CEUTA : NOUVEAU CHANTAGE à la SUBMERSION MIGRATOIRE
(Olivier Piacentini)

La France doit faire face à plusieurs fronts simultanés. Le front sanitaire (“nous sommes en guerre” avait annoncé Macron l’année dernière, partant en chasse contre le Coronavirus), les fronts intérieurs (la violence qui enfle chaque jour, et l’islamisation qui l’accompagne), et l’invasion migratoire qui, après Lampedusa, tente d’ouvrir à Ceuta un nouveau front entre le Maroc et l’Espagne sur fond et prétexte du conflit sarhaoui…
Pendant ce temps, le Président et le Premier-ministre paradent et se font photographier sur une terrasse pour fêter l’assouplissement des contraintes sanitaires…
Avoir confié la direction de la France à un jeune homme inexpérimenté et dogmatique risque de plus en plus de se révéler comme un drame de grande ampleur…
MLS

 
Hier, l’enclave espagnole de Ceuta en territoire marocain, s’est vue subitement submergée par l’arrivée de plus de 8000 migrants venus des rivages voisins à la nage, voire certains à pied au moment de la marée basse. Les forces de l’ordre espagnoles, surprises par cet afflux massif, n’ont pu réagir à temps, totalement débordées par la situation. Parmi les arrivants, plus de mille sont des mineurs isolés. Sur les 8000 arrivants, la moitié environ ont été expulsés derechef vers le Maroc.

Mais ce raz de marée subit ne manque pas de soulever des questions. S’agit-il d’une opération organisée, en particulier avec la complicité des autorités marocaines ? C’est ce que le gouvernement espagnol a l’air de penser : Pedro Sanchez a annulé sa participation au sommet de Paris sur l’Afrique, et s’est rendu sur place pour piloter un indispensable retour à la normale. L’ambassadeur du Maroc à Madrid a été convoqué en urgence. Car il est probable que tout ceci ne soit qu’une opération diplomatique hostile du Royaume chérifien contre l’Espagne, les deux pays se trouvant depuis longtemps en conflit : les deux enclaves espagnoles de Ceuta et Mellila figurent depuis longtemps au rang des revendications de Rabat ; en sus, l’Espagne abrite des leaders du Front Polisario, qui revendique l’indépendance du Sahara Occidental. Ainsi donc, cette submersion pourrait n’être qu’une opération téléguidée par le gouvernement marocain, un peu comme l’avait été la tentative d’invasion des côtes grecques en mars 2020 par Erdogan.

Plusieurs réflexions peuvent alors venir à l’esprit. Quel est donc le prix accordé à la vie humaine par ces régimes, quelle est donc la solidarité musulmane envers ces pauvres gens, quand on voit le Roi du Maroc, officiellement chef des fidèles de son pays, risquer la vie de 8000 personnes (certains sont morts noyés dans l’aventure), simplement pour envoyer une peau de banane à l’Espagne ? Comme Erdogan l’avait fait l’année dernière avec les réfugiés, tous musulmans qu’il se targue de défendre et protéger, Mohamed VI utilise de pauvres gens, ses propres sujets, au service de sa politique étrangère, et n’a cure de savoir s’ils risquent leur vie dans l’aventure. Mohamed VI n’ a visiblement pas peur de montrer ainsi au monde entier son propre peuple s’enfuir de son Royaume, comme s’il était un enfer, qui plus est pour rejoindre un pays “ennemi”.

Maroc, Turquie : l’Union Européenne a longtemps considéré ces pays comme des “partenaires”, et continue d’ailleurs de le faire. Or, ce ne sont pas nos partenaires, mais nos rivaux, dans le cadre d’une guerre de civilisation qui les conduit à user de toutes les armes en leur pouvoir,  et la submersion migratoire en est une de taille. Et tant pis pour les pauvres gens qui trouvent la mort dans l’opération : pour cette autre civilisation qui nous combat, le prix de la vie n’est pas le même que le nôtre, quelques vies innocentes ne valent rien si cela permet de semer la panique en Europe… Une Europe qui ferait bien de réarmer au plus vite ses frontières, car ce qui se passe à Ceuta pourrait bien demain devenir une généralité : les arrivées massives ont repris sur l’ile de Lampedusa, et Erdogan attend toujours son heure, avec sous la main, des millions de réfugiés prêts à fondre sur nos côtes…

Olivier Piacentini
19 mai 2021

(cet article est paru ce jour sur le site Place d’Armes)

3 Commentaires

  1. J’ai toujours pensé qu’à un moment ils utiliseraient la méthode de la saturation des moyens de défense. Cela donne raison au Président Trump avec le mur.
    Comme on ne peut pas bâtir un mur sur l’eau il faut trouver d’autres moyens.
    A part faire tirer le feu de l’enfer par la marine, ce qui ne serait pas admis par la communauté des nations, il faudrait les ramasser en mer et les ramener au point de départ.
    Par contre les navires qui les amènent devraient être traités comme des pirates ou des trafiquants.
    Il faut aussi cesser de palabrer sur l’organisation du criminel Soros et éradiquer tout par des techniques de guerre, lui y compris.
    On jacasse, on jacasse mais on ne fait rien. La Hongrie agit et marque des points.
    Cette guerre est à nos portes, dans nos villes et maintenant dans nos campagnes. Demain dans nos salons.

  2. C’est le scénario du Camp des saints de Jean Raspail et c’est aussi ce que Guillaume Faye appelait la conquête par le ventre dans un de ses livres.

    C’est aussi la faute de nos gouvernants qui n’ont fait que réaliser des appels d’air pour ces populations. Rapprochement familial, main d’oeuvre pas cher.

    On récolte ce que l’on sème.

    Bref on est dans la M jusqu’au cou.

  3. C’est l’invasion des fourmis… Et chez nous, il y en a de plus en plus qui attendent plus ou moins patiemment d’être armés. Il y a ce qu’il faut dans les stocks des cités et mosquées. Les racailles des cités sondent les forces de l’ordre chaque jour et attendent la bavure déclenchante, le prétexte pour s’armer et mettre le pays à feu et à sang. Ils en rêvent, mettez-vous bien ça dans le crâne, car quand ça arrivera, personne ne pourra arrêter ce tsunami avant qu’ils fasse des milliers de morts. Préparez-vous déjà mentalement…à un retour aux âges sombres de l’humanité.

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