SALOPARDS NÉCROPHAGES (Éric de Verdelhan)

          Illustration.

 

« Que tous les peuples d’Espagne, aussi divers soient-ils, se sentent en harmonie dans une irrévocable unité de destin » (Extrait du discours de José Antonio Primo de Rivera le 29 octobre 1933, pour la fondation de la Phalange).

« Puisse mon sang être le dernier que l’on répande lors de discordes civiles. Puisse le peuple espagnol enfin en paix, peuple si riche de vertus profondes, retrouver la Patrie, le Pain et la Justice ».

(Testament prémonitoire de José Antonio Primo de Rivera, écrit le 18 juillet 1936).

Aujourd’hui, je ne lèverai pas mon verre en fredonnant « Cara al sol » (1), je ne lancerai pas un vibrant 

 

 

« ¡ Arriba España ! » bien que ce soit la date anniversaire de la naissance de José Antonio Primo de Rivera, fusillé par les Rouges, à Alicante, le 20 novembre 1936. Non, aujourd’hui, j’ai envie de pousser un coup de gueule contre cette gauchiasse sectaire, haineuse et revancharde, contre les salopards nécrophages capables de poursuivre leurs ennemis même dans la mort. Je sais que je vais me faire agonir par les ayatollahs de la bien-pensance de gauche, mais je m’en moque.

Puisqu’ils s’autorisent à admirer Mao-Zédong ou Sankara, à pleurer Malcom X, à idolâtrer Che Guevara, moi je m’arroge le droit de leur préférer Charles Peguy, « Cheik Bachir » Gemayel (2), Roger Degueldre, José Antonia Primo de Rivera et quelques autres héros ou martyrs moins connus.

L’an dernier, la députée de gauche Danièle Obono nous invitait à « manger (nos) morts ». Je ne sais pas d’où vient cet appel au cannibalisme nécrophage mais je voudrais qu’on laisse les morts – les nôtres mais aussi ceux des autres – reposer en paix, nous leur devons bien ça !

Or, en ce mois d’avril 2023, la gauche espagnole vient d’exhumer le corps de José Antonio Primo de Rivera du monument de « Valle de los Caídos ». Ces salauds ne respectent rien !

En France, peu de gens connaissent le parcours de José Antonio, je vais donc résumer sa vie :

José Antonio Primo de Rivera, né le 24 avril 1903 à Madrid, était le fils aîné du général Miguel Primo de Rivera, chef du gouvernement entre 1923 et 1930, sous le règne d’Alphonse XIII.

Elève brillant, il est licencié en droit en 1922. L’année suivante, à l’âge de vingt ans, il est reçu aux examens du doctorat. En 1923-1924, il fait son service militaire comme lieutenant de cavalerie.

Avocat en avril 1925, inscrit au barreau de Madrid, il ouvre son propre cabinet et est très vite reconnu pour son talent. Le doyen des avocats de Madrid, Francisco Bergamín, dira lors d’un procès :

« J’ai dit en saluant ce jeune avocat que nous avons écouté avec tant de plaisir, qu’il était un véritable espoir ! Je rectifie, messieurs les magistrats, et j’affirme qu’aujourd’hui, nous avons entendu une véritable gloire du barreau espagnol. C’est tout !».

En avril 1930, pour défendre la mémoire de son père, il se lance en politique et participe à la fondation de la « Unión Monárquica Nacional » où il retrouve d’anciens ministres du général Primo de Rivera, dont José Calvo Sotelo (3). En juin 1931, il se présente aux élections dans la circonscription de Madrid. Il explique sa candidature dans un court manifeste :

« Dieu sait bien que ma vocation est d’être parmi mes livres… Mais je serais lâche ou insensible si je dormais tranquillement tandis qu’aux Cortes on continue de lancer des accusations contre la mémoire sacrée de mon père ».

En 1932, accusé de soutenir le pronunciamiento du général Sanjurjo, il est arrêté ; mais, aucune charge ne pouvant être retenue contre lui, il est vite libéré. Peu après, il fonde avec l’aviateur Julio Ruiz de Alda le « Movimiento Sindicalista Español », qui sera l’embryon de la Phalange.

 À partir de 1929, il rédige des articles politiques dans diverses revues. En mars 1933, il écrit sous pseudonyme « Vers un nouvel État ». Il y critique l’esprit nihiliste de « l’État libéral qui ne croit en rien, ni même en son destin propre, ni même en soi-même » et en appelle à un État nouveau qui serait au service de « l’unité et de la patrie comme totalité historique ».

Le 29 octobre 1933, José Antonio Primo de Rivera fonde la Phalange Espagnole, dont il présente le programme au « Teatro de la Comedia » à Madrid. Il y critique

« le libéralisme destructeur de l’unité spirituelle des peuples qui apporte l’esclavage économique ».

Il se livre à une charge contre le socialisme qui « proclame le dogme monstrueux de la lutte des classes…et amène la désagrégation, la haine, la séparation, l’oubli de tout lien de fraternité et de solidarité entre les hommes. » Et il appelle donc à reconstruire « l’unité totale de la patrie pour que l’Espagne retrouve le sens universel de sa culture et de son histoire ».

Le 19 novembre 1933, il est élu député de la circonscription de Cádiz. Il sera alors le seul représentant de la Phalange. Il siège comme indépendant à l’Assemblée des Cortes. 

Peu de temps après, le 15 février 1934, la fusion du mouvement avec les « Juntas de Ofensiva Nacional-Sindicalista » fondées par Onésimo Redondo et Ramiro Ledesma Ramos donnera naissance à la « Falange Española de las JONS ». Le texte en 27 points du programme du nouveau mouvement, est publié le 30 novembre 1934. Il affirme, entre autres, le projet d’un « État national-syndicaliste qui organisera corporativement la société espagnole » tout en « répudiant le système capitaliste et le marxisme ». Il « incorpore le sens catholique – de glorieuse tradition et prédominant en Espagne – à la reconstruction nationale ». Le sens du raccourci et le manque d’honnêteté intellectuelle de certains historiens engagés leur font cataloguer la Phalange parmi les mouvements fascistes. José Antonio était pourtant très clair quand il déclarait, en décembre 1934 : « La Falange Española n’est pas un mouvement fascisteelle développe chaque jour ses caractères propres… ». De plus, « La Falange Española » était un mouvement foncièrement catholique.

Robert O. Paxton - Babelio

Robert Paxton (4) souligne trois caractères distinctifs de la Phalange :

« Le premier caractère est sa ferveur catholique…Le deuxième est l’origine sociale élevée et l’excellente éducation de José Antonio Primo de Rivera…Enfin, le fascisme resta faible en Espagne, car le conservatisme catholique occupait la plus grande partie de l’espace politique disponible… »

Battue aux élections législatives du 16 février 1936, la Phalange est déclarée hors la loi par les Républicains espagnols à la suite de la tentative d’assassinat, le 12 mars 1936, de Luis Jiménez de Asúa, par des étudiants du « Sindicato Español Universitario ». Précisons que cette tentative était la réponse du berger à la bergère à l’assassinat, deux jours plus tôt, de deux étudiants en droit,  un Phalangiste et un Carliste, dans une Espagne (déjà !) livrée à la terreur rouge.

 Le 14 mars, Primo de Rivera est emprisonné à la prison Modelo de Madrid avec d’autres dirigeants du parti. Il est emprisonné pour « détention d’armes illégale » : on a trouvé trois pistolets (ou révolvers ?) chez lui. Dans un pays soumis à l’anarchie où tout le monde était armé, il fallait oser !

Le 5 juin 1936, il est transféré à la prison d’Alicante, cette prison qui sera sa tombe.

De sa cellule, il continue à diriger la Phalange, rédige des circulaires et donne ses consignes.

Alors que bruissent des rumeurs de coup d’État, sa circulaire du 24 juin 1936 dit ceci :

 « Tout chef, quel que soit son rang, qui fera des pactes locaux avec des éléments militaires ou civils, sans l’ordre exprès du chef national, sera immédiatement expulsé de la Phalange… »  

La veille du soulèvement militaire, le 17 juillet 1936, il publie un dernier manifeste où il écrit :

« Nous rompons aujourd’hui ouvertement avec les forces ennemies qui tiennent la patrie prisonnière. Notre rébellion est un acte de service pour la cause de l’Espagne. » Et il conclut par cet appel : « Travailleurs, agriculteurs, intellectuels, soldats, marins, gardiens de notre patrie : secouez votre résignation devant le tableau de son effondrement et venez avec nous pour une Espagne une, grande et libre. Que Dieu nous aide. ¡ Arriba España ! ».

Dans la nuit du 22 au 23 août 1936, son frère cadet, Fernando (1908 – 1936), également incarcéré en mars 1936 à la prison Modelo de Madrid, est assassiné par des miliciens anarchistes qui avaient pris le contrôle des lieux, en même temps qu’une trentaine de détenus, parmi lesquels Julio Ruiz de Alda (cofondateur de la Phalange en 1933).

Le 17 novembre 1936, José Antonio est jugé pour rébellion militaire, assurant lui-même sa propre défense, celle de son frère Miguel et de la femme de ce dernier. Après un simulacre de procès joué d’avance, il est condamné à mort par un tribunal populaire. Il est exécuté trois jours plus tard, fusillé à 6 h 20 du matin, le 20 novembre, dans la cour de la prison d’Alicante.

Francisco Largo Caballero devait déclarer : « l’exécution de Primo de Rivera fut un motif de profond dégoût pour moi, et je crois pour tous les ministres du Cabinet.

…Quand nous reçûmes un télégramme nous informant que Primo de Rivera avait été fusillé à Alicante…Je me refusais à ratifier la nouvelle, afin de ne pas légaliser une action réalisée à l’encontre d’une procédure que j’avais moi-même imposée dans le but d’éviter les exécutions motivées par passion politique. ». Ce n’est jamais qu’une façon habile de se dédouaner d’un crime !

Selon l’historien Antony Beevor, « les tentatives de délivrer José Antonio n’aboutirent pas, une première fois le jour du soulèvement, puis le jour suivant … José Antonio fut exécuté rapidement par les autorités locales le 20 novembre, pour parer au cas où le Conseil des ministres qui devait se réunir ce jour-là réduirait la sentence à la prison à perpétuité »

Ramiro Ledesma Ramos, fondateur des JONS, avait été exécuté le 29 octobre 1936 à Madrid, c’est donc le triumvirat historique de la « Falange Española de las JONS » – Primo de Rivera, Ruiz de Alda, et Ledesma Ramos – qui fut éliminé par les Républicains durant les premiers mois de la guerre civile. Trois crimes de guerre qui ne semblent pas émouvoir les historiens de cette période !

Notons que selon Stanley G. Payne (5), peu suspect de sympathie pour la Phalange : 

« C’est la gauche espagnole qui est responsable de la première effusion de sang…Les assassinats (de Phalangistes) ont commencé dès janvier 1934… ».

La « Falange Española Tradicionalista y de las Juntas de Ofensiva Nacional Sindicalista » devient parti unique du régime par un décret du général Franco en avril 1937.

Primo de Rivera sera le principal martyr du Franquisme. À la fin de la guerre civile, son corps est exhumé pour être enterré, le 30 novembre 1939, dans la basilique du monastère de l’Escorial.

Puis, en 1959, sur ordre du Caudillo, il est exhumé, pour être inhumé dans la basilique Sainte-Croix, au « Valle de los Caídos ». Par décret du 18 juillet 1948, Franco décerna à titre posthume à José Antonio, le titre de Duc, auquel fut ajoutée la dignité de Grand d’Espagne.

Sous Franco, son nom a été donné aux avenues de presque toutes les villes d’Espagne (6).

Clin d’œil de l’histoire, Le « Caudillo » est également mort un 20 novembre : le 20 novembre 1975, soit 39 ans plus tard. Il reposait au « Valle de los Caídos » près de José Antonio.

Mais la gauche au pouvoir ne souhaitait pas l’oubli et la réconciliation du peuple espagnol.

Au cours des trois dernières décennies, les socialo-communistes ont exigé qu’on exhume les sépultures de Primo de Rivera et de Franco du « Valle de los Caídos ».

On a commencé par détruire les statues.  La dernière statue de José Antonio a été démontée en mars 2005 à Guadalajara. On avait détruit l’ultime statue équestre du « Caudillo » à Madrid, une semaine auparavant. Mais mettre à bas les statues ne suffisait pas à ces charognards-revanchards, il leur fallait aussi déterrer les morts, comme l’ont fait les sans-culottes, entre août et novembre 1793, en saccageant et en pillant les sépultures de nos Rois, en la basilique de Saint Denis.

Le 24 août 2018, le gouvernement socialiste votait un décret qui autorisait l’exhumation de la dépouille de Franco. Le 24 septembre 2019, la Cour Suprême espagnole autorisait l’exhumation du corps du Caudillo. Il est inhumé dans le cimetière du Pardo, le 24 octobre 2019.

José Antonio reposait encore au « Valle de los Caídos », mais les nécrophages ont fini par avoir la peau de celui qu’ils avaient tué une première fois le 20 novembre 1936.

Entre temps, ces négationnistes ont fait débaptiser la « Bandera Franco » pour faire oublier que c’est le commandant Franco qui commanda la première « Bandera », unité d’élite inspirée par notre Légion Étrangère. Je suppose que le « devoir de mémoire » est un concept de droite ?

Après la guerre d’Espagne, certains auteurs ont reproché à Franco d’avoir trahi l’esprit de la Phalange pour complaire à l’« Opus Dei ». C’est – une fois de plus ! – une vue simpliste et réductrice du Franquisme. José Antonio Primo de Rivera était un poète, un idéaliste, un romantique ; Franco, lui, était un officier respecté pour son courage, mais c’était aussi, c’était surtout, un pragmatique.

Dans une Espagne meurtrie par plus de trois années de lutte fratricide, il est arrivé à fédérer les droites (carliste, catholique et phalangiste), il a sauvé le Catholicisme en Espagne et a évité à son pays d’alourdir la facture de la deuxième guerre mondiale, lors de son entrevue avec Adolf Hitler, à Hendaye, le 23 octobre 1940. Rendons-lui au moins cette justice !

Finalement, je crois que je vais quand même lever mon verre, fredonner « Cara al sol », et crier « ¡ Arriba España ! »  à la mémoire du Caudillo et de  José Antonio.

Là-bas, « tras los montes, tras los pirineos » je présume que mon ami Juan-Carlos, fils d’un officier franquiste (et officier lui aussi) fera de même.                                                                                                                          

Éric de Verdelhan

26 avril 2023

1)- Hymne de la Phalange. José Antonio Primo de Rivera est l’auteur des paroles de « Cara al sol », hymne composé en décembre 1935, sur une musique de Juan Tellería.

2)- Bachir Gemayel (بشير الجميل), fondateur des milices chrétiennes libanaises, assassiné le 14 septembre 1982, juste après avoir été élu président de la République du Liban.

3)- José Calvo Sotelo : homme politique, monarchiste, assassiné par les Rouges le 13 juillet 1936.

4)- Rappelons ses écrits, toujours à charge, contre le gouvernement de Vichy.

5)- « Histoire du fascisme espagnol » de Stanley G. Payne ; Editions Ruedo Ibérico ; 1965.

6)- Il en demeurait encore 373 dans les municipalités du pays en 2015.

5 Commentaires

  1. IL fallait faire ce rappel ainsi que des illogismes politiques passionnels ou interresses et ce coté meurtrier absurde de la guerre:Je ne connaissais pas ce primo de rivera mais j’avoue que ses principes que vous citez ne m’auraient pas deplu.et que franchement il ne meritait pas cette mort cruelle..C’est vrai que les gauchos préfèrent les assassins et délinquants en sommeil en leur donnant si possible une excuse presque en guise de bon à valoir.Vous citez le lieutenant degueldre fusillé apres le putsch d’alger et qui m’a ravivé un triste souvenir.Il y a cependant des alliances curieuses dans le NAZISME qui est la compression de ” national socialisme”: FRANCO , mussolini,et le japon.Allez comprendre le pourquoi d’alliances d’aspect parfois antinomiques.Quelle différence profonde y a t’il entre communisme et socialisme.Le NAZISME est du socialisme perverti par l’envie de pouvoir, tout comme le communisme perverti de staline.L’idéologie de l’assassinat de masse n’est pas ma tasse de thé.Pour en revenir à prima de rivera, ce devait être un personnage humain et valeureux:il y en a peu .Tous ces gens reflechis et désireux de principes discutés dans notre monde ne font pas long feu dans n’importe quelle partie du globe (Kennedy ,luter king ,yitzhac rabin,yasser arafat etc )IL y a une différence entre tuer pour se défendre et tuer par vice et addiction de pouvoir.J’ai excusé de gaulle qui néammoins a appliqué la loi militaire : cependant il n’etait peut être pas necessaire de se sentir obligé de tuer le LIeutenant degueldre.:C’est l’évènement qui a marqué le plus ma memoire d’enfant à l’époque.: La guerre devrait être l’absolue dernière option à condition de s’y préparer. /IL vaut mieux etre craint.
    Tout cela pour dire que ces grands chefs vénérés finissent un jour par ne plus rien maitriser: Faut pas se prendre pour DIEU car DIEU qui a créé l’homme à son image finalement n’est pas tres beau par certains égards.

  2. Merci, monsieur de Verdeilhan, pour cette lettre admirable. Vous avez tout dit… en tant que pied-noir de la cinquième génération et de par mon sang en partie espagnol, je suis totalement en accord avec vous. Et votre comparaison avec les tueurs de la maudite révolution française est parfaitement justifiée. Qui nous délivrera du mal ???

  3. Alain, vous avez tout dit ! que pourrais-je ajouter sinon que je suis entièrement d’accord avec vous ?
    Vous vous souvenez certainement encore des concerts de casseroles commme d’autres moments beau plus terribles ! mais l’Alégrie Française a été vendue pendant que nous courions encore le djebel ! et ce reproche que je fais à de Gaulle ne me quittera jamais ; j’ai pourtant 86 ans ! Bien à vous. Et pour ne pas emplolyer la même finale que Eric ddans sa ré^ponse à votre mot je dirai : Deus Vult (car je suis Templier)

  4. Merci Monsieur de Verdelhan pour nos morts, qui ne peuvent plus se défendre : Lieutenant Roger Degueldre, Colonel Jean Marie Bastien-Thiry, Sergent Albert Dovecar, Claude Piegst, Colonel Pierre Jeanpierre, Moines de Tibhirine, et tant d’inconnus oubliés … j’ai toujours une pensée pour notre médecin de famille le Docteur Jean Massonat abattu le 26 mars 1962 par des troupes française alors qu’il portait secours à des victimes de la fusillade. Toujours très fier d’être un Criminel contre l’humanité…

    • Je suis en communion de pensée avec vous. Pour moi l’Algérie française est une plaie qui ne cicatrisera jamais. Semper fidelis.

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