« POPULISME ANTI-JUDICIAIRE » OU SIMPLE BON SENS ? (MLS)

Ce dimanche de Pentecôte, 8 juin, la chaine CNews (n’oubliez pas, canal 14 désormais, puisque l’Arcom a tenté par cette manœuvre d’en casser l’audience – opération ratée semble t’il –), CNews, disais-je, a rapporté les déclarations d’un certain Christophe Soulard, Premier président de la Cour de Cassation.

Écoutons (source Médiapart, ce qui n’est pas anodin) ce Monsieur Soulard s’exprimant sur le rôle des petites peines d’incarcération…

« Il y a incontestablement un populisme anti-judiciaire qui consiste à laisser penser que les juges auraient pris le pouvoir, qu’ils empêcheraient le législateur d’adopter les lois qu’il veut, parce que les magistrats en annuleraient les effets, qu’ils empêcheraient le gouvernement de gouverner, au nom de principes que les juges auraient plus ou moins eux-mêmes inventés ».

Les mots sont soigneusement choisis. En évoquant un « populisme anti-judiciaire », l’auteur discrédite d’emblée ce qui suit, le « populisme » traînant derrière lui un fort relent de fascisme.

Vient ensuite le conditionnel : les juges, donc, « auraient pris le pouvoir » ? Allons, donc ! N’avions-nous pas tous remarqué depuis des décennies un certain parti-pris de cette caste plutôt favorable aux délinquants et aux criminels ? Sans oublier les élus de droite ne plaisant pas au Syndicat de cette noble assemblée…
N’est ce pas le Syndicat de la Magistrature lui-même qui a inventé cette scandaleuse affaire du « Mur des Cons » où étaient punaisés (en attendant mieux) les visages de ceux qui ne lui plaisaient pas ? (*).

Enfin, les magistrats « empêcheraient les élus d’adopter les lois nécessaires de crainte que ces lois dérogent à des principes que les juges auraient eux-mêmes inventés ». Or, il ne s’agit pas seulement d’adopter de nouvelles lois, mais déjà en priorité d’appliquer la législation existante. Et quand on voit l’état de délabrement intellectuel d’une bonne partie de l’Assemblée Nationale, surtout à l’extrême gauche, on peut raisonnablement éviter de lui faire confiance pour adopter de nouvelles lois sécuritaires

La litanie n’est pas terminée… M. Soulard persiste et signe dans le paragraphe suivant, aveu de la doctrine malsaine qui instille les milieux judiciaires depuis Christiane Taubira, Dupont Moretti et consorts…

« Envoyer quelqu’un en prison, même pour une peine qui ne durerait pas très longtemps alors qu’il est complètement inséré, qu’on lui fait perdre son emploi et qu’en prison il va rencontrer des délinquants chevronnés et va entrer dans une forme de délinquance, ce ne serait pas un bon résultat ».

C’est encore plus clair ! Le rejet de la prison-sanction n’est pas soutenu par les arguments habituels (« manque de places »), mais enveloppé ici de motivations prétendument humanitaires.
Lisez attentivement : « même pour une peine qui ne durerait pas très longtemps alors qu’il est complètement inséré ». Soit dit en passant, on peut raisonnablement douter que les délinquants casseurs, vandales, pillards et autres dealers soient réellement « complètement insérés »… On peut douter aussi que peu d’entre eux aient un « emploi sérieux », qu’ils ne risquent donc pas de le perdre et que si les accusés en sont là, c’est qu’ils baignent déjà dans une « forme de délinquance ».

Enfin, il est clair que tous les spécialistes sérieux du Droit Pénal (et l’exemple de l’étranger) prônent précisément le contraire : faire subir une immédiate et courte incarcération aux casseurs et primo-délinquants pourrait être un excellent moyen de stopper net une carrière de barbare en gestation.

Un sondage récent CSA pour CNews, Europe 1 et le JDD indique même que 82 % des Français sont favorables à des peines de prisons courtes pour des mineurs dès le 1er délit grave (**)

Marc Le Stahler
9 juin 2025

(*) Le Syndicat de la Magistrature avait créé le tristement célèbre “Mur des Cons” où étaient punaisés les noms de ceux qui déplaisaient à ces dignes représentants de l’impartiale Justice de la République. On y trouvait notamment Éric Woerth, Luc Ferry, Alain Minc, Nicolas Sarkozy, ainsi que le général Philippe Schmitt, père de la pauvre Anne-Lorraine, sauvagement assassinée de 34 coups de couteau dans le RER ‘D’ en 2007.
L’affaire éclate en 2013 et se conclut par la condamnation symbolique de la présidente du syndicat pour injures publiques… en 2021 !

(**) « Sondage » sur l’intérêt de courtes peines de prison dès le 1er délit.

 


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3 Commentaires

  1. Il va falloir un jour que les moutons apprennent à mordre…et deviennent des Lions !

    Français, n’en avez pas assez de cette chienlit de gauche ? Voulez-vous qu’elle transforme la France comme la Californie actuelle ?

  2. Moi , je propose que l’on mette en prison tous ces juges juste pour leur faire goutter les plaisirs de la sodomie en cellule

    • Très bonne proposition, mais moi, je les mettrais avec des muzzs, ah zut, ils sont majoritaires dans nos tôles, c’est vrai !!

      Comme ça, ces enculés de juges le seraient physiquement, obligés de se prosterner, et pour la prière, et pour le défonçage de fion !!