SUPPLIQUE À LA MARQUISE DE MORVEUX D’ÉNARQUE (Cédric de Valfrancisque)

« Malheur au pays dont le roi est un enfant et dont les princes ont mangé dès le matin ».

(L’Écclésiaste).

 


Le royaume va à vau-l’eau ; tout va mal, très mal, madame la marquise !

C’est un petit hobereau du Gévaudan – l’un des coins les plus perdus et les plus déshérités du pays –  un chevalier sans fortune, pas même banneret, qui ose fort humblement s’adresser à vous, aujourd’hui, pour formuler un souhait, que dis-je, une supplique : celle des « Français de souche » (1), ces obscurs, ces sans-grades, qui n’en peuvent plus de devoir subir les sotties, les tocades, les foucades et les insultes du marquis de Morveux d’Enarque, votre époux, principalement dès lors que ce freluquet se trouve hors de notre doulce France, en terre estrangère, ou encore quand il fait le cabot, s’écoute parler, et se théâtralise sur quelque plateau-télé et ce, pour racoler un électorat jeune, basané, inverti, voire les trois à la fois. Car, sans vouloir vous offenser, marquise, il est incontestable, il est indéniable, que votre jeune époux aime les haridelles boucanées « et en même temps » les jeunes allogènes basanés. Nous avons tous en mémoire la Fête de la musique 2018 où vous livrâtes le Palais de l’Elysée à de jeunes  invertis  négroïdes, ou encore ce voyage dans les Îles où votre époux fut photographié attouchant deux allogènes torses nus, ou encore sa façon plus que douteuse de consoler le jeune  Mbappé  lors d’une coupe du monde de « balle-au-pied ».  

Ne m’en veuillez point d’avoir commencé ma missive en m’inspirant d’une célèbre chanson de Ray Ventura : « Tout va très bien, madame la marquise » mais, chez nous, tout va de mal en pis. En parlant de votre époux, je pense à la pièce – assez malsaine – de Montherlant, publiée en 1951 sous le titre « La ville dont le prince est un enfant ». Notre France n’est point une ville mais elle est (mal) gouvernée par un gamin trop gâté, cabotin, capricieux, narcissique et de surcroît, mal élevé. Dans le passé, je lui ai écrit pour le prier de cesser d’insulter notre histoire et de ne point salir en permanence la mémoire de nos aïeux, par exemple, en qualifiant de « crime contre l’humanité » l’œuvre, magnifique et désintéressée, menée par nos soldats et nos colons, dans cette terre barbaresque d’Afrique du Nord, aride et inculte, qui ne s’appelait point « Algérie » avant que nous en fassions une terre riche, prospère ET française. Dans ma missive, je lui mandais expressément d’apprendre NOTRE histoire – qu’il méconnait ou qui n’est point la sienne ? – et de cesser d’agonir, de blesser et d’insulter le peuple de France dès qu’il est reçu dans une Cour estrangère. Point n’y fit !!! Le marquis aime à s’écouter parler même si, la plupart du temps, il déparle (2) comme on dit en langue d’Oc qui est la langue de mon modeste fief des Cévennes. Mais chez nous, on attribue ça à l’idiot du village ou au « ravi » de la crèche ; or, les gazettes à la solde du marquis nous racontent à l’envi qu’il serait très intelligent. Certains flagorneurs, cire-botte et larbins serviles osent même le qualifier de « Mozart de la finance »  alors que sa désastreuse politique du « quoi qu’il en coûte » a ruiné le pays.

Nous savons, marquise, que vous fûtes en Picardie jadis son professeur (3) de français et de théâtre. Des médisants se plaisent même à dire que vous l’auriez déniaisé quand il avait 14 ans. Nous savons aussi que vous êtes, telle la Sainte Trinité, à la fois son épouse, sa duègne et sa mère. On raconte que vous seriez la seule personne qu’il écoute et qu’il craint. Vous seule pouvez donc nous aider à calmer ses foucades.

En effet, nous, les gueux, le vulgum pecus, nous n’en pouvons plus de ses interminables discours-fleuve durant lesquels il enfile les fadaises et les lieux communs comme d’autres enfilent les perles ; de son  jeu (truqué) de questions/réponses à des plumitifs complices. Je vous invite, marquise, à méditer le proverbe chtimi : « Gand diseux, petit faiseux ! » que l’on pourrait traduire plus trivialement en disant que la grande gueule du marquis, son goût du verbe, ne font pas de lui un chef d’État. Votre époux est  frappé de logorrhée ou, si vous préférez, de diarrhée verbale. C’est un mal qui, si j’en crois le dictionnaire, est « un besoin irrésistible de parler qui caractérise certains individus atteints de troubles psychiatriques ». Je lui trouvais déjà le regard, fixe et glacial, d’Adolf Hitler (4), mais voilà qu’il tient des prêches aussi longs, aussi creux et aussi ennuyeux  que ceux  du « Leader maximo », feu Fidel Castro, le tyran de La Havane. Le centre mou, ce magma infâme qui constitue son électorat, rêvait d’un nouveau Bonaparte. La finance mondialiste lui a offert… Fidel Castré. J’ajoute que ses rodomontades de faux dur n’impressionnent que lui, ses affidés, ses larbins et les plumitifs à sa botte qui lui doivent tout et qui, de ce fait, se gardent bien de critiquer la main qui les nourrit grassement. Nous, nous n’en pouvons plus de ses interminables discours. Jadis, ils nous amusaient parfois, mais avec le temps ils nous sont devenus insupportables :

« JE veux », « JE pense », « JE dis », « JE, JE, JE, JE ». Cette suffisance, cette prétention,  ce culte du MOI, traduisent  un narcissisme et une mégalomanie inquiétante. Si la virilité du marquis est égale à son égo surdimensionné, nul doute, marquise, qu’il ne vous fasse prestement grimper au baldaquin de votre chambre en poussant des  gloussements de dinde énamourée ! Mais je doute que ce petit marquis poudré, mariolet de ville et bouffon de Cour, soit un ardent guerrier, au lit comme au combat. D’ailleurs n’est-il point, sous la 5ème « Ripoux-blique », le premier « Chef des Armées » qui n’a jamais porté mousquet ? Il ne suffit pas de se faire tailler (sur mesure) un pourpoint et des chausses de pilote d’aéroplane et de répéter, à l’envie, aux soudards et lansquenets « JE SUIS votre Chef » pour en acquérir le courage, l’autorité, la science, le savoir, l’expérience  et surtout le charisme. Il ne suffit pas de s’entretenir régulièrement avec Volodymyr Zelensky, le président de l’État mafieux d’Ukraine, en adoptant son allure douteuse – mal rasé et vêtu d’un sweet-shirt des « Forces Spéciales » – pour devenir Clémenceau ou Churchill. Il ne suffit point, d’aller passer Noël sur le « Charles De Gaulle », déguisé en marin, pour devenir l’amiral Nelson à Trafalgar. Il ne suffit pas, enfin, d’aller fêter Camerone dans la maison-mère de la « phalange magnifique » qui porte képi blanc pour être pris au sérieux par ces soudards. Jadis, messire François de Tulle, le porcelet priapique qui sortait nuitamment de son palais pour aller honorer quelques gourgandines, était surnommé « le capitaine de pédalo » mais avec le marquis, le pédalo est devenu « le radeau de la Méduse ». Marquise, ce gamin a maintenant sa panoplie d’aviateur, celle des « Forces Spéciales » et celle des matelots, il serait temps qu’il arrête de se déguiser et qu’il se mette enfin à travailler… sérieusement pour le pays qui l’a élu !

Vous savez, marquise, la vénération que – comme tout Français – je porte à votre personne. Une passion, un culte, savamment entretenus par « Paris Match » et toute la presse « people ». En fait, j’aime tout chez vous : votre sourire béat de « Barbie » satisfaite, votre faciès ravagé (mais ravalé), votre coiffure de cocker, vos gambettes de sauterelle, vos jupes trop courtes, vos airs de vieille gamine qui se croit encore à l’époque « Yéyé ». Le marquis vous doit tout : ne lui avez-vous pas appris à parler français « et en même temps » à jouer la comédie ? (c’est d’ailleurs la seule chose qu’il fasse à peu près correctement). De surcroît, grâce à vous, il n’a pas été obligé, comme tout bon fils de famille, d’attendre son Service Militaire pour aller au bordel. Certes, il n’a pas fait son Service National mais il ne manque pas une occasion de déclarer son amour aux militaires, en fait c’est un peu notre « Grande Duchesse de Gerolstein » d’Offenbach.

Or donc, si je vous écris aujourd’hui, madame, c’est pour vous dire ma tristesse et ma compassion car votre foutriquet de mari, cet avorton, ne nous épargne aucune humiliation.  Vous me direz qu’on a bien vu François de Latché, baron de Jarnac, main dans la main avec Helmut Kohl mais en fait il s’agissait de sceller la réconciliation franco-teutonne. Un président socialiste, décoré de la Francisque gallique (N° 2202), venait parachever la politique de collaboration, totale et entière, avec la Teutonnie voulue quelques années plus tôt par le socialiste Pierre Laval. Il n’y avait rien d’ambigu dans la photo du petit François Miteux donnant la main au gros Helmut Kohl : le rapport de force entre les deux était dans l’image. Votre époux ne comprend rien aux rapports de force comme il ne comprend rien à la colonisation. Il s’autorise à porter des jugements critiques sur le colonialisme, sans la moindre nuance et surtout sans savoir de quoi il parle.

Faisons un (bref) rappel historique : c’est messire Charles de Colombey qui est à l’origine du bradage de notre bel empire colonial. Les raisons invoquées, en dehors du racisme  bien connu du sire de Colombey, furent : « Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », une tarte-à-la-crème lénifiante répandue par les communistes  après la seconde guerre mondiale, et le coût exorbitant  de certaines colonies. Mais Charles de Colombey, qui n’a jamais rien compris à l’économie, à la sociologie et à l’Afrique, voulait que la France – qu’il avait réduite à un hexagone – continue à exister dans son ancien empire. Alors, avec son fidèle Foccard-la-Fripouille, ils ont créé la « Françafrique » afin de financer grassement des « rois nègres » (5), lesquels, en échange, laissaient les amis du sire de Colombey s’enrichir sur le dos des Africains : CQFD !

Quiconque a entendu parler de « La pyramide des besoins » d’Abraham Maslow (qui hiérarchise les besoins vitaux et non-vitaux de l’homme) est apte à comprendre que celui qui n’a RIEN, ou si peu, considère que faire « goulou-goulou dans la case »  est un besoin vital, surtout lorsqu’on se doit d’honorer plusieurs  épouses (or dans ces contrées sauvages, la polygamie est fréquente !) Si le marquis  avait des rudiments d’ethnologie, il saurait que, chez les nègres (6) d’Afrique, faire une moyenne de sept enfants  est presque une nécessité : depuis leur indépendance, ces pays, souvent dirigés par des tyrans corrompus, sont rongés par la famine, la malaria, le SIDA, la sécheresse, les guerres tribales… etc. Bref, on y fait beaucoup d’enfants car peu survivent. Jadis, les plus forts, les plus robustes, étaient vendus comme esclaves.

Les autres survivaient tant bien que mal (et plutôt mal que bien) sur place en gardant de maigres  troupeaux, aussi rachitiques et faméliques qu’eux, tandis que les femmes pilaient le mil en surveillant leur marmaille. En terre d’Afrique, la moyenne d’âge est basse. Vous-même, marquise, si la nature vous avait fait naître négresse, seriez sans doute déjà défunctée de malaria, de paludisme, …ou homicidée  après avoir été violée lors de conflits ethniques, voire même dévorée par quelques cannibales car il en existe encore sous ces latitudes. Le Jeune marquis, votre époux, n’aime point les « mâles blancs » ; il favorise l’avortement, encourage l’immigration et distribue gratuitement des préservatifs aux jeunes de 18 à 25 ans. Lui-même, marié à une femme ménopausée, ne se reproduira pas (et c’est plutôt une bonne nouvelle !). Ne voyez point dans mon propos une insulte à votre âge car je suis votre aîné. Vous-même faites régulièrement allusion à la grande différence d’âge entre vous et le marquis. Aussi, permettez moi  de plagier le grand Pierre Corneille :

« Marquise si votre visage /  a quelques traits un peu vieux
Souvenez-vous qu’à votre âge / il ne vaudra guère mieux ! »

Vous fûtes, marquise, le professeur de français ET de théâtre du marquis, or je me dois de vous complimenter : il parle dans un français à peu près correct, mais c’est surtout un comédien exceptionnel, plus doué hélas, pour la « Comédia del Arte » que pour le répertoire classique. Oserais-je vous dire que votre époux nous fait honte ? Qu’il est une tache, une tare, dont notre pauvre pays n’avait pas besoin ?  Qu’avons-nous fait pour mériter cela ?
Aussi, madame, je vous en supplie, je vous en conjure, intervenez !

Soyez la marquise de Pompadour (6) de ce jeune prétentieux qui se prend  pour le Roi-Soleil : vous avez une forte influence sur lui alors, de grâce, faites le taire !

Cédric de Valfrancisque
11 mai 2024

1)- Ceux que vos amis appellent « Franchouillards », tandis que l’occupant les traite de « Souchiens ».

2)- Ce qui revient  à dire, en français moderne, qu’il raconte n’importe quoi.

3)- Je me refuse à écrire « sa professeure » par simple respect de notre langue. N’y voyez point une allusion à votre surnom de « Jean-Brichel » dont j’ignore l’origine.

4)- Ce végétarien  n’a pas laissé dans l’histoire l’image d’un grand démocrate.

5)- L’expression est de Charles de Colombey  soi-même !

6)- Le mot « nègre » n’a rien de péjoratif, d’infamant ou d’insultant. Léopold Senghor et Aimé Césaire ont toujours revendiqué leur « négritude ».

6)- Née Jeanne Poisson, nom prédestiné pour une morue.   

 


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3 Commentaires

    • Merci Cédric, comme d’habitude: quelle savoureuse subtilité. A votre image dont on sens l’immense savoir historique et littéraire.

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    • Merci Cédric, comme d’habitude: quelle savoureuse subtilité. A votre image dont on sent l’immense savoir historique et littéraire.

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