PAS UNE « MAUVAISE GESTION », MAIS UN « PILLAGE ORGANISÉ » (Pierre Duriot)

 

Après le Covid et la guerre en Ukraine, la tromperie du dérapage budgétaire arrive sur la table, ce gouvernement ayant choisi la sidération permanente comme politique, en forme d’ingénierie sociale, ne laissant aucun répit dans les angoisses, aucun espoir et aucune perspective fiables pour l’avenir de nos concitoyens. L’enjeu du jour est de nous faire croire que le gouvernement a fait tout ce qu’il a pu pour préserver les finances, alors que c’est exactement le contraire, il a tout fait pour qu’elles dérapent. La France est dans les pires pays d’Europe pour la tenue de ses finances et cela n’est en aucun cas dû au hasard, le président Macron veille sciemment à ce que les finances s’effondrent et il s’y prend de plusieurs manières, le tout avec une parfaite visibilité, il ne se cache même pas, il n’en a cure et de toute façon : tout passe. Et d’accuser le financement du chômage, dont aucune étude sérieuse ne montre qu’il plombe le budget, histoire de faire porter aux précaires le chapeau d’une gabegie organisée au plus haut niveau.

  •  Il pratique le transfert massif d’argent public vers des intérêts privés. On peut noter, là encore, plusieurs méthodes. Le recours permanent à des cabinets de conseils privés, de ses amis, sans la moindre concertation et pour effectuer un travail que des fonctionnaires savent parfaitement mener. Avec parfois, quelques pages copiées et collées de précédents rapports et refacturées des dizaines de milliers d’Euros. Le prétexte de la « transition écologique » pour subventionner grassement des fabricants d’éoliennes par exemple et des installations off-shore qui absorbent des dizaines de milliards. Une obligation faite à EDF de vendre son courant à perte à des actionnaires privés, qui revendent au prix fort et avec de juteux bénéfices, c’est à dire, la création d’intermédiaires gourmands et parfaitement inutiles, à nos frais. Le procédé est le même avec les autoroutes, certains ouvrages d’art, bâtis avec de l’argent public et confiés à des sociétés privées, qui réalisent des bénéfices à deux chiffres, quand ce n’est pas plus de 20 %. Il aide l’Ukraine, financièrement, dans une guerre qui aurait largement pu être évitée par la diplomatie, mais qui sert de prétexte, sur la durée pour, elle aussi, pour un transfert massif d’argent public. On n’a pas de vrai suivi des sommes colossales données à ce pays et on sait déjà que plus de 15 milliards auraient été détournés.
  • Macron utilise aussi le don pur et simple, par le financement de projets à l’étranger, des plantations d’arbres et Afrique, l’aide à la formation ou l’entreprise dans des pays pauvres, ou encore dernièrement, un projet écologique au Brésil, au prétexte sans doute, d’arriver à fourguer des Rafale, rien n’est moins sûr.
  • Mais tout cela n’aurait pas suffi. Une pandémie montée de toutes pièces, des confinements totalement inutiles, ont permis de mettre les entreprises en difficulté, de leur proposer des PGE et de laisser filer les déficits, au nom d’un « quoi qu’il en coûte », au prétexte d’une guerre imaginaire, contre un virus qui a aujourd’hui disparu, comme par enchantement. Et les faillites d’entreprises petites et moyennes atteignent des sommets, comme prévu. Catherine Vautrin, la Ministre concernée, expliquait jeudi, que le chômage de masse était un fléau… curieux, il se disait que la réduction du chômage était justement la réussite de ce président là… faudrait savoir ?
  • Le narratif carbone, totalement fallacieux, battu en brèche par de nombreux scientifiques, qui montrent, preuve à l’appui, que le taux de carbone a été bien plus élevé, par le passé et avant toute ère industrielle. Ils n’ont pas droit à la parole et le narratif carbone sert de prétexte à une folle augmentation des taxes sur les carburants fossiles, avec obligation aux automobilistes de se plier à l’achat de voitures électriques, peu au point et surtout totalement traçables et réglables à distance. L’occasion encore de verser des primes onéreuses pour fourguer un mauvais produit, aux frais de la nation. Et de régenter déplacements, train de vie, loisirs, de maintenir un peu plus la tête sous l’eau aux petites entreprises dont on veut la liquidation, au bénéfice exclusif des grands groupes transnationaux.
  • Il pratique encore le transfert technologique, comme la technologie des hélicoptères, donnée à l’Inde, celle des sous-marins, donnée au Brésil, ou celle des chars de combat, donnée à l’Allemagne. Ca, plus la vente de nos fleurons industriels, ce qui fait que la France se prive de ses marchés à l’export et se voit même concurrencée sur ses marchés par ses propres produits, qui ne lui appartiennent plus.
  • Enfin, le chaos migratoire organisé à nos frais, avec des populations au mieux ineptes, au pire, délinquantes, qui dans de grandes proportions, ne travaillent pas, ne cotisent pas, sont entièrement à la charge de la population française, pour de très longues années probablement, rien ne disant que leur progéniture pléthorique sera plus active. Par contre, on les soigne gratuitement, là où Bruno Le Maire explique que la santé, pour les Français, ce ne sera plus « open-bar », tandis que l’hôpital public s’effondre sans que rien ne soit vraiment entrepris, puisque justement, il faut qu’il s’effondre.
  • On peut ajouter tout un volet opaque de financement de commissions diverses de « réflexion », qui servent à caser des amis, des subventions à des associations plus ou moins actives et parfois contre la main qui les nourrit, comme les associations pro-migrants, des détournements plus ou moins mis au jour, un laisser-aller ostensible sur les fraudes sociales massives et on en passe…

Macron a été sur tous les fronts, avec violence, pour que justement le budget dérape et il s’agissait bien pour lui et sa clique, d’un objectif inavoué, dans quel but ? Liquider, ou finir de liquider, au nom du remboursement de la dette, ce qui reste de services publics et plus loin, ce qui reste d’État, pour livrer le pays aux diktats de Bruxelles, qui se fera fort de redresser les finances avec des mesures drastiques qui consisteront à réduire les avantages des Français et à les obliger à se placer sous la coupe d’une instance supranationale. En quelques mots, nous forcer à devenir une région européenne sans âme nationale, sans Histoire et sans culture. Il ne s’est d’ailleurs jamais caché vraiment d’un tel objectif. Le prochain épisode en gestation est celui d’un état de guerre permanent, qui va justifier les réquisitions, dûment inscrites dans la dernière loi de programmation militaire, l’envoi de troupes au sol, prélevées sur les populations, de gré ou de force, l’entrée, par la réquisition dans une économie de guerre, la ponction peut-être, sur les épargnes des Français et la spoliation immobilière, sur ce dernier point, il ne s’est jamais caché non plus. On se demande comment et pourquoi l’opposition ne voit pas ce qui est pourtant visible, car étalé au grand jour et pourquoi personne, dans ceux qui en auraient les moyens, n’arrête ce processus mortifère.

http://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

Pierre Duriot
Porte-parole du RPF

29 mars 2024 

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