trône et de l’Autel, le GADLU (3) et les « droits-de-l’homme-sans-Dieu ».  

Son marqueur idéologique, c’est 1789, puis la Terreur et le « rasoir national ».

L’homme de droite est l’héritier d’une civilisation ; héritage qu’il souhaite transmettre à ses descendants. Je suis moi-même un héritier : on m’a inculqué, depuis mon plus jeune âge, un profond respect  pour la grandeur de la France. Je me situe donc, naturellement, presque génétiquement, à droite. Pas dans cette droite affairiste et libérale (surtout en matière de mœurs !) mais dans un courant « patriote et social ». Pour moi, dans le mot droite, il y a droiture, c’est à dire franchise.

Il y a un aspect direct, loyal, sans intrigue, qui me semble découler de ce concept.

A l’inverse de la gauche, qui vient de senestre – sinistre – la gauche est synonyme de déloyal, de maladroit. C’est sans doute pour ça qu’elle attire prioritairement les exclus, les aigris et les ratés. Les gens qui attendent tout des autres, de la société, et rien d’eux-mêmes.

Mais, à force de lâcheté de la droite, la gauche a exercé, chez nous, une domination totale dans les médias, dans l’éducation nationale, dans les milieux « intellectuels », dans le « show-biz » et dans le monde associatif.

Depuis la guerre, il y a une culpabilisation perpétuelle de la droite nationale, assimilée au National-socialisme allemand ou au Fascisme italien qui sont pourtant, de manière évidente, deux phénomènes de gauche puisque le Fascisme est un avatar du Socialisme.

La droite se rattache philosophiquement à l’ordre naturel, au message chrétien (4). L’homme de droite est un pessimiste (ou un optimiste lucide !) et un pragmatique. Il ne croit pas au paradis sur terre, fut-il rouge ou rose. Il pense sincèrement que, contrairement à ce que dit Rousseau, l’homme ne naît pas bon. Il naît avec des qualités et des défauts que seuls la peur du gendarme, la discipline, l’éducation, les principes moraux, les mœurs, aideront à rester sur une ligne de conduite relative.

 « Fays ce que vouldras ! » – la devise de l’« Abbaye de Thélème » de François Rabelais – ne dit pas autre chose: des gens éduqués selon  les mêmes principes  n’ont pas besoin de lois pour régenter leur vie de tous les jours, mais encore faut-il avoir des valeurs communes qui ne se limitent  pas à un matérialisme athée et un égocentrisme narcissique !

Dans mon esprit, l’homme de droite a davantage de devoirs que de droits: celui de défendre « la veuve et l’orphelin », de travailler pour nourrir sa famille, d’éduquer ses enfants, etc…

L’État n’est là, au dessus du citoyen, que pour exercer ses fonctions régaliennes : la défense nationale, l’éducation, la justice, la santé publique.

La gauche, elle, est foncièrement utopique: « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » (surtout le « bon sauvage » !). Mais il y a toujours, à gauche, une distorsion entre l’idéologie et l’action. Le père spirituel de la gauche, Jean-Jacques Rousseau, illustre parfaitement mon propos. Il a écrit un traité de pédagogie sentencieux et indigeste – « Émile » – et a abandonné ses cinq enfants à l’Assistance Publique : en clair « faites ce que je dis, pas ce que je fais ! ».

Le parallèle est saisissant entre notre époque décadente et celle qui précéda la révolution de 1789. A l’époque, qu’on fût aristocrate, bourgeois ou marchand, on se réclamait de gauche. 

On s’amusait d’une monarchie débonnaire dont le Roi jouait au serrurier et la Reine à la bergère. On coiffait le bonnet  phrygien pour être dans l’air du temps. Le vent des idées soufflait… On connaît la suite, ces utopies de salon nous ont amené la Terreur !

Voilà pourquoi, dans mon esprit, la « résistance » – si résistance il y a ? – ne peut pas être républicaine  puisque la république maçonnique est responsable du délitement de notre nation.

De même que la « riposte » ne saurait être laïque car, sachant qu’une religion chasse l’autre, la France aurait dû rester « la fille aînée de l’Eglise ». Or, depuis la révolution, le Catholicisme a été malmené en France et il le doit à la haine des Francs-maçons. Ce n’est pas un hasard si notre pays a adopté la devise de la Franc-maçonnerie – « Liberté. Egalité. Fraternité. » – avant de chasser les prêtres « non-jureurs », de confisquer les biens du clergé et d’adorer la « déesse Raison ».

Mais la France doit aussi sa déchristianisation à la trahison de ses clercs.

Le peuple de Dieu, la base, a souvent suivi de façon moutonnière, bêtement obéissante, un clergé « progressiste » prêt à faire allégeance aux loges maçonniques (quand il n’en faisait pas lui-même partie). Que des laïcards, « saucissonneurs du vendredi saint » et autres adorateurs du GADLU, s’attaquent à l’Eglise est, somme toute, de bonne guerre. Ce qui l’est moins c’est cette propension d’une partie de l’épiscopat français à scier la branche sur laquelle elle était assise.

Citons, pour mémoire, la condamnation de l’« Action Française » par Pie XI, le 25 décembre 1926 puis l’interdiction faite, en 1927, aux adhérents de l’Action Française, de recevoir les sacrements de l’Église.

Ce drame va déchirer des familles et troubler les consciences mais il était parfaitement orchestré puisque, en dissociant le Trône de l’Autel, il interdisait toute possibilité d’un retour de la monarchie « de droit divin » en France. Cette condamnation sera levée par SS. Pie XII en 1939, mais le mal était fait et la blessure profonde ; elle ne cicatrisera jamais totalement.

Ou encore, le concile Vatican II, commencé sous Jean XXIII en 1962 et clôturé sous Paul VI en 1965, qui va prôner l’œcuménisme, abandonner le rite tridentin et le latin – langue universelle de l’Église – provoquant une crise des vocations et une désertification des séminaires, des couvents et des églises. Ce sont les abus, les excès, les abandons liturgiques d’après Vatican II, qui vont amener la rupture entre les « traditionalistes », sous l’égide de Monseigneur Marcel Lefebvre, et le courant progressiste de l’Église. Ce prélat, fondateur de la Fraternité Saint Pie X, sera d’abord « suspens a divinis » en 1976, avant d’être excommunié le 30 juin 1988. Cette excommunication, hautement scandaleuse, a été tardivement levée – le 21 janvier 2009 – par SS. Benoît XVI.

L’Eglise a excommunié Monseigneur Lefebvre, alors que, dans le même temps, elle tolérait les provocations médiatiques de Gaillot, ex-évêque d’Évreux, surnommé « le pape des Gays » par la presse de droite pour avoir déclaré que « Les homosexuels nous précèdent au Royaume des Cieux ». A peine élu, le pape François annonçait qu’il fallait débattre de la place des « gays » dans l’église. Tout ceci n’est jamais que la suite logique d’un très long cheminement !

Quand l’ordre moral n’a plus été chrétien, quand la tolérance et la permissivité ont supplanté les contraintes imposées par les dix commandements, les idéaux maçonniques débattus en loges sont arrivés au Parlement : ainsi de la « loi Veil », en 1975, légalisant l’avortement. On s’autorisait à tuer l’« infans conceptus », qui a des droits depuis l’antiquité, mais que les féministes condamnaient à mort, au cri de « notre ventre nous appartient ». La France  arrive à s’émouvoir du sort des bébés phoques, des veaux, des porcs ou des volailles élevés en batterie, mais pas de la mort de SES propres enfants. En 1981, le pays abolissait la peine de mort, sur pression de Robert Badinter, et nous arrivions à cette aberration : en France, on n’a plus le droit de tuer… que des innocents.

Le PACS, le « mariage gay », n’ont pas suscité beaucoup d’émoi dans l’épiscopat français qui aura été, au mieux suiveur… mais de loin.
Le massacre des Chrétiens d’Orient par l’Islam intégriste ne provoque pas ou peu de prises de position courageuses de nos évêques. On peut en dire autant des actes blasphématoires imputables à une gauche laïcarde et haineuse : la « Christianophobie » indigne rarement la hiérarchie catholique. Par veulerie, les clercs de l’Eglise ne dénoncent pas les attaques contre notre religion mais ils sont prêts à monter au créneau contre les discriminations, à l’égard de l’Islam, des Roms, des clandestins, des minorités… Aucun prélat, par exemple, ne s’indigne que les « Libres penseurs » saisissent  la justice pour faire interdire les crèches dans des lieux publics.

Mais, quand l’Islam est attaqué, ses imams déclenchent une fatwa contre les profanateurs, les ligues antiracistes poursuivent le contrevenant et les politicards – de tous bords – s’offusquent qu’on ose « stigmatiser une communauté ».

« Chassez la Chrétienté et vous aurez l’Islam » disait déjà Chateaubriand en son temps. Nous avons, derrière nous, 2000 ans de Chrétienté, alors arrêtons de mettre la laïcité à toutes les sauces !

Il va sans dire que mon jugement ne va pas à l’encontre de l’avis des sites qui mènent un combat pour la survie de la France. Nous sommes d’accord  sur les maux qui rongent notre pays ; ils sont clairement identifiés. C’est sur l’origine de notre dégénérescence (et sur les responsabilités passées) que nos  avis divergent parfois, mais ceci ne doit pas être un motif de discorde : oublions, pour une fois, le passé pour penser au présent (et à l’avenir, si nous en avons encore un).

On pourra me rétorquer qu’à notre époque, être pour « le Trône et l’Autel » est irréaliste. Disons, alors, que je me suis mal exprimé, donc mal fait comprendre.

Dans un pays à la dérive, en pleine déliquescence, livré aux hordes barbares à la solde de la finance apatride, à mes yeux, le futur « monarque » (du grec μονάρχης, mónos « seul ») est celui qui saura prendre le pouvoir et se montrer digne de le conserver.

Le 18 brumaire, Bonaparte mettait un terme à la furie révolutionnaire. L’histoire s’est mal terminée, à Waterloo.
Le 10 décembre 1848, après deux coups d’état manqués, en 1836 et 1840, Louis-Napoléon Bonaparte se faisait élire président de la république, puis plus tard, Empereur par un coup de force. L’histoire s’est encore mal terminée, par la défaite de Sedan, mais les deux Napoléon, critiquables sur bien des points, ont redonné à la France une dignité et une fierté nationale.

Dans cette période – ô combien troublée ! – je lis avec intérêt (et amusement parfois), les appels  grandiloquents  de  quelques  généraux retraités. En France, alors que notre armée est « à l’os », selon l’expression du général de Villiers, nous entretenons un grand nombre de généraux en « deuxième section ». Quelques uns ont cependant le courage de sortir de leur réserve pour philosopher sur l’état déplorable du pays. J’ai un respect total pour notre armée, mais je connais (un peu !) notre histoire et je reste… dubitatif devant les rodomontades de ses chefs.   

En 1911, alors que Krupp fondait des canons qui allaient tragiquement inaugurer la guerre moderne, le général Faure écrivait : « Il faut que le fantassin français arrive à avoir, dans son adresse à manier la baïonnette, une confiance telle qu’il préfère l’emploi de celle-ci à un tir rapide qui lui fait perdre du temps ». Ajoutons, à cet aveuglement borné, le pantalon rouge qui équipait les fantassins français. Les généraux avançaient  des arguments irréfutables : ce pantalon était le signe distinctif des vaillants soldats. Il avait conquis ses titres de gloire en Algérie avec le Duc d’Aumale. Un député avait pourtant soulevé une bonne question à  la Chambre : « Ce pantalon n’est-il pas une cible trop voyante pour l’ennemi ? ». « Que faites-vous du symbole qu’il représente ? »  a rétorqué un général  dont l’histoire n’a pas retenu le nom, et invoquant Cyrano, il aurait rajouté « On n’abdique pas l’honneur d’être une cible ». Et c’est ainsi qu’en août 1914, l’état-major lança dans les champs de blé mûr des fantassins munis de leur baïonnette et culottés du fameux pantalon garance.

Nous avons aligné, de 1914 à 1918, huit millions d’hommes et nous en avons fait tuer un million et demi. Beaucoup plus tard, à Diên-Biên-Phu, le futur général de Castries déclarait à un journaliste qui s’étonnait de voir nos troupes dans une cuvette : « Qu’il descende le Viet et il est à nous ! Je coiffe mon calot (rouge) de Spahi pour qu’il puisse me voir… ». Le 7 mai 1954, après 56 jours d’un combat héroïque, la garnison de Diên-Biên-Phu, à cours de munitions, déposait les armes.

On venait de sacrifier les meilleures troupes du Corps Expéditionnaire d’Extrême-Orient. Alors malgré ma sympathie pour ces généraux-matamores, j’ai envie de leur dire : « Si vous avez des troupes – et suffisamment de charisme pour qu’elles vous suivent – emparez vous du pouvoir ! Si ce n’est pas le cas, profitez de votre retraite et de vos petits-enfants ! »

Le 17 juillet 1936, le général Franco – qui fut le plus jeune capitaine, commandant, puis colonel de l’armée espagnole – partait en guerre contre la terreur rouge. Puis il prenait le pouvoir, qu’il a conservé jusqu’en 1975. Un long règne sans partage qui a évité à l’Espagne d’entrer dans la seconde guerre mondiale. Le « Caudillo » a sauvé le Catholicisme espagnol et a voulu restaurer la monarchie. Son erreur aura  été de mettre sur le trône un roitelet franc-maçon et malhonnête (5).

Les monarchies constitutionnelles  génèrent des potiches, des « faisans » comme Juan-Carlos, ou des imbéciles comme le roi de Belges, Philippe, qui vient de présenter ses « plus profonds regrets pour les blessures infligées lors de la période coloniale belge au Congo », à l’occasion du 60ème  anniversaire de l’indépendance de l’ex-Congo belge.
Comme quoi, on peut être  aussi veule et inculte que Macron qui voit dans notre passé colonial un « crime contre l’humanité ». 

L’avenir de notre pauvre pays s’assombrit un peu plus chaque jour.
Faut-il perdre espoir ?
Assurément non !  « Le désespoir en politique est une sottise absolue » disait Charles Maurras.

Éric de Verdelhan
14 juillet 2020

1)- Le Centre National des Indépendants, parti aujourd’hui moribond, faisait suite au CNIP (P pour Paysans) qui a connu son heure de gloire sous la 4ème République et le début de la 5ème : Jean-Marie Le Pen a été député du CNIP.

2)- Formulation utilisée à gauche pour désigner l’Occupation de 1940 à 1945.  

3)- Grand Architecte De L’Univers. L’être suprême inventé par les Francs-Macs pour chasser le Catholicisme de France. Reconnaissons qu’ils ont assez bien réussi leur coup !

4) – Même si la droite nationale compte aussi des agnostiques et des athées.

5)- En mars dernier, un communiqué du Roi Felipe VI annonçait  qu’il renonçait  à l’héritage de Juan Carlos, son père, à la suite de nouvelles révélations sur sa fortune cachée, et qu’il lui retirait sa dotation de 195 000 euros par an. L’ancien monarque détiendrait  un compte au Panama abritant 100 millions d’euros et un autre au Liechtenstein de 10 millions d’euros ; comptes alimentés par des pots-de-vin durant ses années de règne.

6 Commentaires

  1. Oui je partage votre remarque sur un point essentiel: La vraie droite rase les murs depuis « les heures les plus sombres de notre histoire ».
    En fait elle ne s’en est jamais remis.
    Pour preuve toute référence aux valeurs de patrie, de famille ou même de travail sont associées à Vichy, donc Pétain donc le Vel D’Hiv, donc les camps et enfin les fameuses chambres gazeuses donc l’horreur absolue. La boucle est bouclée.
    Tant que la vérité ne sera pas établie sur ces points de détail de l’histoire, point de salut.
    Là encore tout est bien ficelé. L’histoire est désormais légiférée en dogme et les opinions deviennent des délits. Merci M. Orwell.
    Bardèche nous avait prévenu dans son ouvrage visionnaire sur Nuremberg et il avait raison.
    La Droite est bel et bien muselée. La Gauche a le champ libre et occupe sans complexes toutes les positions stratégiques, en particulier les médias tout puissants.
    Par ailleurs la vraie Droite n’a de cesse que de se chamailler dans ce que l’esprit Gaulois a de pire. Vous dites ‘pas d’ennemi à Droite’ avec raison mais vous êtes bien seul…
    Au lieu de se concentrer sur les grandes lignes qu’elle partage, la droite patriote (de peur de l’appeler nationale?) s’attarde désespérément sur ses points de discordes…
    De là à croire au complot du ‘diviser pour régner’…
    Cui bono?

  2. bonsoir , d’accord avec vous ,je suis Royaliste , pour Dieu ,pour le Roi ,pour la France . La France je veux dire le peuple Français va s’en mordre les doigts il versera des larmes de sang et il entendra ses grincements de dents , il sera puni, il est puni( et ce n’est que le commencement ) d’avoir abandonner sa religion , sa foi et les commandements de Dieu pour adorer la fumeuse laïcité et la ripoublique dit la gueuse , car sans les commandements , donc la Loi ,il n’y a pas de liberté ,et sans liberté pas de démocratie , nous avons abandonné Dieu ,donc ne soyons pas étonner que Dieu est abandonné la France et son peuple et le pire est à venir , seul en demandant Pardon et un Repentir sincère pour toutes ses fautes et un retour vers ses racines Chrétienne sauvera la France et le peuple Français, ça c’est une autre paire de manches , vu comment la plus grande partie du peuple est lobotomisé, ce n’est pas gagné !

    • Quoi qu’il en soit, une chose me parait désormais certaine, ce n’est pas par la démocratie – ce qu’ils appellent la démocratie – que la France retrouvera sa grandeur passée. Le coup est trop bien porté et les carottes françaises sont hyper cuites. Bon, est-ce donc la fin ? Et bien non car Dieu ne peut pas perdre.

    • Et anti démocratique, car l’assemblée nationale ne représente qu’une minorité avec des représentant(e)s élu(e)s par des minorités et quasiment sans proportionnelle représentative.
      Notre système de votation est à revoir au plus vite en appliquant une tolérance 0 à ceux ou celles qui ne vont plus ou pas s’exprimer dans les urnes.

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