EDITO 752 : ALSTOM, L’AGENT AMÉRICAIN ? (Pierre Duriot)

 

En 2015, alors Ministre de Hollande, Macron vend Alstom et donc les turbines Arabelle qui équipent nos centrales nucléaires, aux Américains de General Electric, pour 600 millions d’euros. Puis, avec un discours patriotique sur mesure pour la communication, les rachète pour 1,2 milliard d’Euros, en tentant de faire oublier que c’est lui qui les a vendues. Au RPF, nous osons le lui rappeler, il n’est pas un patriote, loin s’en faut. Mais notre calvaire ne s’arrête pas avec cette récupération pour une blinde. Au passage, les Américains se sont appropriés les brevets et le contrôle de nos commercialisations. C’est à dire, que nous payons le double de ce que nous avons encaissé et qu’en plus, nous en perdons l’autonomie d’utilisation.

Nous avons perdu la propriété intellectuelle, les emplois, une partie des savoir-faire et l’opposition amnésique se répand en satisfaction d’avoir récupéré ce pan indispensable de notre industrie, de notre autonomie industrielle et de notre fierté également. Rappelons-le encore une fois, c’est bien Macron qui les a vendues. Pour corser le tout, notre Alstom avait dans ses clients, le russe Rosatom, avec qui paraît-il, nous pourrions continuer à commercer. Et toujours, les oppositions, de parler de décisions hasardeuses et maladroites, qu’il tente de corriger en rachetant le bazar à prix d’or.

UN PLAN CONCERTÉ ?

Le problème est que ça n’a l’allure, ni de près ni de loin, d’une opération hasardeuse. Ou alors, tous les gens qui ont participé à la transaction sont de parfaits imbéciles, ce que nous ne croyons pas une seule seconde. Récapitulons, Macron Ministre vend les turbines, il anticipe son élection présidentielle, cousue de fil blanc grâce à la « peur de l’extrême droite », à un débat calamiteux de second tour de la part de Marine Le-Pen, le tout avec la collaboration des Américains de McKinsey et d’une presse qui prend fait et cause pour le candidat Macron à 95 %, du jamais vu dans l’histoire des médias et de la République. Puis il fait racheter à prix d’or, en consentant la perte des propriétés intellectuelles : qui peut croire à une erreur, à ce niveau et avec du matériel aussi sensible ? Il manque donc 600 millions dans l’affaire, qui on s’en doute, ne sont pas perdus pour tout le monde et un placement sous contrôle américain, dont on a peine à penser qu’il soit le fruit d’un cheminement hasardeux, étant donné que les mêmes Américains ont pu racheter, avec l’aval du même État, donc du même homme, un bon paquet de nos fleurons industriels stratégiques.

Si on s’en tenait aux faits les plus stricts, ça a tout l’air d’un genre d’intelligence avec l’ennemi, sauf que les Américains ne sont officiellement pas nos ennemis, du moins, de l’intelligence avec une puissance étrangère et il ne faudrait surtout pas que des gens issus d’une alternance politique se mettent à fouiller dans cette affaire… au cas où ils en auraient l’intention.

Pierre Duriot

8 juin 2024

 

 

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1 Commentaire

  1. Monsieur DURIOT,
    Quand Macron vend les turbines Arabelle aux Américains, il n’est qu’un simple ministre qui ne bénéficie d’aucune immunité d’aucune sorte. Les turbines Arabelle sont des matériels de la Défense Nationale puisqu’elles équipent nos sous-marins nucléaires lanceurs d’engins. L’article 411-3 du code pénal punit d’un emprisonnement criminel de 30 ans et d’une amende de 450 000€ toute personne qui vend à une puissance étrangère des matériels de la défense nationale. Comment peut-on expliquer qu’un procureur de la République, qui a l’opportunité des poursuites, n’ait pas immédiatement engagé des poursuites contre Macron et ses complices, le couple Pécresse, pour le crime visé à l’article précité ? Comment l’a-t-on laissé accéder à la magistrature suprême après avoir commis une telle trahison ?