FAUT-IL PLUS OU MOINS D’ENFANTS ? (L’Imprécateur)

Sans nous concerter, l’Imprécateur a repris un des thèmes de la newsletter 644 que vous venez de recevoir (si vous êtes abonné) : la chute de la natalité en France. Il y a effectivement une contradiction majeure entre l’intention de promouvoir l’IVG jusqu’à vouloir même en inscrire le droit dans la constitution, tout en prétextant “en même temps”… la chute de la natalité pour promouvoir et développer l’immigration !
Mais le gouvernement des incapables énarques de la Macronie n’est pas à une contradiction près !

Marc Le Stahler
20 février 2023

 

 

LES JEUNES TRAVAILLEURS FINANCENT LES RETRAITES

Après avoir écouté le discours ambigu et sibyllin d’Elisabeth Borne sur la réforme des retraites, on est en droit de se poser des questions sur la connaissance réelle qu’a le gouvernement du dossier. Car, pas une seconde, elle n’aborde la question de la natalité, moyen essentiel du financement des retraites.

Le principe actuel de financement des retraites est fondé sur un prélèvement sur les cotisations des travailleurs. Ces travailleurs sont les jeunes qui devenus vieux bénéficieront à leur tour des cotisations des nouveaux jeunes qu’ils auront fabriqués en fécondant leurs épouses, ou autres “porteuses de vagins” pour parler comme les Wokes. Or, depuis quelques années, il se produit en France un double phénomène : une forte recrudescence des accidents cardio-vasculaires, associée à une chute des naissances.

La thèse de la prolifération des péricardites et myocardites qui serait due aux faux vaccins, mais vrais médicaments géniques expérimentaux (leur nom officiel) à base d’ARNm est controversée. Pourtant, plusieurs études montrent que l’ARNm de laboratoire peut modifier l’ARN et l’ADN naturels de l’organisme, et faire disparaître l’immunité naturelle.

LA MORTALITÉ DES VIEUX ARRANGE LE GOUVERNEMENT

La mortalité accrue des vieux arrange le gouvernement et pour l’accroitre encore, il prépare une loi sur l’assassinat prématuré des vieux, dite loi sur l’euthanasie. Cela lui permet de refuser une demande faite par des députés de droite comme de gauche, aussitôt reclassés dans “l’estrème drouate”. Ils demandaient que pour une fois, s’il faut baisser le montant des retraites comme nous y prépare la réforme, il n’y ait pas que les retraites les plus basses (paysans , ouvriers…) qui soient les plus touchées et que les retraites indécentes de certains hauts fonctionnaires et élus qui dépassent les 200 000 euros par an…

… comme, par exemple les retraites de François Hollande et du millionnaire Jean-Luc Mélenchon qui, par l’effet de cumul de retraites de maire, plus député, plus sénateur, plus président de ceci et de cela, encaissent plus de 30 000 €/mois, soit 360 000  par an !

LE MASSACRE DES BÉBÉS ENCOURAGÉ

Et en même temps, le massacre des bébés jusque dans le ventre de leur mère est encouragé, notamment par l’extrême gauche avec comme porte-drapeau Sandrine Rousseau qui déclare que la grossesse est une forme de mise en esclavage de la femme par le patriarcat masculin. Il faudrait absolument, prétend-elle, greffer aux hommes des ovaires, des trompes de falope, un utérus et un vagin pour réaliser enfin l’égalité homme-femme. Mais bizarrement, elle ne demande pas que l’on greffe systématiquement aux filles des gonades et un bon gros pénis pour qu’elles puissent copuler avec leurs faux porteurs de pénis afin qu’ils connaissent enfin les joies de la grossesse et de l’avortement !

https://videos.doctissimo.fr/grossesse/suivi-de-grossesse/evolution-foetus

Donc, la production de bébés est en chute libre, c’est-à-dire que la production de fournisseurs de travail et d’argent pour les futures retraites est aussi en chute libre.

Était-ce bien le moment d’inscrire dans la Constitution le droit à l’avortement ?

Ce n’est pas que je sois hostile à l’avortement, puisque ma  propre femme a avorté pour raison médicale. Mais la loi sur l’avortement l’autorisait sous conditions : viol, maladie, brutalités et menaces, etc. L’avortement de confort était interdit parce qu’il témoigne d’un manque de maturité de la femme, du style “Je voulais un enfant, mais j’ai changé d’avis”.

Une solution intermédiaire était possible : laisser la grossesse aller à son terme et prendre le bébé dont la femme ne veut plus pour le donner immédiatement à un couple cherchant un bébé à adopter.

Cela apprendrait aux filles à la cuisse légère à réfléchir à un moyen de contraception avant de sortir en espérant être draguées par un mâle bien membré.

ARRÊTONS DE PROMOUVOIR L’ASSASSINAT DES BÉBÉS !

De même, la promotion de l’avortement (voir ci-contre l’évolution du nombre d’IVG) dans la presse féminine devrait être sanctionnée, ainsi que la description de la grossesse comme une maladie honteuse. “Vous aurez un gros ventre qui vous déformera et vous salira” a écrit la revue Elle dans un article paru il y a quelques années. Cela encourage les commandes de bébés à des trafiquants de chair humaine qui les font faire par des esclaves indoues ou africaines fécondées par des injections de sperme venu d’on ne sait qui, et à des prix élevés de plusieurs milliers d’euros ou dollars.

Chez les femmes françaises, la natalité a chuté d’environ 15 000 enfants en 2022 par rapport à 2021. Ce serait du à ce qu’elles font leur bébé de plus en plus tard, vers trente ans, âge auquel leur fertilité spontanée commence à chuter. Mais il est possible que le Covid y soit aussi  pour quelque chose.

La baisse de la natalité est constatée dans le monde entier, à l’exception de l’Afrique, passant de 22 enfants pour mille habitants en 2000 à 17 pour mille en 2022. Les pays les plus touchés en Europe sont l’Italie et l’Allemagne. La mortalité y augmentant, leur population diminue, ce qui attire les migrants.

Les facteurs généralement associés à l’augmentation de la fécondité sont : l’intention d’avoir des enfants, une égalité entre les sexes très élevée ou très faible, la religiosité élevée, la transmission de valeurs entre les adultes et les enfants, le mariage, la guerre, une aide des grands-parents, les aides sociales, une résidence rurale…

Le niveau des revenus et la qualité de l’économie sont des facteurs positifs, mais variables selon les pays. Malgré des économies faibles en général, les pays d’Afrique ont des taux élevés de 6 à 7 enfants par famille, pour en moyenne moins de 2 en Europe.

Ce qui n’empêche pas la population mondiale de s’accroitre. Selon les démographes sérieux, elle va encore grimper pour probablement atteindre en 2100 dix ou onze milliards d’habitants !

Mais le problème n’est pas l’effectif, c’est sa nature. Et ce chiffre global ne donne aucune indication

Il est peu probable que la proportion d’Européens se maintienne, elle va probablement chuter ; celle des asiatiques restera stable et celle des africains, si elle continue au rythme actuel, pourrait doubler. À moins que la clique mondialiste qui voudrait réduire la population mondiale ne trouve le moyen d’y parvenir “par des petites guerres et des épidémies” comme le souhaite le néo-nazi Klaus Schwab dans son livre The Great Reset.

L’Imprécateur

20 février 2023