MACRON, AN II…
MINURNE À NOUVEAU CENSURÉ PAR FACEBOOK
(Marc Le Stahler)

Facebook, officine de la censure du Système

Ce matin, en apprenant qu’une publication de Minurne-Résistance avait été censurée sur Facebook et que l’interdiction de publier nous avait été à nouveau infligée pour un mois (pour la 5ème fois en moins de 3 ans), nous cherchions naïvement à en comprendre les raisons…

La faute qui nous était reprochée était d’avoir posté le message ci-dessous, suite aux exactions des Blackblocs en marge du défilé du 1er mai, mais surtout à l’agression physique intolérable que Robert Ménard venait de subir à Saint André de Cubzac.

« Voilà où mènent la victimisation et la haine, exaltées par quelques crasseux violents et désœuvrés, soutenus par tout ce que notre pays compte de gauchistes nostalgiques du Grand Soir.
« Il serait grand temps de faire le ménage »

Il parait que ce message serait un discours « incitant à la haine »…

 

Renaud Camus et le gendarme

Je me souvenais alors avoir lu, quelques heures plus tôt (toujours sur Facebook) un excellent dialogue entre Renaud Camus et le gendarme qui l’avait convoqué pour un énième interrogatoire. N’ayant pas, loin s’en faut, le talent de l’homme du Grand Remplacement, je vous le rapporte ci-dessous.

— Aux termes de la plainte déposée par la LICRA, la DILCRAH et SOS RACISME, vous êtes accusé d’incitation à la peur…

RC — À la peur ?????  C’est tout le contraire. Ce sont les autres qui ont peur, ceux qui acceptent l’intolérable, ceux qui prêchent la soumission et les accommodements, ceux qui se taisent parce qu’ils craignent pour leur situation, pour leur position, pour leur vie de famille, pour leur tranquillité. Moi j’en appelle au courage, à l’inverse.

— Je vous lis les termes de la plainte… Incitation à la peur, au mépris…

RC — Au mépris ????? Là encore, c’est l’inverse exact de la vérité. Je dis que notre pays fait l’objet d’une colonisation, d’une conquête. C’est plus flatteur d’être des colonisateurs, des conquérants, des soldats, que d’être des réfugiés ou des migrants. Aucun mépris.

— … à la violence…

RC — À la violence ? Mais comment serait-ce possible ? Je suis le président d’un minuscule parti et j’ai ordonnancé tous mes travaux autour d’un concept qui, tous les deux, ont pour nom l’in-nocence, l’absence de nocence, la non-nocence, la non-nuisance, le fait de ne pas nuire. Chaque fois que j’ai eu l’occasion d’expliquer et le concept et le nom du parti j’ai écrit : « Par définition, l’in-nocence est une non-violence ». J’incite à la révolte, pas à la violence. Gandhi a montré qu’il pouvait parfaitement y avoir des révoltes non-violentes.

— … et enfin à la haine.

RC — À la haine ? Qu’est-ce que la haine vient faire là-dedans ? On voit bien que les associations qui m’accusent et me traînent en justice n’ont plus aucune idée de ce qu’est le patriotisme. L’amour de sa patrie et le désir que survive sa civilisation n’ont rien à voir avec la haine.

« Qu’est-ce que la haine vient faire là-dedans ? ».

Effectivement, on ne saurait mieux dire.

La haine, ce n’est pas fustiger des nervis gaucho-fascistes s’attaquant en groupe à un homme seul, élu de la république, cofondateur de Reporters Sans Frontières, venu s’exprimer démocratiquement à l’occasion d’un débat politique. La haine, elle est évidemment de l’autre côté, de celui de l’intolérance et de la censure, du côté de ceux qui refusent de laisser s’exprimer ceux qui ne pensent pas « comme il faut ». Elle est aussi dans le camp de ceux qui ont laissé faire, en ricanant méchamment, pendant que pleuvaient les coups sur Robert Ménard à terre.

 

Sans bien réaliser, nous sommes passés de l’autre côté du miroir

Il y a 6 ans, c’était la police de Vals, alors Premier ministre, qui nous avait fait taire, sans procès et sans jugement. Depuis cette date, réfugiés en Suisse, nous subissons le harcèlement des censeurs de Facebook qui ont décidé de nous faire disparaître. Comme ils ont réussi – et le gouvernement s’en félicite – à faire disparaître Génération Identitaire des réseaux sociaux, après la courageuse intervention de ces jeunes pour protéger la frontière alpine – puisque le gouvernement ne veut plus s’en charger.

Là encore, où est la haine ? Serait-ce par hasard, comme le suggère Renaud Camus, l’amour de la Patrie ?

Le monde a bien changé, ces derniers temps, sans qu’on s’en rende bien compte.

Poutine entame triomphalement son 4ème mandat, son peuple ayant compris qu’il défendrait sa patrie bec et ongles, et c’est bien la première chose qu’on demande à son gouvernement !

Trump, brocardé par l’intelligentsia et les médias, suit sa route et, avec autorité mais sans violence autre que verbale (la belle affaire !), vient de jeter, après 65 ans de guerre larvée, un premier pont entre les 2 Corées, pendant que l’immigration musulmane a été quasiment stoppée aux USA depuis son élection.

La Grande Bretagne, rongée par l’islamisation, encore hébétée par son référendum raté, largue sans joie et avec amertume une Europe pourtant bien mal partie.

La Hongrie, la Pologne, la République Tchèque, la Slovaquie, résistent vaillamment, depuis le cœur de l’Europe, à l’immigration et à l’islamisation.

Quant à la France, elle a été enfin débarrassée de Hollande qui, pendant 5 années, doté d’une intelligence limitée comme chacun le sait, a fait n’importe quoi, n’importe comment, motivé par la seule idéologie et une haine pathologique envers son prédécesseur. Quoi qu’il en pense lui-même, ce triste sire, à peine du niveau de sous-préfet ou vice-président de Conseil Général, fut une erreur de casting politique, et ne laissera pas de grands souvenirs dans l’Histoire.

 

Le successeur de Hollande

Son successeur, élu il y a un an tout juste, aurait pu être porteur d’espoir, s’il n’avait résolument occulté les problèmes majeurs qui se posent à la France : l’immigration, l’insécurité, le Grand Remplacement.

Mal élu, par dépit, par rejet de Marine Le Pen, sans projet solide, il fut porté à la présidence par un coup d’état d’un nouveau genre, fomenté par une excellente connaissance du système politique et des rouages de l’État, bénéficiant de la complicité des médias, avec l’appui des forces de l’argent et surtout de quelques juges qui ont fait ce qu’il fallait pour que Fillon soit éliminé.

Macron se sent aujourd’hui pousser des ailes de leader planétaire (40 pays visités en un an !), mais reste toujours aussi ignorant du problème mortel qui se pose au pays qui lui a été confié par inadvertance, tentant de réaliser les réformes avortées sous Juppé en 1995. C’est peut-être un moindre mal, mais c’est bien tard, et ce n’est plus la priorité pour la France qui, les historiens le savent, a souvent eu, hélas, une guerre de retard.

Pendant ce temps, l’oppression douce s’abat sur ce peuple qu’on saigne financièrement, qu’on asservit et qu’on bâillonne peu à peu.

 

Doucement mais irrésistiblement…

Et pourtant, il faut avoir confiance envers le peuple français (ou se méfier de lui, c’est selon). Car il est capable de se redresser et réagir avec force quand tout semble perdu. Nos aïeux nous l’ont montré à de nombreuses reprises.

Et puisque j’ai commencé cet article en citant Renaud Camus, qu’il me soit permis de le conclure en citant un récent tweet plein d’espérance de Jean Messiha :

« Amis nationaux et patriotes, courage et confiance, l’avenir nous appartient ! Notre patience touche à sa fin ! L’ancien monde matérialiste est entré dans la pénombre crépusculaire de son néolibéralisme finissant. Préparons-nous à la relève. Pour que vive la France ».

Que Dieu l’entende, s’Il est à l’écoute !

 

Marc Le Stahler
08/05/2018