IL SE PREND POUR CHURCHILL (Cédric de Valfrancisque)

« Je n’ai rien à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur. » (Winston Churchill).

 

Emmanuel de Morveux d’Enarque nous a habitués à ses discours-fleuves, longs comme des jours sans pain et creux comme des tambours, mais son électorat de bourgeois centristes adore ça.

Ils ont ainsi l’impression d’avoir un chef. Mais la magie du verbe ne convainc que les tièdes, les mous et les transsexuels politiques qui ne savent pas s’ils sont de droite ou de gauche.

Le populo, en revanche, ne gobe plus les fadaises et les menteries de cet avorton narcissique.

Le Marquis de Morveux d’Enarque et sa duègne viennent de passer trois semaines dans leur résidence d’été, le château-fort de Vraimentcon, sis au bord de la mer. Un endroit boudé par son prédécesseur, François le Mou, Vidame de Tulle, mais fort prisé jadis par Jacques Chiraclure, Seigneur d’Ussel et d’Upoivre, qui y exhiba même son service trois pièces devant les  paparazzis, avec la même impudeur que Zob-ensky  qui jouait de la musique avec son braquemart dans les bouges mal famés avant que de devenir président de la République mafieuse d’Ukraine, ce qui prouve bien qu’en avoir dans les chausses peut mener très loin (à condition de le montrer, bien sûr !).

A Vraimentcon, Emmanuel et sa rombière ont pu se livrer aux activités qu’ils préfèrent : les bains – de mer pour lui, de piscine pour la vieille peau – et de foule car la municipalité voisine se charge d’envoyer quelques imbéciles pour les applaudir. Vraimentcon, c’est un peu le « village Potemkine » de la Grande Catherine. Le couple sourit niaisement à un peuple qu’il méprise, en retour le peuple fait semblant d’aduler ses souverains. Tout est bidon, c’est de la Comedia del arte, mais la vieille Marquise, qui donna jadis des cours de théâtre à son gamin d’époux, est aux anges, or nous savons  que les caprices des vieillards sont sujets à colère, comme ceux des enfants mal élevés.    

A peine rentré à Boboland, cette capitale autrefois si belle, infestée par les rats, les vélos, les migrants sans papiers, et les ordures ménagères, le Marquis a convoqué ses ministres et la presse en son palais. Il avait l’œil noir et sa tête des mauvais jours. On sentait poindre l’orage.

Puis il a tenu un discours que quelques pisses-copies, journaleux et plumitifs flagorneurs ont qualifié de « Churchillien ». Excusez du peu ! Winston Churchill était un vieil alcoolique dépressif, mais c’était un chef, un vrai, qui, de surcroît, maniait l’humour féroce avec art. On se souvient, par exemple, qu’en pleine guerre il devait se rendre à un dîner accompagné de Charles de Gaulle, dit le Dérisoire, Seigneur de Colombey, colonel en rupture de ban et présentement speaker à la BBC.

Churchill voulait y aller en habit avec queue-de-pie et de Gaulle le lui reprocha, ce à quoi Churchill rétorqua « Et bien quoi ? Vous êtes bien déguisé en soldat inconnu ! ».

Mais ne perdons pas le fil de notre récit, revenons au prêche de notre Fidel Castré. Je vous en livre quelques bribes :

« Ce que nous sommes en train de vivre est de l’ordre d’une grande bascule ou d’un grand bouleversement… Nous vivons la fin de ce qui pouvait apparaître comme une abondance, celles des liquidités sans coût… la fin d’abondance de produits, de technologies qui nous semblaient perpétuellement disponibles… la fin de l’abondance de terre ou de matière et celle de l’eau… C’est la fin d’une forme d’insouciance ».

Puis le Marquis a esquissé les lignes des « grands chantiers » à venir.

« Face aux crises en cours liées à la guerre en Ukraine et plus graves les unes que les autres… il faut répondre avec sérieux et crédibilité… » a ajouté le gamin, estimant aussi que « notre régime de liberté a un coût, qui peut exiger des sacrifices… Nous aurons des choix clairs et forts à prendre après la saison que nous venons de vivre ».

Nous voilà prévenus ! On n’a pas fini de souffrir !

À la sortie du conseil des ministres, son porte-parole, Olivier Véreux, ce Diafoirus qui n’a pas vu un stéthoscope depuis vingt ans et qui fut un calamiteux ministre de la santé, s’est cru obligé d’en remettre une couche épaisse en déclarant que nous venions de vivre « un été d’après le changement climatique, de prise de conscience totale même chez les plus sceptiques… », et d’ajouter : « L’accès à toutes les matières premières n’est plus d’actualité avec les crises successives »

En clair, apprêtons-nous à manquer de tout « l’implication de chacun est le prix à payer pour notre liberté » a conclu le Véreux qui, en l’occurrence, est aussi un foireux !

Juste après, Felipe Martinez, l’ombrageux secrétaire général moustachu de la CGT a déclaré :

« Quand on parle de fin de l’abondance, je pense aux millions de chômeurs, aux millions de précaires… Pour de nombreux Français, les temps sont durs, les sacrifices sont déjà là », et il  a ajouté « les sacrifices, on va s’y opposer ».

Pour une fois, je suis d’accord avec un syndicaliste de gauche, encore que, dans notre pays, « syndicaliste de gauche » soit (presque) un pléonasme.

En temps normal, je me gausse, je m’esbaudis, chaque fois que le jeune Marquis de Morveux d’Enarque nous gratifie d’un de ses discours dans ce pathos verbeux qui plait tant aux « Zelites ».

Ce garnement immature, narcissique et imbu de sa personne, ne rate jamais une occasion de dire des sotties « et en même temps » des inepties qui lui retombent toujours sur le nez.

Souvenez-vous qu’en son palais, il fit venir, lors de la Fête de la Musique, en 2018, quelques nègres invertis qui éructèrent des insanités devant Dame Brigitte (née Trogneux) laquelle, malgré son grand âge et ses rhumatismes, se trémoussait comme une jouvencelle.

Le Royaume était en grande honte et l’Europe se mandait si le Marquis et sa duègne avaient fumé quelque substance hallucinogène (dont sont fort friands les « bobos » (1) de sa Cour).

Bien avant que d’être aux affaires, le Marquis disait tout le bien qu’il pensait des allogènes plus ou moins bigarrés qui, petit à petit, occupent le Royaume, vivant de trafics illicites et des aides, aussi diverses que variées, qu’on leur offre généreusement (puisqu’elles sont payées avec les deniers du contribuable). Le Marquis aime l’exotisme, au point de prendre la Guyane pour une île.

On se souvient aussi qu’il avait qualifié de « crime contre l’humanité » la colonisation d’un repaire de barbaresques que nous avions baptisé « Algérie » ; puis, qu’il avait chargé un séfarade du nom de Stora de faire un rapport culpabilisant le Royaume afin de s’attirer les bonnes grâces  du vieux président Abdelmadjid Tebboune-Youl (2).

Et bien, figurez-vous qu’il y retourne et, tel le Grand Mamamouchi, alors qu’à l’en croire la période d’insouciance et d’abondance est terminée, il est accompagné d’une Cour de 90 personnes.

Il se prend pour Napoléon débarquant en Egypte. Mais il allait là-bas en conquérant ; notre Nabot-Léon, lui, va chez Tebboune-Youl pour échanger du gaz contre des visas. Et je suppose que sur place, selon sa déplorable habitude, il insultera son peuple et fera repentance.

Avec Tebboune-Youl nous avons frisé l’incident diplomatique. Le jeune Marquis voulait être accompagné, durant son voyage, par un prélat. Aussitôt, on pense à un prêtre catholique puisque la terre d’Algérie a été chrétienne avant que d’être musulmane. Cette terre a même donné trois papes berbères à la chrétienté : Victor 1er (le 14ème pape), Miltiade (le 32ème), et Gélase 1er (le 49ème). Ou à un Imam, puisque le pays est maintenant mahométan. Que nenni, Morveux d’Enarque voulait être accompagné… d’un rabbin. Quand on connaît les relations, qu’on peut qualifier de tendues, entre Juifs et Musulmans, on se dit que décidément ce gamin immature n’est pas sérieux !  

En fait, depuis des années, je me dis qu’Emmanuel de Morveux d’Enarque a la scoumoune, le mauvais œil. Il n’a pas la baraka : il attire sur lui le malheur, la misère, les drames, les calamités comme François de Tulle attirait la pluie. Hélas, trois fois hélas, il les attire aussi sur son pays.

Ce garnement n’est pas un « bon à rien », non, il est catastrophique en tout !

Avec lui, les mauvaises nouvelles nous tombent dessus comme la vérole sur le bas clergé.

En plus des feux de forêt et des vagues de chaleur, qui ont embrasé l’été, nous apprenons que le Royaume a perdu son titre de champion d’Europe des exportations nettes d’électricité au premier semestre 2022, (selon un rapport publié le 10 août). La tristounette Suède et la Teutonnie dominent désormais le classement. Bon, vous me direz que, dans notre histoire, ce n’est pas la première fois que nous sommes dominés par les Teutons, mais c’est une maigre consolation !

Ce revirement dramatique s’explique, nous dit-on, par des « problèmes structurels avec notre parc nucléaire ». En plus de l’arrêt de plusieurs centrales en raison des fortes chaleurs, notre parc fait face à de graves problèmes de corrosion. À l’heure actuelle, 12 des 56 réacteurs sont à l’arrêt.  

Ces travaux plombent les perspectives d’approvisionnement du Royaume en énergie, dans un contexte de raréfaction des exportations de gaz cosaque vers l’Europe.

Nous déclinons aussi en agriculture, et en particulier pour la production de viande bovine. En cinq ans, le cheptel a perdu 650 000 têtes, dont 388 000 vaches à viande. Et on pourrait perdre jusqu’à un million de vaches supplémentaires d’ici à 2030, selon les calculs de l’Institut de l’élevage.                                                                       

On redoute que les tavernes, auberges et estaminets finissent par se fournir ailleurs. Pas en Europe, où le phénomène est global, mais au Brésil et en Nouvelle-Zélande. Car si l’offre de viande baisse, la demande, malgré les offensives des Végans, végétaliens et autres bouffeurs de quinoa, est soutenue par le marché de l’infâme burger, une déplorable coutume alimentaire qui nous vient de la lointaine Amérique (comme beaucoup d’autres coutumes infâmes, d’ailleurs !)

Las, le Royaume va mal, de plus en plus mal ! Déjà, en septembre 2021, 62 % des « Gaulois » qui le peuplent considéraient que le Royaume était en grand déclin.

Ce sentiment de déclassement, mélangé à la nostalgie d’une grandeur perdue, et auquel d’ajoute la crainte d’un Grand Remplacement, explique et légitime notre mal-être.

Vous vous souvenez sans doute que le Marquis est un pantin, une marionnette fabriquée par le Nouvel Ordre Mondial dans le seul but de déliter notre nation dans un conglomérat européen d’abord, mondial plus tard. Il a été détecté puis formé par deux fils de Canaan. L’un a conseillé Jadis François le Fourbe, Baron de Jarnac, il se nomme Jacques Athalie (orthographe incertaine), l’autre, qui soufflait à l’oreille du Prince Sarkozizi, était le Lucky Luke de l’économie ; il se trompait plus vite que son ombre. Il s’appelait Alain Minkowski (mais, comme la dame Bornstein, il a écourté son patronyme on ne sait trop pourquoi).

Quiconque, dans le Royaume, a encore quelques lettres, se souvient du « songe d’Athalie » de jean Racine : « C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit/ Ma mère Jézabel devant moi s’est montrée… » etc… Et bien, les bras m’en tombent ! Figurez-vous qu’Athalie, l’autre, Jacques, vient de nous livrer un nouveau songe.
Lui qui jadis, comme Minkowski, Macron, et tant d’autres avant lui, nous promettait une « mondialisation heureuse », voilà que, pour une fois, il tient des propos que j’approuve :

« Il suffit d’imaginer ce que serait la situation mondiale aujourd’hui si Trump avait été réélu en novembre 2020. Les Etats-Unis n’auraient certainement pas infligé de sanctions à la Russie ; ils n’apporteraient aucun soutien militaire à l’Ukraine ; la Grande Bretagne, toujours suiveuse de son maître américain, n’aurait sans doute pas fait mieux ; l’Allemagne aurait été ravie de sauver son approvisionnement en gaz et en pétrole russe et aurait fermé les yeux. Et on aurait trouvé bien des voix en France pour rappeler que le conflit en Ukraine n’est pas notre guerre et que l’alliance russe est une base fondamentale de la géopolitique française. Ce conflit se serait donc depuis longtemps déjà terminé par l’effondrement de l’armée et de l’économie ukrainienne, quels que soient le courage et la compétence des Ukrainiens ».

Tout est magnifiquement résumé !

Alors oui, nous allons sans doute souffrir ; alors oui, nous risquons de manquer de tout ; alors oui, la situation peut dégénérer en guerre mondiale avec utilisation de l’arme atomique. Mais soyez conscient que nous devrons nos malheurs, non pas à l’ogre cosaque mais à Joe Bidon, le vieux sénile qui gouverne les cow-boys et à ses complices : Emmanuel de Morveux d’Enarque, Ursula Von der L’Hyène et consorts. La République mafieuse d’Ukraine ne fait partie ni de l’Union Européenne, ni de l’OTAN, donc nous n’aurions jamais dû nous mêler de ce conflit. L’avorton peut toujours nous préparer au pire, c’est lui LE responsable de cette situation qui peut devenir dramatique.                                                                                                        

Cédric de Valfrancisque

26 août 2022

1)- On me dit que « Bobo » serait la contraction de « Bourgeois bohème » alors qu’en fait ce sont surtout des dants pravés : on devrait donc dire « Pédé », non ?

2)- L’auteur est parfois fâché avec les patronymes étrangers (note de l’éditeur).

3)- « Sommes-nous préparés à un retour au pouvoir de Donald Trump ? » de Jacques Attali, mai 2022.

 

9 Commentaires

  1. Bonjour Cédric …. encore un mémo digne des plus grands. Et les mots employés ne feront pas oublier aux pauvres retraités, aux chômeurs, aux agriculteurs, à tous ceux qui ne finisent jamais lurs fins de mois sans découvert à la banque que “le gain” (comme vous l’appelez n’a et n’aura jamais la stature d’uin Chef d’Etat. Un chef, c’est fait pour remonter le moral des troupes … pas pour les enfoncer la tête sous l’eau ! Et ce gamin ferait bien de retourner dans les jupes de sa rombière ; le dernier festival tu Touquet (samedi denier) en est encore une preuve : insulté par le chanteur sur scène, insulté par une salle entière de spectateurs, i n’a toujours rien compris. Les Français ne veulent plus de lui ! comment faut-il le lui lui dire ?

  2. Si Atali s’inquiète de l’éventuel retour du Président Donald John Trump on peut dire que c’est une nouvelle réjouissante.
    Mais il ne faut pas chanter trop tôt, d’aucuns “spécialistes” des USA se sont magistralement trompés en la matière.
    Je préfèrerai qu’un oracle bien inspiré nous annonce le jour béni où nous serons débarrassés de l’ignoble merdeux qui pilote la fin de la France sur ordre des Schwab et Soros réunis.
    Merci à Cédric de Valfrancisque et l’équipe de Minurne de tenir le feu sous la marmite.

  3. Bonjour, je suis absolument d’accord avec vous, en tous points et votre analyse, lucide ( hélas), est parfaite. Mais cependant, je pose une question souvent, à laquelle personne n’a su me répondre : comment, le poudré, le locataire de l’Elysée, a t il pu être réélu ??? Car, enfin, 70% au moins des électeurs sont mécontents de ce président qui a été catapulté aux manettes de la France, alors qu’il ne pense qu’à la détruire, qu’il n’a cesse d’insulter les Français, de les humilier, de les malmener et qui, à entendre la plupart des Français n’est PAS leur Président, car ils n’ont pas voté pour lui ???? Aussi je voudrais bien qu’on m’explique. Comment est ce possible ?????? La situation de la France est DRAMATIQUE, nous sommes au seuil de la 3ème guerre mondiale, la France est à l’agonie et Macron est toujours là…… Il est le toutou de Biden, il est à fond pour l’Ukraine et leur Président corrompu et il a réussi à ce que nous soyons l’ennemi de Poutine, et de la Russie ????? Comment les élections ont elle pu lui être favorables alors que nous sommes FOUTUS ???????

    • La seule réponse à votre question est la lâcheté des français, d’un grand nombre de ceux-ci en effet au moment de mettre un bulletin dans l’urne.

      “Je veux que tout change mais ne touche pas à mon petit traintrain”. C’est comme cela que de nombreux français se comportent.
      macron réélu par opposition à certains partis politiques et les mots d’ordres de ce mélenchoniste qui veut la mort rapide de la France.

      Cette mort sera-t-elle suivie d’une résurrection ??? là est la question.

      Bien à vous.

    • J’hésite entre la formule la plus décente, et mon bien être : mmhm, c’est du petit lait ? Ou je me gave de crème fraîche ? Va pour celle-ci, il en reste encore.

  4. Merveilleuse analyse de notre triste situation ! Quelle misère, de voir la situation dans laquelle nous on conduit 50 ans d’incompétence…

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