Al Françalus, ou la charia douce des progressistes.
La République Potemkine comme volute idéologique.
Il y a des changements qui ne font pas de bruit. Des conquêtes sans armées. Des effondrements sans fracas. La France d’aujourd’hui ne s’effondre pas en surface : elle tourne, elle parle, elle distribue ses aides, elle croit encore faire société. Mais dans le réel — celui qui ne passe pas au 20h — quelque chose a basculé.
Il ne s’agit pas d’un califat officiel. Il ne s’agit pas non plus d’un projet théocratique assumé. Ce qui se met en place est plus subtil, plus retors. Une forme de “charia douce”, sans Coran mais avec circulaires ; sans tribunaux islamiques mais avec des procureurs prudents ; sans conquête militaire mais avec une reddition culturelle. Une transition islamo-progressiste, jamais nommée, toujours niée, mais partout perceptible. Une France Potemkine, qui conserve ses mots pour mieux les vider.
La République ? Toujours proclamée. Rarement appliquée.
Officiellement, tout va bien. La République est “laïque”, “indivisible”, “égalitaire”. Elle est même “fière de sa diversité”. Mais regardons d’un peu plus près.
– On tolère les insultes à la France, mais on criminalise toute critique de l’islam.
– On absout ceux qui tirent des mortiers sur les policiers, mais on condamne un commerçant pour avoir ouvert le 1er mai.
– On ferme les yeux sur les prières de rue, mais on interdit les crèches dans les mairies.
C’est une application sélective du droit, où le “vivre-ensemble” devient une excuse à géométrie variable, toujours à sens unique. Le citoyen solvable et silencieux paie pour les autres. Le “petit Blanc” paie pour tout le monde.
Une justice influencée, désarmée, biaisée
Le Syndicat de la Magistrature, minoritaire mais surmédiatisé, façonne une génération de juges plus soucieux de rééduquer que de juger. Dans l’affaire Sarah Halimi, le meurtrier hurle “Allah Akbar”, cite le Coran, et torture sa victime. Verdict ? Pas de procès. Une bouffée délirante. Un refus de voir, pour ne pas avoir à nommer.
Dans les cités, les violences explosent. Mais on préfère “contextualiser”. Et surtout, ne pas jeter de l’huile sur le feu communautaire. Résultat : les policiers sont détestés, les juges méprisés, la loi ignorée.
L’école, laboratoire de la désintégration
Dans les manuels d’histoire, la France coloniale est omniprésente. Mais le génocide vendéen, la guerre d’Algérie vue des pieds-noirs, ou le califat ottoman ? Absent. Le “vivre ensemble” devient un catéchisme obligatoire, et les enfants n’apprennent plus à aimer leur pays, mais à s’en méfier.
On apprend à s’excuser avant même d’avoir vécu. À se taire pour ne pas heurter. À tolérer l’intolérable, pour ne pas être accusé d’islamophobie.
Médias, pub, séries : la pédagogie par inversion
Les fictions du service public sont devenues un miroir truqué. L’homme blanc y est beauf, raciste ou pathétique. Le héros, lui, est racisé, éclairé, pacifique. La victime est toujours du même côté. La faute, toujours de l’autre.
La publicité reprend ce schéma : couple mixte systématique, religion visible promue, “diversité” omniprésente jusqu’à l’irréalité. Il ne s’agit plus de refléter la société, mais de la redessiner — par contrainte symbolique.
Le réel inversé, la dissidence criminalisée
Les journalistes du service public ne se contentent plus de rapporter : ils trient, encadrent, recadrent. Le “débat” n’est plus confrontation, mais traque. La moindre parole non conforme devient suspecte, chaque nuance étiquetée. L’insolent est automatiquement rangé dans “l’ultra-droite”, “l’extrême”, “le nauséabond”. Et souvent, on lui place une cible dans le dos.
Il ne s’agit pas de désaccord, mais de disqualification. On ne conteste pas une idée, on psychiatrise son auteur. On n’ouvre pas le débat, on l’enterre sous des adjectifs.
Pendant ce temps, de plus en plus de voix vivent sous protection policière. Pour avoir dessiné, parlé, alerté. Pas pour avoir appelé à la haine, non. Pour avoir dit ce que tout le monde voit.
Dans cette France inversée, la parole lucide est plus dangereuse que la violence réelle. Les journalistes progressistes ne chassent plus les faits, ils traquent les hérésies.
Logement, hôpitaux, sport : une préférence sans nom
Dans le logement social, les grandes familles issues de l’immigration sont prioritaires, sur critères “sociaux”. En réalité, l’origine devient un critère masqué. Et une fois concentrées, ces familles s’organisent autour de logiques communautaires : mosquées, commerces, écoles. La République, là, n’est plus une évidence. Elle est une étrangère.
À l’hôpital, des femmes refusent d’être soignées par des hommes. Dans les gymnases, les filles voilées ne participent pas aux cours mixtes. Le droit recule. Le confort de chacun devient le prétexte à la soumission de tous.
L’université n’est plus un rempart, mais une forge
Autrefois lieu de controverse et de savoir, l’université française est devenue pour partie le laboratoire de la déconstruction nationale.
– Les séminaires déconstruisent “l’homme blanc”.
– Les tribunes accusent la laïcité d’être “raciste”.
– Les figures de l’islam politique sont invitées à “s’exprimer”, quand Zemmour ou Finkielkraut y sont hués.
Le monde académique a basculé. Il ne produit plus de rationalité commune. Il fournit les mots du renoncement.
Une charia qui ne dit pas son nom.
Pas de voile obligatoire, mais une peur intérieure croissante. Pas d’interdits religieux formels, mais des interdits sociaux : ne pas critiquer, ne pas douter, ne pas blesser. Le sacré revient, porté par ceux qu’on disait les plus tolérants.
Cette “charia de transition” ne coupe pas les mains. Elle coupe la parole. Elle ne lapide pas, elle ostracise. Elle ne tue pas, mais elle empêche de vivre debout.
Ce système ne repose pas sur la force, mais sur la culpabilité des élites, l’abandon des classes populaires, et l’inversion du réel. Ce n’est pas un choc des civilisations : c’est une désintégration par consentement. Une soumission sans combat.
Créolisation volontaire et effacement assumé
Jean-Luc Mélenchon, figure centrale de la gauche radicale, ne fait plus mystère de son adhésion à un projet de transformation culturelle radicale. Ses appels répétés à la « créolisation » de la France, ses hommages à la vitalité linguistique des banlieues, son souhait même de changer l’appellation de la langue française, ne relèvent pas de la simple provocation. Ils expriment une vision précise et assumée : **celle d’une substitution civilisationnelle**.
Face à cela, résister commence par nommer. Refuser le lexique imposé. Reprendre le droit commun. Réhabiliter la fierté, l’exigence, l’appartenance. Car une République qui n’ose plus se défendre, finira par ne plus exister.
Il faut bien l’admettre, nous sommes passés de la préférence nationale à la préférence diversitaire, de la méritocratie républicaine à la discrimination positive, et du roman national à Al Françalus, nirvâna Potemkine des progressistes.
David Duquesne
28/06/2025

AIDEZ MINURNE !…
Minurne fonctionne sans recettes publicitaires.
Si vous appréciez nos articles, vous pouvez nous aider par un don de 5 €,10 €, 20 € (ou plus).
Cliquez ci-dessous (paiement Paypal sécurisé)

Soyez le premier à commenter