ODE A ROBERT MÉNARD (Cédric de Valfrancisque)

« … Dans une tribune publiée dans le Figaro du mardi 10 mai, le cofondateur de Reporters sans frontières (RSF) alerte « d’un danger palpable et inédit derrière la dynamique de la France Insoumise et de ses alliés »…Face à cette menace qu’il décrit comme « urgente », l’élu biterrois appelle « à faire bloc » derrière Emmanuel Macron, et il demande « aux sociaux-démocrates, les centristes, les droites, toutes les droites responsables, les élus indépendants attachés à nos libertés » de s’unir en vue du scrutin des 12 et 19 juin prochains…. Durant la campagne, le maire de Béziers n’avait par ailleurs de cesse d’étonner par ses prises de position évolutives. L’ancien journaliste avait par exemple concédé un mea culpa pour ses propos sur les migrants syriens. Le 10 mars dernier, il s’était prononcé en faveur de l’accueil des réfugiés ukrainiens et avait avoué « avoir honte » de ses déclarations passées sur l’arrivée des migrants échappant à la guerre en Syrie et en Irak….»

(« Marianne » du 11 mai 2022).

 


Celui qui n’est qu’un obscur ménestrel cévenol se devait de faire une ode à un Occitan qui fait beaucoup parler de lui par ses volte-face idéologiques : l’ombrageux  Robert Ménard.

(Ce poème est très vaguement inspiré par la chanson « Les copains d’abord  » de Georges Brassens, un autre enfant d’Occitanie mais qui, lui, avait du talent, contrairement à l’autre).

 

Il débuta chez les gauchos,
Avant de virer socialo.
Il adula Chevènement,
Et puis Mitterrand,

A ses débuts de pisse-copie,
Il se prenait pour un génie,
Mais il était dans l’air du temps :
Juste… gauchisant.

C’est à « Reporters sans Frontières »
Que démarra sa vraie carrière,
En patron de cette ONG,
Il était comblé.

Et de ses débuts chaotiques,
Lui qui n’était pas médiatique,
Enfin, la télé l’invitait,
Pour  y  jacasser.  

Ce narcisse un brin mégalo
Ecrivait dans quelques journaux,
Où à défaut de vrai talent,
Il  brassait du vent.

Juste soucieux de son égo,
En courtisan, courbant le dos,
Il n’avait pas de convictions,
Juste une ambition.

Et puis, il brigua un mandat,
De maire auprès des Biterrois.
Et on le vit virer de bord :
De bâbord à  tribord.

De journaleux ancien gauchiste,
Ce paltoquet opportuniste,
Se mua en fervent « droitier »
Quitte à se renier.  

Car on sait que dans le Midi
Les nostalgiques de l’Algérie,
Ces gens qui n’ont rien oublié,
Savent pour qui voter.

Surfant sur la « Nostalgérie »
Il a  donc viré sa cuti
Et s’est rapproché, l’animal,
Du Front National.  

Il tint des propos radicaux,
Eut maille avec les tribunaux,
Et devint, sur l’immigration,
Donneur de leçons.   

De Zemmour, il était l’ami,
De la blonde Marine aussi.
Puis victime de ses ambitions,
Il rallia Macron.

Je pense qu’avec un tel ami
On n’a pas besoin d’ennemis
Toujours prêt à renier les siens,
Ce gars ne vaut rien !

Ce type est sans moralité,
Et toujours prompt à se renier,
Avec aplomb, coquin de sort,
A virer de bord.

Des salauds j’en ai vu pas mal,
Des arrivistes sans morale,
Toujours prêts à  changer de camp
En fonction du vent.

Mais avec ce triste Ménard,
Ce fort en gueule trop bavard,
On a vraiment touché le fond
De la trahison. 

Cédric de Valfrancisque

15 mai 2022

 

                

7 Commentaires

  1. Il m’a aussi trompè comme il a trompè ZEMMOUR qui je crois ne peut plus le blairer, et pourtant j’avais foi en lui, mais comme le Z, ce n’est pas un vrai Pied-Noir comme nous, ceux qui sont nès là-bas et y ont vècu toute cette guerre (moi de 1942 à 62) ils n’ont pas connu les angoisses et les peurs des exactions FLN, des attentats, des bombes etc….et le plaisir de voyager dans un pays en paix……..rappelez-vous il ètait impossible de se dèplacer . nous qui etions adolescents sans une jeunesse normale. Je vous fait part de qqs strofs d’un poeme ecrit en 2014 lors du crime perpetre en Algèrie sur Hervè Gourdel : “L’Algèrie, mon pays. soumis a la charia
    Où tu voulais connaitre les monts du Djurdjura
    Toi l’innocent “roumi” comme ils disaient là-bas
    Au temps de mes ancètres, quand la France ètait là…..

    …Que va-t-il advenir de notre belle Europe,
    Si nous laissons entrer des hordes de musulmans ?
    Espagnols, italiens, français et allemands…..
    Cessons d’être naïfs, cessons d’être philanthropes !

    Interdisons l’islam sur nos terres chrétiennes
    Bien que je sois athée j’en reconnais l’essence,
    Nos lois démocratiques, notre vie citoyenne
    Rejettent l’obscurantisme de toute cette croyance. 

  2. « Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est c…on est c… »
    G Brassens

  3. Je ne suis pas sûr qu’avec lui on touche le fond de la trahison mais il ne lui reste plus grand chose a faire pour y parvenir, peut-être adhérer au parti de Macron ?

  4. Je me suis amuse a relire le poeme sur l’air des Copains d’abord de Georges Brasses et cela fonctionne.

Les commentaires sont fermés.