N’OUBLIONS PAS LA TUERIE DE LA RUE D’ISLY À ALGER (Éric de Verdelhan)

 

 

Assez régulièrement, je pars m’isoler dans quelque coin perdu de France ou de Navarre, pour fuir la pollution mentale qui nous est imposée par des médias à la solde d’un pouvoir que l’on peut qualifier de pourri, perverti, malhonnête, corrompu et qui est, de surcroît, de plus en plus dictatorial.

Je me suis absenté une petite semaine et qu’apprends-je à mon retour ? Que des Kurdes et des Tchétchènes se battent dans un « territoire perdu » – pas pour tout le monde ! –  de Nice. Que des experts militaires autoproclamés, coqueluches des plateaux-télé, incitent les Français à se préparer à la guerre, alors que nous ne sommes pas en mesure de mobiliser plus de 20 ou 30 000 hommes (1). Que notre pays est devenu, en quelques années, un narco-état. C’est un phénomène que l’on fait semblant de (re)découvrir à l’approche des élections européennes de juin. Que Macron s’est rendu pour la treizième fois depuis 2017 à Marseille, pour lutter contre les dealers. Avant qu’il s’occupe du problème, il y avait chaque année une vingtaine de morts lors de règlements de compte entre gangs. Depuis qu’il a pris l’affaire en main, nous en sommes à… 49 morts. Décidément ce type rate tout ce qu’il entreprend. J’apprends aussi qu’il est allé en Guyane où il a été hué. Vous vous souvenez sans doute qu’il y a quelques années il prenait la Guyane pour une île. On se demande ce qu’on apprend à l’ENA ? Je pourrais continuer longtemps à énumérer la kyrielle de tuiles qui nous tombent dessus chaque jour, mais contentons-nous de celle qui me semble la plus grave : La dette de la France, qui dépasse 3 100 milliards d’euros, inquiète Bruxelles et les agences de notation. Le gouvernement s’est engagé à réaliser 10 milliards d’euros d’économie dès 2024, or depuis janvier les dépenses se sont multipliées, et la prévision de croissance baisse de 1,4 % à 1 %. Pourtant, le 18 février, Bruno Le Maire s’est engagé à réaliser « 10 milliards d’économies immédiates » sur le budget de l’Etat. Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, le champion du « quoi qu’il en coûte », la dette française a augmenté de 862 milliards d’euros.  Jamais nous n’avions connu ça sous la 5ème République (et dans notre histoire). Et dire que les plumitifs nous ont vendus cet avorton narcissique comme « le Mozart de la finance » et Bruno La Maire comme un économiste de talent; il fallait oser !

En fait, j’en viens à me demander si Macron n’est pas seulement un incapable. Ce type attire  les catastrophes. Il a la poisse, la scoumoune, le « mauvais œil ». Il est carrément maudit.

Durant la Grande Guerre, les aviateurs avaient coutume de dire qu’au sein d’une escadrille « un porte-poisse, c’est bien pire qu’un Boche ! » Et je finis par penser que tous les problèmes de la France sont dus à ce roitelet maudit. Au final, Macron est pire que la peste ou le choléra ; il est plus nocif que les sauterelles sur l’Egypte, le termite dans une charpente ou la vérole sur le bas-clergé.     

Depuis qu’il est aux affaires, tout va de mal en pis. On en viendrait presque à se demander où est passé le jeune gandin arrogant, au sourire narquois de playboy de sous-préfecture, qui toisait son monde quand il gagnait des ponts d’or chez les Rothschild ou quand Attali nous l’imposait comme ministre de « Flamby » Hollande. Les rombières lui trouvaient un physique de gendre idéal, de beau gosse, en le comparant au  porcelet sudoripare qui présidait alors le pays.

Dorénavant, il a changé de style. Il donne dans l’emphase pontifiante avec l’air grave, la mine triste, la gestuelle d’un gourou et le regard halluciné d’un malade mental. Et il fait des effets de manche, des annonces qui déconcertent autant ceux qui l’ont porté au pouvoir que ses « partenaires européens ». Sa dernière lubie – sa dernière folie ? – c’est de déclarer la guerre à la Russie.

Tout ceci, convenez-en, n’est pas réjouissant. C’est même terriblement préoccupant.

Durant mon absence, les « Ripoux-blicains » ont réalisé une belle prise de guerre en vue des élections européennes : Le général Christophe Gomart occupera la deuxième position sur leur liste derrière François-Xavier Bellamy. Gomart a commandé le 13ème RDP (2), régiment frère de « notre » 1er RPIMa(3)  au sein des Forces Spéciales, puis il a été patron du Renseignement de 2013 à 2016.

On le dit assez narcissique, imbu de sa personne et proche de Jean-Yves Le Drian, mais on ne peut pas lui enlever une compétence indéniable en matière de Renseignement.

De son côté, le RN a, lui aussi, réalisé un beau coup en vue des élections européennes.

Après avoir récupéré l’ex-patron de « Frontex », Jordan Bardella aura comme colistière, en deuxième position également, Malika Sorel-Sutter, ingénieur de l’École Polytechnique d’Alger et titulaire d’un MBA de Sciences Po. J’ai un peu de mal à comprendre les motivations de cette dame à rejoindre le RN. Elle aurait demandé à Macron le poste de  ministre de l’Éducation Nationale ; ne l’ayant pas obtenu, elle rallie la liste Bardella. N’allez surtout pas penser qu’elle va « à la gamelle ». Mais pour la RN c’est assurément un ralliement qui va compter.

Du côté de la liste « Reconquête ! » de Marion Maréchal, la campagne semble avoir du mal à démarrer et j’avoue que je suis inquiet. Si la liste de Marion ne fait pas plus de 5%, c’en est fini du parti d’Éric Zemmour qui subirait alors sa troisième défaite. Ne dit-on pas « jamais deux sans trois » ?

Autour de moi, des amis, des proches, me disent qu’ils veulent « voter utile » et que le RN a le vent en poupe. C’est un raisonnement que je qualifie de stupide voire d’irresponsable. Pour une élection proportionnelle à un tour, il faut impérativement voter pour ses idées et ce, d’autant plus que le RN et « Reconquête ! » ne siègeront pas dans le même groupe. J’avoue que, depuis quelques temps déjà, Éric Zemmour comme Marion Maréchal  tiennent des propos dérangeants sur le conflit en Ukraine alors qu’au RN, Thierry Mariani ne mâche pas ses mots et défend une ligne assez proche de la mienne. Mais ceci ne changera en rien mon vote en juin prochain.

Durant mon absence, comme chaque année, des anciens d’Algérie, souvent encartés à la FNACA (4), ont fêté le 19 mars 1962, date prétendument retenue pour le cessez-le-feu en Algérie, au lendemain des Accords (unilatéraux) d’Evian signés la veille, 18 mars 1962.

Le massacre de la rue d'Isly. - Comité d'Issy-les-Moulineaux et Vanves

Pour ma part, je m’autorise à honorer les morts d’une journée tragique ; le massacre de la rue d’Isly survenu le 26 mars 1962 à Alger. En 2022, « France info »  osait déclarer :

« Le 26 mars 1962, alors que les Accords d’Evian sont signés depuis une semaine, la Guerre d’Algérie est terminée. Cependant, à l’appel de l’OAS, 30 000 partisans de l’Algérie française manifestent. Au niveau de la rue d’Isly, une fusillade déclenchée par l’armée française fait une cinquantaine de morts et une centaine de blessés… »

Ce résumé est assez significatif de la façon dont on écrit l’histoire dans notre pays car tout ou presque est faux dans ce communiqué de presse.

Pour rétablir la vérité historique, il me semble utile de rappeler : 

  1. Que la date de la fin de la guerre d’Algérie (proclamation d’indépendance) est le 5 juillet 1962. Le 19 mars est celle du cessez-le-feu (théorique) découlant de la signature, la veille 18 mars, des « Accords d’Evian ». Accords que la majorité des caciques du FLN refusa de signer.
  2.  Entre ces deux dates, 670 soldats français seront (encore) tués par l’ALN qui ne respectera jamais la trêve décrétée par les Accords d’Evian. Seule l’Armée française déposera les armes.
  3.  APRES les accords d’Evian, 3 000 «Pieds-noirs» seront enlevés par le FLN. Des femmes finiront dans les bordels de l’ALN, des hommes termineront leur vie de forçats dans des mines. La plupart d’entre eux seront «portés disparus» et le sont encore aujourd’hui.
  4. 120 à 150 000 harkis, fidèles à la France, seront livrés désarmés aux égorgeurs du FLN. Ils seront torturés, émasculés, brûlés vifs, massacrés ainsi que leurs familles, avec la neutralité voire la complicité du gouvernement français. Ce chiffre de 150 000, que certains historiens engagés mettent en doute, émane d’Ahmed Ben Bella en personne. Il est donc difficilement contestable.

Non la manifestation du 26 mars n’était pas une démonstration de force de l’OAS. Ce jour là, une section de Tirailleurs a tiré à l’arme de guerre sur une foule désarmée qui venait, avec femmes, enfants, vieillards, dire son attachement à l’Algérie française et son rejet des Accords d’Evian qui livraient leur pays aux égorgeurs du FLN.  

Je tiens, du général Edmond Jouhaud en personne, que j’ai eu le privilège de connaître et qui m’a nommé « Pieds-noirs d’honneur », un fait qui en dit long sur la volonté  gouvernementale de mater les partisans de l’Algérie française : lors de la manifestation du 26 mars 1962 (source émanant du colonel Goubard, chef de corps du régiment dont une section a tiré sur les manifestants), il a été tiré 1135 cartouches de P-M, 427 de fusil, 420 de fusil-mitrailleur : 1982 cartouches d’armes de guerre sur une foule pacifique dont le seul tort était de vouloir rester française. Bilan : 80 morts et plus de 200 blessés.

Alors, disons que j’en ai marre de la repentance pleurnicharde. Or, depuis que Macron est au pouvoir, la repentance ne suffit plus. Le temps est venu, pour la France, de payer pour son histoire, son passé, ses conquêtes, son Empire, l’esclavage, ses guerres coloniales…etc…etc…L’Algérie, qui nous doit tout même son nom, nous réclame des espèces sonnantes et trébuchantes. Un intellectuel algérien vivant en France, Seddik Larkeche, estime que : «La France ne pourra pas échapper à son obligation de dédommager l’Algérie pour  les crimes  commis pendant la colonisation… ».

Ce « dédommagement » – excusez du peu ! – il l’évalue à 100 milliards d’euros. Et rien ne dit que la France ne finira pas par céder à cet oukase.

On ne peut pas reprocher à nos anciens colonisés de (tenter de) tirer profit de la faiblesse, de la culpabilité imbécile, de la lâcheté, de la veulerie, de nos dirigeants. Nous avons vu, dans nos rues, des défilés de musulmans qui insultaient la France et nous traitaient d’islamophobes ; nous avons accepté que des hordes noires saccagent ou déboulonnent les statues de nos grands hommes ; nous avons  toléré  qu’un ministre de l’intérieur mette – moralement – un genou à terre devant des pillards et des vandales allogènes. En conséquence, nous récoltons… ce que nous avons semé !

La repentance – ce mal ô combien mortifère ! – s’est abattue sur le pays et elle a contaminé presque toutes les couches de la société. Les moins touchées étant la classe ouvrière, parce qu’elle a encore du bon sens, qu’elle se paupérise et en a assez de trimer pour faire vivre des allocataires d’aides sociales qui nous arrivent massivement d’Afrique ou d’autres pays où l’on crève de faim (surtout depuis qu’ils sont indépendants). Elle n’affecte pas trop la paysannerie, la France des campagnes, qui travaille dur et qui gagne souvent moins que les nouveaux arrivants noirs ou maghrébins. Cette France ouvrière et paysanne – le « prolo » et le « cul-terreux » méprisés par les bobos  – n’a pas honte d’être blanche et ne se sent aucun devoir vis-à-vis de gens qui ne voulaient plus de nous, mais qui, en revanche, veulent bien de notre argent.

La repentance, contrairement à ce que l’on croit, n’est pas qu’un comportement de gauche ; les islamo-gauchistes se foutent éperdument du passé colonial de la France. Les plus cultivés savent que les beaux esprits « issus des Lumières » étaient tous esclavagistes et que, sous la 3ème  République, la droite, humiliée par la défaite de 1870, rêvait d’une revanche sur les Prussiens. Après Sedan, elle pensait déjà à la reconquête de l’Alsace-Lorraine. Tandis que la gauche maçonnique voulait exporter l’esprit des Lumières  et civiliser les peuplades sous-développées : les propos de Jules Ferry ou d’Emile Combes à ce sujet sont sans ambiguïté. La gauche a perdu la classe ouvrière, donc elle racole des voix auprès des enfants du « Jus Solis ».  Et elle se dit que la pagaille, les manifestations, la lutte anti-flics, peuvent devenir, à terme, un moyen de prendre pouvoir. 

Religion - Page 54 sur 59 - Boulevard VoltaireLa repentance, c’est au sein de la bourgeoisie – grande ou petite – qu’elle fait son lit. Éric Zemmour appelle l’électorat de Macron « les partis bourgeois ». Pour ma part, je désigne ce ventre mou, ce magma tiédasse, par « l’extrême-centre » : c’est le vieux  rêve brisé de Giscard, que Macron est en train de réaliser. L’alliance de la « gauche-caviar » et de la « droite-cachemire », cette dernière courant après les avancées « sociétales » de l’autre. Les différences entre les deux sont infimes. Sans sombrer dans le cliché, disons que la « droite-cachemire » est souvent plus ancienne que la « gauche-caviar », ramassis de parvenus, de nouveaux riches engraissés au fric (mal) gagné dans des métiers dans lesquels on ne transpire pas trop : le show-biz, le cinéma, la pub, la communication et, bien sûr, les médias. Mais, aussi vrai que la droite d’antan était l’alliance du sabre et du goupillon, « l’extrême-centre » bourgeois, très majoritairement urbain, est celle du libéralisme (débridé) et du fric-roi.

La repentance, c’est, pour le pouvoir, un moyen de fragmenter l’opinion et de faire des minorités – sexuelles, religieuses ou raciales – d’éternels  opprimés. Pour « l’extrême-centre » c’est LE moyen de se donner bonne  conscience  à bon compte. La bourgeoisie, depuis la nuit des  temps, a été pétocharde et manchiste : il lui faut être « tendance », « in », près du pouvoir. Elle sait, au besoin, se faire servile et flagorneuse pour préserver ses intérêts. Elle a été esclavagiste quand il fallait l’être, contre le Trône et l’Autel  quand on pouvait racheter les biens du clergé et des émigrés, bonapartiste sous Bonaparte, pétainiste sous Vichy,  gaulliste sous De Gaulle…etc…Elle a toujours su retourner sa veste (et baisser son pantalon, pour s’asseoir cul nu sur sa dignité) quand il le fallait. La repentance lui convient parfaitement : elle n’engage à rien, ne coûte rien et alimente les conversations de salon.

« Chez ces gens-là », comme chantait Brel, on est pour le migrant, pour le Noir vociférant qui a, parait-il, « une revanche à prendre », pour l’inverti qui « assume sa différence », pour l’égalité homme-femme (pardon : femme-homme), pour le voile dans l’espace public puisqu’il s’agit d’une coutume.  Et, comme on a des convictions, on n’hésite pas à employer une femme de ménage arabe, « à condition qu’elle ne soit pas voleuse »  ou un jardinier noir « à condition qu’il soit propre ». On se vante d’avoir des amis « gays » car ils sont souvent « plus cultivés et plus raffinés que les hétéros ».

Bon, on n’habite pas dans les banlieues, pas même dans les quartiers populaires. On aime les pauvres, mais pas au point de vivre comme eux ! Mais on applaudit quand Yannick Noah, Omar Sy ou Lilian Thuram – trois multimillionnaires noirs (5) – se plaignent du racisme des Français de souche.

Et certains de mes amis ne comprennent pas mon besoin de partir régulièrement dans des coins retirés du monde pour me vider l’esprit, me dépolluer, fuir le gauchisme, l’écologie sectaire, la « boboïtude » ou tout simplement le terrorisme intellectuel imposé par les minorités. 

Éric de Verdelhan

28 mars 2024

                                                                                       

1) Je rappelle aux ignares qu’en 1939 nous avons mobilisé…5 millions d’hommes et que, en Algérie, nous maintenions 500 000 hommes sous les armes contre une poignée de fellaghas.

2) 13ème RDP : Régiment de Dragons Parachutistes. Le père de Christophe Gomart a également été chef de corps du 13ème RDP.

3) 1er RPIMa : Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine.

4) FNACA : Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie.

5) Dont deux, sauf erreur, sont des exilés fiscaux.

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6 Commentaires

  1. Monsieur de Verdeilhan, en tant que pied-noir (5ème génération) je tiens à vous remercier de tout mon cœur. C’est vraiment un réconfort de vous lire. Encore merci et que Dieu vous garde

    • L’Algérie, cher lecteur, est chez moi une plaie qui ne cicatrisera jamais. Je suis un « presque pieds noirs » . Un de mes frères repose à Philippeville. 4 de mes livres parlent du drame de L’Algérie francaise. J’ étais pieds noirs de cœur et un jour, lors d’un mechoui à Royan, le général Jouhaud m’a fait  » pieds noirs d’honneur » . C’était pour plaisanter mais ça m’a touché. Semper fidelis

  2. J’ai 73 ans et mon père était militaire (génie) de 1961 à 1962 nous étions à Télergma,
    au moment de la rue d’Isly il était en formation à Hussein Dey. Le jour de la rue d’Isly il était sous les arcades en tenue de sortie mais pas en combattant, il a assisté à la fusillade, et à raconté à ma mère les faits à son retour, j’avais 11 ans.
    En fait les premier coups de feu sont partis des toitures par l’OAS qui tirait au FM sur une Alouette qui est parti pour être remplacé par un Sikorsky, ceci est relaté dans un article du « fana de l’aviation ».
    C’est donc par peur qu’un premier militaire a fait feu et l’ensemble est parti, il faut préciser qu’ils avaient retrouvé deux Zouaves en piteux état quelques jours avant.
    L’armée n’a donc jamais ordonné le feu mais cela provient du contexte.

    • Il existe différentes versions de cette affaire et l’historien que je suis en tient compte . Il n’en demeure pas moins vrai que tirer presque 2000 cartouches d’armes de guerre sur une foule pacifique s’appelle un crime de guerre et qu’il est un peu facile de mettre ça sur le compre de l’OAS.

  3. « Le 19 mars est celle du cessez-le-feu (théorique) découlant de la signature, la veille 18 mars, des « Accords d’Evian ». Accords que la majorité des caciques du FLN refusa de signer. » C’est à dire, de fait, un armistice ! Mais il est vrai qu’en France on se complait à) confondre armistice (suspension des combats) et capitulation (le vaincu se soumet sans restrictions au vainqueur ).

    • 625 soldats français ont été tués par l’ALN entre le 19 mars et le 5 juillet 1962 c’est dire que le FLN se foutait des pseudos accords d’Evian