MARION MARÉCHAL-LE PEN et
Mgr REY « EXCOMMUNIÉS » PAR LA GAUCHE CATHO-BOBO-BOLCHO
(L’Imprécateur)

« Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux » (Évangile selon Saint Luc 15:2).

Les notables de l’Église « de France », sont la faction de l’Église universelle qui montre de plus en plus ouvertement sa soumission au gouvernement et à la théologie socialiste, oubliant celle de la foi dont Benoit XVI a fixé les principes non discutables : « la protection de la vie à toutes ses étapes ; la reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille comme union entre un homme et une femme fondée sur le mariage ; la protection du droit des parents d’éduquer leurs enfants » (1).

Ils irritent de nombreux catholiques avec leur excommunication à peine voilée de Mgr Rey qui a eu l’heureuse initiative d’inviter Marion Maréchal-Le Pen à exposer et confronter ses idées dans une assemblée de Chrétiens, l’Université d’été organisée par l’Observatoire socio-politique de l’évêché de Toulon, le 29 août dernier au monastère de la Sainte-Baume.

images-1Il y a les adeptes de l’idéologie marxiste de sinistre mémoire qui soutiennent que « On ne dialogue pas avec l’extrême droite, on la combat » (Vincent Soulage, Blog des chrétiens de gauche). Pieux principe qui est à la démocratie et aux valeurs qu’on lui prête ce que l’Etat Islamique est à l’islam quand son chef, Abou Bakr Al-Baghdadi déclare « On ne discute pas avec les mécréants chrétiens et juifs, on les tue« .

Béchir Ben Yahmed, fondateur de Jeune Afrique, décrit dans un article du 16 juillet 2015 Al Baghdédi comme un homme « rétrograde, sectaire, violent, intolérant, misogyne, littéraliste et formaliste, qui partage certes avec l’islam vécu par 1,5 milliards de musulmans certaines croyances, mais ce qui l’en sépare est infiniment plus important que ce qui l’en rapproche« .

Certains chrétiens « de gauche » sont eux aussi violents et intolérants, et ce qui les sépare du christianisme des Évangiles est infiniment plus important que ce qui les en rapproche. Ce n’est hélas que le jour du  Jugement Dernier qu’ils apprendront qu’ils sont dans le mauvais plateau de la balance.

René Poujol de « À la table des cathos de gauche », pense que le mariage pour tous et la légalisation de l’euthanasie (que recommande Jacques Attali pour les malades et les vieillards), provocations délibérées utilisés par le pouvoir socialiste contre les Français attachés aux valeurs chrétiennes de l’Occident ont eu « pour conséquence de légitimer chez une frange de l’électorat catholique, l’idée que la doctrine sociale de l’Église puisse, un instant, être mise en sourdine, face aux menaces pesant sur l’homme et la famille. Sur cette ligne, l’engagement militant de certains prêtres, couverts par leur hiérarchie et le silence de la plupart des évêques, soucieux de ne pas attiser les divisions, ont fait le reste. Aujourd’hui, l’initiative de Mgr Rey, apporte une caution officielle, même si elle est individuelle, à cette dérive ».

Mais quelle dérive ? Quelle caution ? Marion Maréchal-Le Pen n’a pas été invitée pour faire un meeting FN, mais pour exposer ses vues sur diverses questions et en débattre avec les autres participants.

Est-il anormal qu’un « Observatoire socio-politique » invite à s’expliquer le leader local d’un parti politique d’un département qui a eu 29% des voix aux dernières élections ? Plus que le PS et la gauche. Le FN fait maintenant partie intégrante du paysage politique français. Le nier est du négationnisme.

Cette hystérie non seulement des cathos de gauche mais de la gauche en général, révèle leur peur panique à constater que les jeunes en général, même ceux de gauche, et pas seulement les jeunes catholiques, ne s’encombrent plus avec l’autocensure et la culpabilité. Et pourquoi cela ? Parce que malgré le matraquage socialiste politique et médiatique qu’ils subissent dès la maternelle et plus encore à l’école, au collège et à l’université, puis dans leur vie de tous les jours, ils constatent parce qu’ils sont, eux, dans la vie réelle, que ce que leur racontent les politiques et nombre d’évêques ressort plus de l’idéologie que de la vérité. Bref, on leur ment et comme, heureusement, ils ne sont en majorité pas bêtes, ils finissent, avec leur vécu et l’expérience acquise, par s’en rendre compte et passent à droite ou à l’extrême-droite.

René Poujol va plus loin et affirme que parler avec Marion Maréchal-Le Pen, c’est cautionner le FN, une Marion dont « l’apparente modération du propos… contribuerait plus à déculpabiliser une certaine droite catholique qu’à la convaincre vraiment de l’abandon par le FN d’un discours qui, au fond, ne l’a jamais gênée, tant elle se reconnaît dans ce fond maurassien. Celui d’une Église catholique dont le message spirituel importe peu dès lors qu’elle contribue au maintien de l’ordre et de la morale ». On y est ! La reductio ad hitlerum est en marche, la droite catholique avance, milice au pas de l’oie, trois par trois, armée jusqu’aux dents !

UnknownMais il faudrait qu’il se regarde dans une glace en retirant ses lunettes de trotskiste néo-maoïste, le Poujol. Car lequel est le plus intolérant, le catho qui écoute et discute avec Marion dans une séance publique pour éventuellement lui dire qu’il n’est pas d’accord avec les idées du FN, voire même les rejette catégoriquement, ce qui est son droit le plus strict de citoyen français, ou le catho de gauche qui sort son fusil pour « combattre » le FN en refusant a priori toute discussion.

C’est là que l’on voit comment à gauche l’esprit de système, le politiquement correct et le conformisme annihilent toute velléité de débattre dans la sérénité. Pire, raye de son vocabulaire l’essentiel des valeurs de la République, mais aussi des valeurs chrétiennes de tolérance et de pardon qui seraient celle des évêques et des Poujol s’ils lisaient les évangiles sans les affubler artificiellement des oripeaux rouges du marxisme.

Il « faut » rejeter Marion l’étrangère, puisque réfractaire aux dogmes de la gauche qui a encensé Staline, adoré Mao, formé et instrumentalisé Pol-Pot (formé à Paris au communisme révolutionnaire par l’avocat Jacques Vergès).

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C’est le parti communiste français qui a formé Pol Pot pour le transformer en tyran sanguinaire, au nom de l’idéologie.

Il faut refuser d’accueillir Marion pour parler avec elle, puisque n’étant pas de gauche elle est « autre ». Le socialisme est une société qui se voit mourir, se renferme sur la peur et sur la haine des « autres », les Français, le tout sur fond d’un programme économique et sociétal débile, incapable de sortir la France du chômage de masse que Hollande a créé, et d’une crise financière plus qu’économique due à son incapacité à réduire le coût et la dette colossale de l’État.

L’Église « de France » s’est excusée de cette invitation à débattre lancée à Marion par Mgr Rey.

« L’Église de France ne doit pas battre sa coulpe. Sa vocation n’est pas d’entériner une quelconque morale politique mais de dire sa vérité à ceux qui nous gouvernent ou sont appelés à le faire. Car c’est ainsi que Zachée descend de son arbre. Car c’est ainsi que Marie-Madeleine prend la suite du Christ. Car « Il accueille des pécheurs et mange avec eux ! ». Sous les cris d’orfraie des pharisiens, des grands prêtres et des scribes. » (Théophane Le Méné dans Causeur).

« La position de l’Église sur le FN n’a pas varié », affirme l’épiscopat, très préoccupé à complaire et rassurer l’État socialiste. On pourrait lui objecter l’adage selon lequel « il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ». Disons leur seulement que l’Église « de France », c’est aujourd’hui Sodome et Gomorrhe et que, contrairement aux deux villes de la Bible, elle sera sauvée parce que Dieu y trouvera au moins un juste, Mgr Rey, évêque de Toulon.

L’Imprécateur

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(1) Discours prononcé par Benoit XVI devant le Parti populaire européen, le 30 mars 2006, cité par Théophane Le Méné dans Causeur.