TRANSITION DE GENRE (LA FACE CACHÉE)… (Valeurs Actuelles)

La mode Woke et le lobby LGBT+++ ont accouché (entre autres) d’un avatar dont on a du mal à imaginer – à défaut de l’espérer – qu’il a un quelconque avenir. À force de demander aux petits garçons et aux petites filles, dès leur plus jeune âge, et parfois même dans le cadre scolaire, s’ils se sentent bien dans leur sexe de naissance, il était difficilement évitable que ce qui est en voie de banalisation sous l’appellation de “transition de genre” ne devienne une opération presque naturelle.

Il ne s’agit pas de nier ici ce genre de mal-être, qui touche peut-être une fraction minime des groupes humains, mais plutôt de ne pas donner une publicité massive à ce qui reste une exception, et surtout à ne pas inciter des jeunes hommes et des jeunes femmes à subir des transformations physiques – pour ne pas parler de mutilations – la plupart du temps irréversibles, qui auront souvent des conséquences psychologiques irrémédiables tout au long de leur vie.

On commence à en savoir un peu plus sur les conséquences terribles de ces opérations dites de “transition de genre”, et l’hebdomadaire “Valeurs Actuelles” a rédigé un article que nous soumettons à la réflexion de nos lecteurs. S’il pouvait dissuader un seul jeune de passer à l’acte, il aurait sans doute atteint son objectif.

MLS    

29 décembre 2022

 

 

« J’AI FOUTU MA VIE EN L’AIR »

Depuis quelques mois, de tels aveux, douloureux, font florès sur internet et dans les médias. Certaines personnes qui, fièrement, annonçaient il y a plusieurs années leur transition de genre sur les réseaux sociaux ou à la télévision sont de retour sous les feux de la rampe. Mais cette fois, c’est pour témoigner leur regret.

En effet, nombre de ces repentis comprennent que les changements corporels qu’ils ont subis en prenant des hormones du sexe opposé sont irréversibles : « Il est trop tard pour revenir en arrière ». L’amertume est encore plus grande lorsqu’ils sont allés jusqu’à l’opération et constatent l’ampleur des mutilations : « Je ne récupérerai jamais mon pénis ». Mutilations qui entraînent généralement la stérilité : « Je n’aurai plus jamais d’organes sexuels fonctionnels ». Le sentiment d’avoir été trompé par le corps médical. À ce constat amer, s’ajoute parfois le sentiment d’avoir été dupé par les médecins. Ainsi de « Shape Shifter », une femme transgenre – née avec un sexe d’homme, mais se sentant femme – se présentant sur Twitter comme un « survivant des soins de santé transgenres expérimentaux ». Sur YouTube, Shape Shifter explique regretter toutes ses opérations : « Je me rends compte maintenant que j’ai toujours été un homme ». Bien qu’il se grime et se vêt toujours comme une femme. Aujourd’hui, ce repenti est non seulement stérile, mais il souffre d’infections régulières : « J’ai l’impression d’avoir subi une expérimentation sociale et médicale », confie-t-il dans l’une de ses vidéos. Et d’ajouter : « J’aurais aimé qu’on me dise qu’en réalité, on avait pas les moyens de faire de moi une femme ». Un sentiment répandu chez les dé-transitionneurs, estimant avoir été trop peu informé des conséquences de ce processus de transition.

Lui aussi estime avoir été floué : Chris Beck, un homme ayant servi dans la Navy pendant vingt ans, ayant combattu en Irak et en Afghanistan, avant de devenir Kristin Beck en 2013. « J’ai été utilisé par des gens qui en savaient bien plus que moi. Ils savaient ce qu’ils faisaient, pas moi », se désole-t-il à présent. Toutefois, Chris Beck ne fuit pas devant ses responsabilités. S’il a conscience d’être le principal artisan de son malheur, il pointe les défaillances du système médical américain : « J’ai détruit ma vie. Je ne suis pas une victime, je me suis fait ça moi-même, mais j’ai été aidé », a-t-il dénoncé sur Fox News début décembre.

DES MODIFICATIONS CORPORELLES IRRÉVERSIBLES

Selon ces dé-transitionneurs, les médecins sont notamment coupables de minimiser les conséquences de ce processus médical lourd. Le fait est que la prise de bloqueurs de puberté et d’hormones du sexe opposés sont loin d’être anodines ou réversibles.

Ces hormones, qui doivent être prises à vie, affectent l’apparence physique, les émotions et la santé. En ce sens, le témoignage de Sarah Eliz Har, une jeune Américaine ayant effectué une transition de genre quand elle avait quinze ans, est dramatiquement éclairant. Sur Youtube, elle raconte les effets de la prise d’hormones masculines : « La testostérone a de nombreux effets. On ne peut pas faire le tri parmi eux. On commence par perdre ses cheveux, on gagne en pilosité, le visage se couvre d’acné, puis change, etc. ».

Autre conséquence irréversible : la mue. Elle qui aimait tant chanter en sait quelque chose. Le pire étant que toutes ces modifications corporelles irréversibles ont été rendues possible après un simple rendez-vous d’une dizaine de minutes avec un médecin dans une clinique pour enfant. Une ordonnance plus tard, la vie de Sarah Eliz Har a été bouleversée à jamais.

UNE CHAÎNE DE RESPONSABILITÉ

Les dé-transitionneurs fustigent encore la légèreté de médecins qui ne s’attardent pas sur la santé mentale de leurs patients. Shape Shifter évoque ces psychologues qui n’ont pas pris en compte ses traumatismes d’enfance. Il explique ainsi avoir grandi dans un pays de l’Europe de l’Est, où être un garçon efféminé, comme lui, était très mal vu.

Même sentiment pour Sarah, garçon manqué pendant l’enfance, qui répugnait à être « regardée comme une fille » au moment de la puberté. Personne à l’époque pour lui rappeler que ce type de sentiment, pour désagréable qu’il soit, n’a rien d’extravagant lors de l’adolescence, période de construction identitaire, de changements corporels et psychologiques. Nenni. Les médecins ont préféré « l’affirmer », c’est-à-dire la conforter dans sa croyance d’être en situation de dysphorie de genre (situation de détresse provoquée par un sentiment d’inadéquation entre son sexe biologique et son identité de genre), et ce alors qu’on lui avait précédemment diagnostiqué une dépression chronique.

Pour Chris Beck, les gens devraient « résoudre leurs traumatismes d’enfance et autres problèmes psychologiques » avant de s’engager dans un parcours de transition.

Selon les dé-transitionneurs, les médias détiennent également une part de responsabilité dans ces drames humains. De fait, le discours médiatique, spécifiquement aux États-Unis, fait souvent la part belle aux activistes trans.

Ce que déplore Oli London, un influenceur britannique connu pour avoir subi plus d’une dizaine d’opérations chirurgicales afin de ressembler à un chanteur à succès coréen. Défiguré par ces multiples interventions, Oli London dénonce l’omniprésence de cette idéologie trans : « Est-ce surprenant que des adolescents veuillent changer de genre quand ce discours est normalisé dans les écoles ? » Transfuge woke, l’influenceur condamne désormais cette idéologie qui met en avant la transition.

UN PHÉNOMÈNE DE CONTAGION SOCIALE

Si salutaire soit-elle, cette prise de conscience arrive, hélas, trop tard. Les dé-transitionneurs ont le sentiment, sans doute justifié, d’être livrés à leur propre sort. Les mêmes médecins qui ont encouragé ces personnes à transitionner « ne veulent plus rien avoir à faire avec nous », déplore Sarah Eliz Har – ce qui reviendrait à admettre une erreur de diagnostic. Quant à la communauté LGBT, elle n’est d’aucun secours pour ces repentis. Ces derniers étant souvent perçus comme des traîtres à la cause.

Certes, la situation en France n’est pas aussi dramatique que celle du monde anglo-saxon. Toutefois, le phénomène de la détransition n’épargne pas l’hexagone. Ainsi du témoignage de Clément, ex femme transgenre (née avec un sexe d’homme), que VA+, le média vidéo de Valeurs actuelles, a recueilli il y a un an. Alors étudiant à Paris, le jeune homme, fragile, se convainc qu’il est une femme au contact de militants LGBT. Des associations militantes le mettent rapidement en lien avec un psychologue “trans-friendly”. Toujours sur les conseils de ses camarades militants, Clément prend un rendez-vous avec un endocrinologue. Au terme de l’examen, le praticien lui prescrit des œstrogènes. Tout ça goupillé en moins de six mois. C’est dire l’importance de ce phénomène de contagion sociale.

Indépendamment de leur cas personnel, les dé-transitionneurs, qui demeurent une minorité, prennent surtout la parole pour protéger le jeune public de ces dérives. « Est-ce que les gens savent que c’est le même traitement utilisé pour procéder à la castration chimique des pédophiles ? », interroge Sarah Eliz Har. Peut-être les candidats à la transition y songeraient-ils à deux fois s’ils étaient davantage renseignés. Pour Chris Beck, c’est la seule solution si l’on veut éviter demain un « gigantesque drame médical et humain ».

(Article signé Pauline Darrieus, paru ce jour dans l’hebdomadaire Valeurs Actuelles)

29 décembre 2022

 

5 Commentaires

  1. Si les médias commençaient par s’abstenir de faire écho à toutes ces manifestations LGBT++PNGZ et autres ” en-philes ” qui reflètent d’avantage la déchéance humaine plutôt que l’évolution. Et si le sinistre de la Merducation Racionale n’ouvrait pas tout grand les portes des écoles maternelles, élémentaires et primaires aux promoteurs de ces folies genre Coffin, de Haas et autres jobards de la même veine…

  2. En 2023, nous allons continuer et développer notre mission de réinformation.
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  3. Phénomène de mode pris à la légère comme une expérience à tenter pour certains et qui se révèle gravissime pour ceux qui ne sont pas convaincus. Quelle déchéance ! Mais pourquoi les plaindre, si ce n’est pour tomber dans le piège des mous du cerveau manipulables à souhait.

  4. Ben, tout çà c’est tout normal dans des sociétés où un Président de” la Gueuse “ pardon de la République, aurais-je dû écrire, car faut surtout pas croire que nos jeunes ignares en Histoire de France comprennent cette appellation – s’adonne en compagnie de son épouse aux joies festives procurées par de musiciens mâles en bas résilles et talons sur le perron de l’Élysée à l’occasion du 14 juillet ; faudra donc ben s’faire une raison, si ce n’est même une oraison funèbre pour cette Démocratie à bout de souffle qui agit tel un canard à la tête coupée qui continue de courir dans la basse-cour !

    • +100, cependant les français ont le président choisi par une majorité de poulets sans tête, celui qui représente la France s’est encore ridiculisé lors du sport préféré de nos con-citoyens au Qatar ! C’est pitoyable mais que faire ?

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  1. La propagande du transgenrisme – Le blog de Claudine M.

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