UKRAINE – RUSSIE : L’ÉTAT PROFOND SAVAIT ! (Jean Goychman)

Nous vivons une époque formidable. Tous les événements qui se déroulent sous nos yeux et font l’actualité des médias « mainstream » avaient été prévus. Et pas de deux ou trois jours, ce qui serait une sorte de délai de « fuitage » normal, mais souvent de plusieurs années !

Comme d’habitude, certains diront que je vois le complot partout et je répondrais simplement que les complotistes, qui ne sont d’ailleurs pas ceux qui complotent mais qui dénoncent les complots, ne sont finalement que ceux qui souvent, disent la vérité avec quelques mois d’avance.

L’épidémie du COVID avait été prévue par le rapport de la CIA dès 2005, et la guerre Russo-Ukrainienne avait fait l’objet d’une note de la Rand corporation publiée en avril 2019.
C’est ce que nous retiendrons pour illustrer cet article

 

 


LE PLAN DU DEEP STATE POUR L’UKRAINE

A l’époque , le journal italien « il manifesto » avait consacré un article très documenté sur les différents objectifs de ce projet. Le site « Investig’action », s’inspirant de cet article, indique la séquence et l’ordre dans lequel les différentes actions devraient être entreprises.
Pour commencer, les sanctions économiques destinées à affaiblir l’économie russe. Pour ce faire, il faut conduire les pays de l’Union Européenne à diminuer leurs importations venant de Russie, au profit des produits américains :

« Avant tout, stipule le plan, il faut attaquer la Russie sur son flanc le plus vulnérable, celui de son économie fortement dépendante de l’exportation de gaz et de pétrole : à cet effet on va utiliser les sanctions commerciales et financières et, en même temps, faire en sorte que l’Europe diminue l’importation de gaz russe, en le remplaçant par du gaz naturel liquéfié étasunien »

Belle anticipation, vous en conviendrez.

Succède à cela une campagne d’intimidation destinée à augmenter la pression mise par l’OTAN sur la Russie. Il s’agit de réarmer les pays européens membres de l’OTAN avec des moyens défensifs qui rappellent étrangement la guerre froide :

« Dans le domaine militaire il faut opérer pour que les pays européens de l’OTAN augmentent leurs forces dans une fonction anti-russe. Les USA peuvent avoir de hautes probabilités de succès et de forts bénéfices, avec des risques modérés, en investissant majoritairement dans des bombardiers stratégiques et des missiles d’attaque à longue portée dirigés contre la Russie. Déployer en Europe de nouveaux missiles nucléaires à portée intermédiaire pointés sur la Russie leur assure de fortes probabilités de succès mais comporte aussi de grands risques. En calibrant chaque option pour obtenir l’effet désiré – conclut la Rand – la Russie finira par payer le prix le plus haut dans la confrontation avec les USA, mais ceux-ci et leurs alliés devront investir de grosses ressources en les soustrayant à d’autres objectifs ».

Ceci devait être complété par des livraisons d’armes « létales » à l’Ukraine :

« Dans le cadre de cette stratégie – prévoyait en 2019 le plan de la Rand Corporation – “fournir des aides létales à l’Ukraine exploiterait le plus grand point de vulnérabilité extérieure de la Russie, mais toute augmentation des armes et du conseil militaire fournis par les USA à l’Ukraine devrait être attentivement calibrée afin de provoquer les coûts pour la Russie sans provoquer un conflit beaucoup plus ample dans lequel la Russie, à cause de la proximité, aurait des avantages significatifs” ».

C’est probablement là que la guerre s’est jouée. Vladimir Poutine ne pouvait ignorer ce plan, d’autant plus qu’une délégation de l’OTAN avait été reçue à Kiev le 31 octobre 2019.

Trois jours avant le début du conflit, le gouvernement ukrainien avait demandé une révision du protocole de Budapest de 1994, qui stipulait que l’Ukraine ne pouvait détenir sur son sol des armes nucléaires et qu’en contrepartie son intégrité territoriale était garantie par la Russie.

Les conditions étaient réunies pour le début des opérations militaires :

« Prise dans l’étau politique, économique et militaire que les USA et l’OTAN resserraient de plus en plus, en ignorant les avertissements répétés et les propositions de négociations de la part de Moscou, la Russie a réagi avec l’opération militaire qui a détruit en Ukraine plus de 2 000 structures militaires réalisées et contrôlées en réalité non pas par les gouvernants de Kiev mais par les commandements USA-OTAN. L’article qui, il y a trois ans, rapportait le plan de la Rand Corporation se terminait par ces mots : « Les “options” prévues par le plan ne sont en réalité que des variantes de la même stratégie de guerre, dont le prix en termes de sacrifices et de risques est payé par nous tous”.    

QUI SERA LE GAGNANT ?

Ce plan a réussi au delà de toute espérance, mais, en définitive, à qui profitera-t-il ?

L’Union Européenne, en choisissant de ne plus importer le pétrole et le gaz russes, se pénalise. N’étant pas autonome sur le plan énergétique, elle va devoir importer ces produits majoritairement en provenance des USA. A quel coût et payés avec quelle devise ?
Elle ne ne pourra pas compenser tout et perdra en production, donc en compétitivité.
La Russie de son côté, perdra des ressources financières essentielles pour son économie.

Bravo, Messieurs du Deep State et de l’OTAN, vous gagnez sur les deux tableaux !
Mais il y a un autre gagnant… la Chine !

Alors, vous les Grands qui présidez aux destinées de l’Europe et qui voulez toujours plus d’intégration et pousser jusqu’au fédéralisme, réfléchissez bien car votre rêve risque de ce briser.

Souvenez-vous des paroles du général de Gaulle en 1962, lors de sa conférence sur l’intégration européenne.
Il peinait à distinguer un élément fédérateur qui soit européen et qui ait une politique, et il concluait :
« Mais il se pourrait qu’il y ait un fédérateur qui ne soit pas européen et qui, lui, ait une politique. Dans ce cas, les choses seraient très différentes ».

On devine immédiatement de qui il voulait parler…

Jean Goychman  

31/03/2022

 

 

 

4 Commentaires

  1. L’entraînement “Defend Europe” prévoyait une guerre contre la Russie, la turquie, ou l’algérie qui semble traficoter côté nucléaire.
    J’avais espéré que ce ne serait pas la Russie, mais nous sommes gouvernés par nos ennemis…

  2. Bravo pour votre article, Mr GOYCHMAN. Une fois encore , les Etats Unis vont retirer les marrons du feu….. Mais à la place de nos dirigeants de m….. je ferais attention à ne pas pousser le bouchon trop loin. Un retour de manivelle est toujours possible et nous en sentons déjà les effets en allant faire le plein à la pompe pour notre voiture !!! Au fait, quand ouvrons-nous le bagne aux Kergelen promis par Eric ZEMMOUR , ou alors solution encore plus radicale : quand sortons-nous la guillotine du placard ou Badinter l’a enfermée ? elle a besoin de respirer un peu …….

  3. ENFIN LES VERITEES COMMENCENT A SORTIR MAIS J AI BIEN PEUR QU IL NE SOIT TROP TARD . LE ROITELET MACRON 1ER A TOUJOURS MENTI A LA POPULATION FRANCAISE ET IL LUI EST IMPOSSIBLE DE S EN SORTIR MAINTENANT . POUR PREUVE LES LIVRAISONS D ARMES CACHEES AVEC NOS SOIT DISANT AMIS AMERICAINS . DEMANDEZ A LA POLOGNE SI ELLE SE REJOUIE DE SES PETITS PROTEGES AU SALUT NAZI … VOILA LA VERITE LUKRAINIEN EST UN NAZI N AYANT PAS PEUR DES MOTS . UN RAPPORT EXISTE AUX USA QUI A ETE CONCU PAR LA CIA ET QUI RECONNAIT DEPUIS QUELQUES ANNEES QUE LE NAZISME ETAIT BIEN LA EN UKRAINE MALGRE LES MENSONGES DE NOTRE CHER PRESIDENT MACRON . EL TIGRO 85

  4. Qui sera le gagnant ? Les États Unis qui vont nous vendre leurs gaz et pétrole de schiste (qu’on se refuse à extraire chez nous) à LEUR prix pour remplacer ceux que nous ne voulons plus acheter aux Russes. Autres gagnants, les RUSSES qui ont déjà trouvé à contourner les embargos et qui vont réorienter leurs échanges vers la Chine et l’Asie. Qui seront les perdants ? Les Européens experts pour se tirer une balle dans chaque pied voire même dans la tête.

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