LA “DICTATURE DOUCE” MODÈLE MACRON
(L’Imprécateur)

Toujours aimable et souriant, excepté quand il réprimande vertement celui ou celle qui conteste quoi que ce soit de ses propos ou de ses actions, ou bien s’emporte et se met à hurler dans un discours, Emmanuel Macron n’en garde pas moins son regard de faucon en chasse, l’œil glacial qui ne cille pas et montre son mépris des “gens qui ne sont rien” ainsi que sa volonté implacable de les réduire au silence.

Il dispose pour cela de tous les moyens d’action et de répression de la présidence et du gouvernement, de la cellule antiterroriste élyséenne au Conseil d’État, en passant par son assemblée de godillots aux ordres qui vote les lois décidées par l’Élysée, que le gouvernement n’a plus qu’à mettre en forme et présenter au Parlement.

Heureusement pour les Français, il n’a pas tous les pouvoirs… Il a à ses ordres tous les organes de l’État, l’Assemblée Nationale, et, pour imprégner le peuple de son idéologie mondialise et multiculturaliste, la presse dite “dominante” (mainstream en globish), mais il n’a ni le Sénat, ni les Réseaux Sociaux qui se servent d’Internet pour ré-informer.

Le Conseil d’État, composé uniquement d’énarques et de rares personnalités civiles, tous désignés par le président et le gouvernement est-il impartial ?

On peut en douter. Son rôle est de conseiller le gouvernement notamment sur les projets de loi. Est-il de décider si un crèche de Noël est un acte religieux ou fait partie de la culture française et européenne ? On peut en douter aussi. Surtout quand il ne dit rien sur la célébration du ramadan par certaines mairies.

La contestation blogueuse met en rage Sa Suffisance. Et Elle a décidé de mettre au pas ou d’écraser pour les faire taire tous ces blogs patriotes qui l’agacent par leurs critiques, leurs jugements et leur insolence. Pour cela, il se sert de la puissance de l’État français pour faire pression sur les GAFAs. Ils contrôlent le Net. L’acronyme “GAFA” désigne quatre des entreprises les plus puissantes du monde de l’Internet (et du monde tout court !) à savoir : Google, Apple, Facebook et Amazon. On peut y ajouter Microsoft, Yahoo, Twitter, Linkedin et d’autres. Les actuels géants sont tous américains. Et tous sans exception se servent de ce que l’on appelle des algorithmes pour décortiquer et analyser tout ce qui passe sur leurs réseaux et en tirer le profil économique, politique, religieux et même sentimental et sexuel de leurs abonnés.

Les GAFA ont deux points faibles : l’obligation de déclarations administratives pour pouvoir exercer leur activité et les gigantesques bénéfices qu’ils réalisent en vendant vos profils à des entreprises commerciales qui vous harcèlent ensuite sur Internet par mails et par téléphone, SMS et appels directs, pour vous amener à acheter leurs produits… quand ils ne les vendent pas eux-mêmes comme Amazon, Apple ou Microsoft.

Actuellement, l’État fait pression sur eux en les menaçant de sanctions administratives et fiscales colossales s’ils ne censurent pas ceux, particuliers, mais surtout blogs patriotes, qui ne respectent pas l’idéologie orwellienne du “politiquement correct” dans la Pensée Unique. Autrement dit, ce que l’État veut que vous pensiez. De sa politique économique et sociale, mais aussi de l’histoire, des migrants, des religions et du sexe.

C’est pourquoi, si vous cherchez à vous renseigner ou à trouver tel site ou telle page que vous pensez intéressante, vous trouvez de plus en plus fréquemment la mention “cette page n’existe plus ” ou “a été supprimée”. Et les blogs patriotes sont tous ou presque menacés d’être censurés, contraints de fermer, de chercher à l’étranger un “hébergeur” assez costaud pour les protéger, ou de basculer carrément dans le “Darknet” ou “Deep Web”, autrement dit la face cachée du Net. Ici, pas de moteurs de recherche comme Google ou Yahoo. Des centaines de milliards de données ne sont pas référencées par ces outils parce que devenues “invisibles”. Ce qui, selon les estimations, représenterait près de 80% des informations circulant sur le Net.

Les “geeks” qui n’utilisent que le deep web et le Darknet n’aiment pas qu’on en parle, et ils ont raison sur le principe, mais ils se font des illusions s’ils pensent que l’État ne paie pas de hackers suffisamment compétents pour y pénétrer et y éplucher les sites.

Il est donc permis de donner les grandes lignes du fonctionnement de ces deux entités cousines. D’autant plus que beaucoup de blogs patriotes seront tôt ou tard contraints de s’y réfugier pour échapper à la censure, aux persécutions et à la dictature hypocrite qui s’installe à pas feutrés en France.

Ne croyez surtout pas que tout le monde la craint et lui soit hostile. Les sondages le disent : plus de la moitié des Français apprécient l’autoritarisme de Macron et ses restrictions des libertés “si c’est pour rétablir l’ordre”. Voyez ses scores de popularité qui remontent au rythme des mesures liberticides et des impôts qu’il n’a jamais eu l’intention de réduire (il y en  aura 4,5 milliards de plus en 2018). Sa popularité monte, comme dans les années 30 celles de Hitler et de Mussolini et dans les années 20 en Russie soviétique celles de Lénine et de Staline. Comme toujours pour les dictateurs en début de carrière.

Certains fichiers sont trop lourds ou trop complexes pour être indexés par les GAFA. Mais plus de 95% de l’information publique ou privée qui circule sur le Net l’est. Beaucoup de gens − et pas seulement les hackers et développeurs − souhaiteraient garder une certaine privatisation de l’information. Mais actuellement, ce n’est pas forcément simple. Car autant il est facile de trouver et d’installer un brouilleur d’adresse IP comme TorBrowser, qui empêche votre localisation, ou un chiffreur comme Proton, autant il est difficile de naviguer dans le Darknet ou le Deep Web si l’on n’a pas une bonne pratique en informatique. Car pour accéder aux pages recherchées, il faut forcement connaître l’adresse. Or, il n’y a pas un moteur de recherches puissant comme Google pour trouver ce que l’on cherche, et le créateur d’un site doit transmettre ses données à ceux qui veulent le joindre.

Il existe heureusement des annuaires, comme Hidden Wikiavec des sites classés par catégories : zqktlwi4fecvo6ri.onion/wiki/index.php/Main_PageHidden Wiki n’est pas un moteur de recherche à proprement parler, mais un wiki qui sert d’annuaire à peu près à jour des “.onion” populaires. Il constitue un bon préambule, mais montre vite ses limites. Lire notamment la page des services commerciaux qui indique les sites validés et les arnaques.

De plus, naviguer dans le Darknet n’est pas sans risque. Son anonymat fait qu’il est aussi utilisé pour des activités illégales : vente de drogue ou de médicaments dangereux sans ordonnance, pédophilie, sexe, armes, organes, etc. et même des “snuff movies”, vidéos ou longs-métrages mettant en scène la torture, le meurtre, le suicide ou le viol d’une ou plusieurs personnes. Dans ces films clandestins, la victime est censée ne pas être un acteur mais une personne véritablement tuée ou torturée.

Donc, attention aux risques. Si vous n’avez aucune raison d’être poursuivi pour avoir visité des pages illégales, vous pouvez cependant être poursuivi pour transactions illégales si vous décidez de faire des achats. À vrai dire le risque est vraiment minime et vous n’auriez pas de chance si vous vous faisiez prendre, mais le risque n’est pas nul, police et gendarmerie travaillent activement à repérer les délinquants.

Le FBI aussi intervient pour fermer certains sites, ici un site vendeur de drogue.

De plus, le Darknet véhicule fréquemment des virus qui y ont été inoculés autant par des organismes d’État que par des personnes mal intentionnées. Si vous y allez par curiosité, assurez-vous que votre anti-virus est à jour.

C’est pourquoi, les blogs de réinformation voudraient ne pas être contraints de se réfugier dans le Deep Web. Seulement, l’État macronien, dans la droite ligne de l’État hollandais qui avait commencé la chasse aux blogs de ré-information, les persécute et restreint chaque jour leur espace de liberté. Pas un n’a échappé à une perquisition, une fermeture, une interdiction arbitraire et illégale d’émettre ou des poursuites personnelles contre un rédacteur. Pendant ce temps, la presse-aux-ordres financée par l’État et les pontes de la finance internationale, peut, comme le font plusieurs journaux de gauche, publier les plus gros mensonges et fausses nouvelles tout en se parant avec ses “décodeurs” d’une vertu usurpée.

Mais il y a pire, parce que plus hypocrites encore : ce sont ces associations soi-disant antiracistes dont le logiciel idéologique est en réalité fondé sur une différenciation raciale nommant des races fortes et des races faibles, des races évoluées et des races incultes, selon la couleur de leur peau. Il y a le “porc” blanc et le “gentil” noir qui ne viole que parce qu’il y est contraint et forcé, le Blanc colonisateur féroce et le pauvre Noir guerrier et esclavagiste mais pardonné parce qu’il fut colonisé il y a plusieurs générations… Ou ces autres associations soi-disant féministes qui, sous prétexte de lutte contre les violences sexuelles, sont en train de tuer par leur extrémisme radical la féminité et la virilité qui font le charme des rapports entre les deux sexes et favorisent l’indispensable renouvellement des générations.

“Les gardiens de la pensée unique multiplient les techniques pour nous enfermer dans la bien-pensance : Il ne se passe plus une semaine sans un procès en sorcellerie pour tel ou tel propos qui aurait “porté atteinte” aux femmes, aux noirs, aux handicapés, aux homosexuels… On surveille son langage de peur de se faire traiter d’“homophobe” ou d’“islamophobe” ! Savez-vous que le décret du 3 août 2017 permet de poursuivre une personne pour injure non publique − donc dans un cadre privé ! − à caractère raciste, sexiste, homophobe, transphobe (sic) ou handiphobe (re-sic) ?” (Boulevard Voltaire). C’est une atmosphère ignoble et nauséabonde d’oppression et de délation que la bien-pensance macronienne installe dans notre pays.

L’Imprécateur