«…C’est au pied du mur qu’on voit la maçon. ». (Dicton populaire).
« …C’est au pied du mur de la perversion qu’on voit le franc-maçon) ».(Anonyme).
À ma connaissance – mais je ne suis pas au courant de tout ! – Emmanuel Macron n’est pas franc-maçon. J’ignore si, comme Giscard ou Chirac, les Loges le considèrent comme un « maçon sans tablier », en revanche, il sait parfaitement ce qu’il leur doit et il ne manque pas une occasion de les caresser dans le sens du tablier. Souvenez-vous de son élection en 2017, quand il déambulait, tel Belphégor, dans le musée du Louvre. Il est évident qu’il n’avait pas choisi par hasard la pyramide du Louvre – symbole maçonnique s’il en est ! – par hasard, et ce n’est pas non plus par hasard que, dans son discours-fleuve, il avait appelé les Français « de tous degrés et grades » à le rejoindre. Ensuite, il aura été le troisième président de la « Ripoux-blique » en exercice à se déplacer rue Cadet, au siège du « Grand Orient », principale obédience française. Il voulait rassurer les Frères sur sa volonté de faire aboutir le texte de loi sur l’euthanasie, sachant que ceux-ci sont à l’origine du projet mortifère pompeusement intitulé « aide active à mourir ». Macron ne voulait pas contrarier les Loges dont il connait le pouvoir occulte. Après l’avortement, avec l’euthanasie, notre civilisation aura transformé le serment d’Hypocrate – qui date du IV° siècle avant Jésus-Christ – en tartufferie d’hypocrites. Je rappelle que ce serment, qui engage les professionnels de la médecine, stipule, entre autres choses:
« Je garderai le respect absolu de la vie humaine…Même sous la menace, je n’admettrai pas de faire usage de mes connaissances médicales contre les lois de l’humanité… ».
Ce qui se trame est une monstruosité, mais c’est la suite logique des « avancées sociétales » que les Loges maçonniques nous imposent depuis un bon demi-siècle. Ceci démontre quelles sont les forces qui dirigent réellement notre pays. Chez nous, tout ce qui ne nous est pas imposé par Bruxelles se décide dans les Loges ou les « fraternelles parlementaires »(1). La comédie du pouvoir n’est…qu’une comédie mais elle est en train de virer à la tragédie. Je ne suis pas certain, hélas, que les Français s’en rendent bien compte.
Je n’ai rien du vieux sage mais je suis un vieux singe, celui auquel on n’apprend pas à faire de grimaces et pourtant, il m’est arrivé de croire naïvement à la sincérité des propos tenus par l’avorton narcissique qui dirige notre pays. J’avoue que j’ai été favorablement impressionné par son discours, le 7 décembre 2024, lors de la réouverture de Notre-Dame de Paris. Certes, ce texte n’était pas de lui. Il a été intégralement écrit par Sylvain Fort, l’une des « plumes » du président, mais il était beau, émouvant, et faisait référence à l’ancienne France, celle du Trône et de l’Autel.
À la réflexion, venant de Macron, l’homme du « et en même temps », je m’attendais quand même à un retour de manivelle : ce type déteste la France, sa gloire, sa grandeur, son histoire. À Notre-Dame, il nous a fait une sorte de « one-man-show » dont il a le secret, formé aux envolées et aux émotions feintes par celle qui lui a appris le français et le théâtre (et qui, accessoirement, lui a fait perdre son pucelage). Il aura fallu attendre à peine quelques mois pour que le naturel – fourbe et fielleux ! – du personnage nous revienne au galop. Comme quoi, il ne faut jamais sous-estimer ou minimiser la nocivité et la perversion de ce petit homme narcissique ; il ne faut pas perdre de vue sa détestation réelle et totale de la France et des « Gaulois réfractaires » qui la peuplent.
Le lundi 5 mai, Macron s’est rendu à la « Grande Loge de France », deuxième obédience en nombre de Frères (2) après le « Grand Orient ». C’était encore une première pour un président de la République. Et là, il a fait un long discours (mais ses discours sont toujours longs comme des jours sans pain) sur la laïcité qui disait l’exact contraire de ses propos à Notre-Dame de Paris.
Le 9 décembre 1905, la République sortait du régime concordataire en promulguant la « loi concernant la séparation des Églises et de l’État ». À quelques mois du 120ème anniversaire de cette loi scélérate, Macron a appelé les francs-maçons à
« être les ambassadeurs de la laïcité face au piège de la lecture identitaire ».
« Soyez, leur a-t-il dit, les vigies de cette grande loi de 1905, contre ceux qui veulent l’effacer, la trahir ou la détourner ».
Puis toujours sans nuance quand il s’agit de dénigrer la France éternelle, il a ajouté, dans une envolée ridicule dont il a le secret :
« La France laïque est la fille naturelle de la République…Prenons garde au piège que préparent ceux qui voudraient faire de la loi de 1905 une lecture identitaire sous prétexte de laïciser la société… ».
Il oubliait que jadis on qualifiait une fille naturelle de « bâtarde ». Cette prise de parole n’a rien d’anodine car elle intervient alors que Bruno Retailleau, en campagne pour la présidence de LR, est accusé de surenchérir sur les questions de la laïcité face à l’islam en proposant notamment d’étendre les dispositions de la loi de 2004 (3). Une semaine avant l’arrivée devant l’Assemblée Nationale du texte créant un « droit à l’aide à mourir », doux euphémisme pour ne pas parler de « suicide assisté », Macron a une nouvelle fois évoqué ce sujet face aux francs-maçons. L’avorton présidentiel a estimé – mais ce type passe sa vie à estimer au lieu d’agir ! – que le débat ne pouvait
« être réduit à pour ou contre la vie, mais devait poser la question du moindre mal. C’est un vertige qui touche chacune et chacun d’entre nous »
a-t-il déclaré, et il a ajouté :
« Mais le débat, résolument, ne peut être réduit à la question de savoir si on est pour ou contre la vie, ou si d’un côté, il y aurait un humanisme qui vaudrait le traitement et de l’autre l’abandon à la mort simplement, non… ».
Quel pathos verbeux ! Quel charabia ! Macon a décidément l’art d’enfiler des perles !
Ensuite, Il a félicité les « Frères la gratouille » de porter « cette ambition de faire de l’homme la mesure du monde, le libre acteur de sa vie, de la naissance à la mort ». Ainsi, dans un monde d’assistés et d’irresponsables, dont beaucoup vivent des largesses de l’État-providence, un monde où les « avancées sociétales » vont toutes dans le sens des droits, mais jamais des devoirs, l’IVG et l’euthanasie seraient des gages de liberté. J’avoue que j’ai du mal à comprendre !
J’ai relu les conclusions du discours-fleuve prononcé par Macron, rue Cadet. Un discours creux est d’une suffisance affligeante, mais qui tape toujours sur les mêmes :
« …L’obscurantisme n’a pas disparu : il revient, il renaît. C’est pourquoi j’ai souhaité l’inscription dans notre Constitution de la liberté pour les femmes de recourir à l’Interruption Volontaire de Grossesse. Face à de grands périls, nous devons conserver ce que chaque époque a conquis de meilleur… C’est, je le crois, le sens de toute aventure humaine… c’est le sens même de la marche d’une nation… ».
Personnellement, je ne suis pas convaincu que le fait de tuer 230 000 petits Français innocents chaque année – soit environ 10 millions depuis la Loi Veil – aille dans le sens de « ce qu’il y a de meilleur » et favorise la marche de notre nation, je pense plutôt le contraire. Et il concluait son long prêche moralisateur par ces mots :
« …Nos temps sont ceux de la volonté de revanche, de l’identitarisme, du fanatisme, du complotisme… Et à cet égard, je veux ici être définitif : la République ne transige pas et ne transigera pas. Et nous serons impitoyables face aux porteurs de haine… La grande idée de la Franc-maçonnerie, et celle de l’homme et du progrès, court un grand péril…Je crois qu’il faut justement, dans cette période, renouer le fil d’un humanisme français et européen, qui tiennent ensemble la liberté, l’égalité et la fraternité… ».
C’est de la bouille de chat ; ça ne veut strictement rien dire !
Et enfin, il terminait en apothéose :
« … Aussi longtemps que la Franc-maçonnerie sera au travail, la République sera en éveil. Conservons ce lien séculaire sans embarras et sans excès, dans le plein respect de nos valeurs respectives, sans les confondre, mais en joignant leur force… » .
En clair, c’est la Franc-maçonnerie qui sauvera la République, ou…l’inverse. Si j’ai bien compris, la France serait le fruit, la bâtarde, d’un accouplement entre la Franc-maçonnerie et la République. En lisant ça, je me suis demandé si l’avorton présidentiel n’avait pas sniffé une ligne de coke? Et si nos églises et chapelles n’allaient pas être transformées en temple dédiés au GADLU (4).
Je ne sais absolument pas, disais-je en préambule, si Macron est franc-maçon ou si les Loges le considèrent comme « un maçon sans tablier », mais, à la réflexion, c’est incontestablement un maçon sans…pantalon car, depuis son élection, il passe son temps à baisser son froc devant la secte maçonnique, mais après tout, c’est en grande partie à elle qu’il doit son élection.
Eric de Verdelhan
12/05/2025
1) Où se retrouvent les parlementaires francs-maçons quel que soit leur parti.
2) La « Grande Loge de France » compterait 32 000 membres.
3) Celle-ci concerne l’interdiction des signes religieux aux accompagnatrices de sorties scolaires et aux compétitions sportives.
4) GADLU : Grand Architecte De L’Univers, le dieu des francs-maçons.
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