NICOLAS HULOT ou LES MALHEURS D’UN EX BOUFFON DE COUR (Cédric de Valfrancisque)

« L’écologie est aussi et surtout un problème culturel. Le respect de l’environnement passe par un grand nombre de changements comportementaux. »

(Nicolas Hulot  « Ma planète » – Novembre/Décembre 1997)

 

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Baron Nicolas Hulot de la Frime, ancien bouffon du Marquis de Morveux d’Enarque, est dans la tempête ces jours-ci : lui qui aime à passer pour un aventurier, le voilà servi !!! Plusieurs donzelles viennent dans l’étrange lucarne, devant le micro de la très gauchiste Elise Lucette, pour raconter que le Baron Hulot est un chaud lapin mâtiné de porc libidineux.  Certaines allant même à dire qu’il ne manque pas de hulot et aurait tenté de leur ôter leur hulotte. Bon, on pourra toujours nous dire qu’il s’agit de médisance, que les faits sont prescrits, et que ces dames ont un QI de B-hulot, je ne suis pas surpris car ce qui ressort aujourd’hui, tout la monde le savait depuis longtemps. Pourquoi cette omerta pendant des années ? Mystère !       

Mon propos, en cette trêve de Noël,  en surprendra peut-être plus d’un, et pourtant, dans mes allégations, rien n’est inventé, rien n’est exagéré : je suis la carrière de ce cabotin-courtisan depuis bien des années. Nos chemins se sont croisés moult fois, nous avons parfois côtoyé les mêmes gens. Donc, si je le traite de paltoquet, de jean-foutre et de faquin, c’est en connaissance de cause.

Commençons son histoire – sa légende – par le début. Parlons de ses origines prétendument modestes. Il plait toujours au vulgum pécus qu’on lui raconte une belle histoire : celle d’un jeune ambitieux, issu d’un milieu pauvre et qui, grâce à un travail acharné et du talent, arrive à se hisser au dessus de sa condition et à  fréquenter  la Cour et  les  puissants.  

Il était déjà commandeur de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite et chevalier des Arts et Lettres (on se demande bien à quel(s)  titre(s) ?) quand il fut adoubé par le Marquis de Morveux d’Enarque, au rang de 3ème personnage du Royaume.

On lui donna les attributs de sa fonction : un bonnet assorti de trois grelots et le droit de distraire le Marquis par des sotties, des caprices et des galipettes. Amuser le jeune Marquis était un privilège qu’il partageait avec sa vieille gouvernante Brigitte, née Trogneux du Touquet, et un brave Labrador bâtardé  nommé «Némo» (1)

Hulot n’est pas un fils du peuple, il est issu de la bourgeoisie, ce qui explique, à défaut de les excuser, ses manières de parvenu. Son père, Philippe Hulot, a exploité une mine d’or au Vénézuela avant de diriger une fabrique de confiserie à Paris, puis un commerce de plantes médicinales à Nice.

Son grand-père, architecte de son état,  vivait dans le même immeuble haussmannien que le cinéaste Jacques Tati, (lequel s’en serait inspiré, nous dit-on, dans « Les Vacances de monsieur Hulot » (1953)). Du côté de sa mère (2) il descend de Georges Moulun, un industriel qui fera fortune dans la construction des premiers barrages hydro-électriques français, mais qui fit faillite après la crise de 1929. Déjà un « écologiste alimentaire ».

«Né coiffé», il fera des études chaotiques dans différents établissements huppés : « quelques trimestres » au lycée Saint-Jean-de-Passy dans le 16e arrondissement, au collège Sasserno de Nice, au lycée Fénelon à Paris. A-t-il seulement son baccalauréat ? On le suppose car il aurait, dit-on, trainé quelques mois à la faculté de médecine Pierre-et-Marie-Curie.

Il n’est cependant détenteur d’aucun titre universitaire – de scientifique ou de chercheur – qui pourrait expliquer sa façon assurée et pontifiante de parler d’écologie ou de climatologie.

C’est un « drame familial » – la perte d’un frère – qui lui aurait donné des envies d’aventures et de sensations fortes. On pourrait penser qu’un jeune homme épris de « baroud » et d’adrénaline choisirait de faire son service militaire chez les Chasseurs Alpins ou les Parachutistes. Que nenni !

Il semble que le Baron Hulot n’a jamais porté mousquet. Je présume que le «grand sportif» qu’il était (déjà ?) devait pencher à gauche et être antimilitariste ?

Sans le moindre titre universitaire, en Rastignac efflanqué, il aspire à gagner, très vite, beaucoup d’argent.  On le verra exercer toutes sortes de petits boulots : plagiste, moniteur de voile, barman, serveur (3). Puis, comme beaucoup de fils-à-papa – Yann Arthus Bertrand ou Jean-Marie Perier –  il tente de devenir photographe. C’est un métier qui ne nécessite aucun talent si  on ne l’exerce pas en artiste. En l’occurrence, sa seule envie était qu’on parle de lui : le « petit Nicolas » déjà narcisse mégalomane, voulait devenir « Tintin, reporter ».

En 1976, il part au Guatemala, après le tremblement de terre qui a fait 20 000 morts. Il a bien compris que, dans un monde de voyeurs, le « scoop » permet de se faire un nom. La même année, grâce à un ami, il accompagne le navigateur Éric Tabarly en Afrique du Sud, mais ce dernier lui vole la vedette : lui, c’est un aventurier, un vrai !  

Le 2 novembre 1979, il arrive juste après la fusillade qui met un terme à la cavale de Jacques Mesrine. Dans la bousculade, il rate encore un « scoop »…Jusque là, le Baron Hulot n’est qu’un modeste photographe – paparazzi ou charognard ? – sans une once de réussite.

Et puis, la chance lui sourit enfin ! Patrice Blanc-Francard  le fait entrer à France-Inter pour tenir, en soirée, une rubrique consacrée à la moto intitulée « La poignée dans le coin ». Là, le futur écolo joue au « bad boy ». Il  parle – de sa voix saccadée et inimitable – de vitesse, de grosses cylindrées, de sensations fortes mais surtout, de LUI et de ses pseudos exploits en deux-roues.

Il s’essaie, sans grand succès, à quelques courses de moto. Il tente même le « Paris-Dakar » en voiture et… casse son « Range-Rover » dans le sable après un tonneau.

Mais il entretient sa réputation de « trompe-la-mort », spécialiste des sports mécaniques et/ou extrêmes. A l’époque, il ose déclarer, sans rire, à un hebdomadaire :

« Si je me tue, ce sera Molière qui meurt en scène ». Heureusement que la cuistrerie et le ridicule ne tuent pas car il serait mort très jeune !   

Finalement, la fortune lui viendra des femmes, car avec sa maigre carcasse, une apparence souffreteuse et une tignasse de vieux soixante-huitard, il plaît à la gent féminine.

Durant toute sa carrière, il aura été une sorte de maquereau, un barbot, un « Julot-casse-croute » qui doit tout ou presque à ses « gagneuses ».

Sa première bienfaitrice est un pur produit du «Show-biz» : la belle, jeune (et riche, ce qui ne gâche rien !) Dominique Cantien, directrice des variétés à TF1 et productrice de l’émission « Ushuaïa ». Selon ses propres dires, la belle Dominique (nique, nique !) a « vécu une aventure » avec Claude François, ce freluquet sautillant et décoloré qui marchait à voile et à vapeur.

Elle vivra ensuite neuf ans avec lui et le quittera pour… Philippe Douste-Blazy : encore un type épais comme un casse-croute de chômeur et  coiffé comme un « Playmobil ». Depuis 2009, elle est en ménage avec l’ancien boxeur Stéphane Ferrara. Elle aura donc attendu d’avoir l’âge de la ménopause pour vivre enfin avec un homme, un vrai !

Grâce à l’émission « Ushuaïa », le Baron Hulot devient une célébrité : il aime se faire mousser, et nous avons droit, chaque semaine, à ses exploits surmédiatisés : Zébulon en parachute, Tintin en deltaplane, Superman en montgolfière, James Bond en ULM…etc…etc…

Il se trouve que je suis adepte des sports aériens, que j’ai pratiqués fort modestement et toujours en amateur (4). J’atteste qu’il était, dans ces disciplines, un pratiquant moyen voire mauvais, mais toujours entouré des meilleurs, tous grassement payés par « Ushuaïa ».

Beaucoup de ceux qui ont travaillé pour lui se souviennent du couple-star « Nicolas et Dominique » arrivant de Paris en classe affaires, juste pour mettre « les pieds sous la table » avant la mise en scène de ses prouesses en l’air ou sous l’eau (5). Le Français n’est plus un aventurier, mais il aime bien les sensations fortes, le cul calé dans un fauteuil devant sa télé, une bière à la main. Des émotions « Canada-dry », Hulot allait lui en donner, quitte à les fabriquer de toute pièce…

Je ne perdrai pas mon temps à raconter ici ses nombreuses « gamelles » de débutant, sa « traversée de l’Atlantique » en dirigeable à pédale, avec Gérard Feldzer : un énorme battage médiatique et un flop dès le départ… On constate, là encore, que le ridicule ne tue pas !

Mais on parlait de lui, il était enfin célèbre : le photographe famélique coiffé comme un « Beatles »  se donnait des airs de Bonaparte au Pont d’Arcole.

En vérité, il est à l’aventure ce que Patrick Balkany est à la rigueur fiscale et feu Bernard Tapie à la gestion d’entreprise: un usurpateur, un tricheur et un bluffeur !

En 1993, exit Dominique Cantien, il épouse, en Bretagne, Isabelle Pâtissier, championne du monde d’escalade, cascadeuse et pilote de rallye. Mais elle lui fait de l’ombre : c’est une vraie sportive et ses exploits sont bien réels. Le couple divorce au bout de quelques mois.

En 1996 et 1997, il présente « Opération Okavango », puis « Ushuaia Nature » []mais la mayonnaise ne prend plus ; le public s’est lassé de ses gesticulations et de ses faux exploits.

Qu’à cela ne tienne, entre temps, l’amateur de grosses motos, de moteurs qui vrombissent, de déplacements en hélicoptère, est devenu un militant écologiste : une écologie bien comprise, qui remplit son compte en banque. En 1996, la  « Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme »  est reconnue d’utilité publique. Depuis, les sponsors n’ont cessé de se multiplier. Ses « partenaires fondateurs » sont EDF, l’Oréal, TF1 et Véolia. TF1 possède la marque « Ushuaïa » dont il reçoit, sans travailler, de confortables royalties.

En 2002, il épouse dans le Lubéron – sorte de parc national pour bobos de la « gauche-caviar » – Florence Lasserre, fille d’un militant écologiste, rencontrée à Chamonix.

En 2006,  il lance  le mensuel  « Ushuaïa Magazine » qui fera un bide.

En 2009, il produit un film « le syndrome du Titanic » qui fera un flop. L’échec de ce navet l’affecte et il fait une déprime (ou un caca nerveux d’enfant gâté ?).

En 2011, certain d’une confortable  victoire, il candidate aux primaires écologistes et prend… une mémorable claque devant Eva Joly, un petit pot-à-tabac norvégien affublé des lunettes rondes de Jacques Duclos. Rancunier, il ne pardonnera jamais ce camouflet aux écolos. 

Par la suite, il avoue avoir voté pour Jean-Luc Mélenchon, au premier tour, le trouvant « plus pédagogue » qu’Eva Joly. Au second tour son choix se porte sur François Hollande. Un choix assez logique pour un écologiste-pastèque : vert à l’extérieur et rose à l’intérieur.

Le 6 décembre 2012, juste renvoi d’ascenseur, Hollande le nomme « envoyé spécial pour la protection de la planète ». C’est à ce titre qu’on le retrouve dans la délégation qui l’accompagne au Vatican en janvier 2014. Il serait même, selon lui, l’instigateur d’une encyclique du pape François sur l’« écologie de l’humanité ». Conseiller les princes ne lui suffit plus, il lui faut murmurer à l’oreille du souverain pontife !

Pourtant Claude Allègre, ancien ministre, l’a bien jugé car il écrivait en 2009 : « Hulot est un imbécile qui envoie les gens rouler à vélo et lui, fait ses affaires en hélicoptère… » Et il ajoutait un peu plus tard dans son livre «L’imposture climatique » être « effrayé par sa méconnaissance de simples données de base scientifiques et par son inculture littéraire et historique ».

Allègre est en scientifique, et, contrairement à Hulot, il sait de quoi il parle.

En décembre 2015, on le retrouve autour de la « COP 21 » où il partage la vedette avec Laurent Fabius et Ségolène Royal : un beau trio de pieds nickelés !

En janvier 2016, il n’écarte pas la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle de 2017, mais… sans passer par une primaire : démocrate en peau de lapin, il n’a pas encore digéré sa gifle face à Eva Joly. Et puis, finalement, il se déballonne lamentablement.

Avant les élections, on le verra pérorer sur les plateaux télé en déclarant, entre autres, avoir refusé d’être ministre de l’écologie de Chirac, de Sarkozy, de Hollande. Il déclare également  n’avoir « aucune confiance » en Macron. Au premier tour il choisit de voter pour « Bilal » Hamon, candidat du PS. Et puis, sans qu’on sache trop par quelle sombre magouille, quelle entourloupe, on le retrouve ministre du Marquis de Morveux d’Enarque. Pourquoi ce brusque retournement de veste ? Un adage populaire dit que « la parole vaut l’homme ou l’homme ne vaut rien » : la preuve !   

Mais ses attributions ministérielles flattent son égo: le climat, la pollution de l’air, l’énergie et les transports. On lui donne également « la protection et la valorisation de la nature et de la biodiversité » et la conduite des négociations européennes et internationales sur le climat. En clair, il est un peu comme la nouvelle cuisine : des plats avec un titre ronflant et… rien dans l’assiette !

Il est d’ailleurs conscient qu’il ne sert à rien mais, capricieux comme une star, il se laisse un an… pour voir, et déclare qu’il mettra sa  démission dans la balance si l’on venait à construire une piste pour aéroplanes à Saint Jacques de la Lande.

En juillet 2017, il lance une vaste fumisterie appelée « plan climat » dans lequel la France s’engage à arrêter toute production énergétique à partir du charbon d’ici 2022 et, à supprimer  les voitures roulant à l’essence d’ici 2040. Là, on frise la démence !!!!

Puis son étoile s’étiole enfin : les usurpateurs finissent toujours par tomber le masque, et ce n’est que justice. Son patrimoine est rendu public fin 2017. Il est, parmi les millionnaires de ce gouvernement, en seconde position avec un patrimoine évalué à plus de 7,2 millions d’euros.

Personne ne lui reproche d’être très riche et d’avoir trois ou quatre résidences bien placées mais il déclare posséder… neuf véhicules à moteur : un bateau de 200 CV, une moto, six voitures, et un scooter électrique. Et il ose inciter les Français à rouler à vélo !

Cet aigrefin ne manque pas de souffle (comme pourrait le laisser croire sa façon de parler saccadée) ! Le Français moyen découvre que le Baron Hulot n’est qu’un Tartuffe et un écologiste de salon. Il quitte le gouvernement sur un caprice, espérant qu’on le rappellera. Il n’avait pas prévu que ses dragues lourdingues lui retomberaient sur le nez.

Du coup, furieux d’être démasqué, il déclare se retirer de la vie politique…

Bon débarras !!!!!

Cédric de Valfrancisque

20 novembre 2021.

 

 

 

 


(1) : «Bouffon» et «Bâtard» étant les insultes préférées des rappeurs et de la « diversité », j’éviterai de faire des comparaisons entre Hulot et ce brave «Némo», ce pauvre clébard n’a pas mérité ça !

(2) : Sa mère est née Mézan de Malartic, une vieille famille aisée. Il devrait en être fier au lieu de s’inventer un passé miséreux et d’opter pour des tenues volontairement négligées.

(3) : La servilité étant, chez ce personnage, une seconde nature : prêt à servir n’importe qui du moment que ça rapporte ! 

(4) : Moniteur fédéral (bénévole) d’un para-club pendant plus de 10 ans, pilote delta-motorisé, brevets de pilote ULM (pendulaire, multiaxes et paramoteur), ex-moniteur parapente. Médaillé d’argent « Jeunesse et Sports », je n’ai jamais gagné un centime de mes passions, et je m’en flatte.

(5) : Un ami, moniteur de plongée, me dit que dans cette discipline, il ne valait  pas « tripette ».  

12 Commentaires

  1. Le type même du branleur… que dire de plus, sinon qu’ils sont légion autour de Micron. Parler de ce pauv’ type est lui faire trop d’honneur.

  2. sans oublier sa propriété dans une zone protégée en Corse avecDZ pour hélicoptère .
    cherchez l’erreur !

    • uniquement des carriéristes et rien de plus et combien de millllllliards de dépensé pour les portiques………

  3. Macron a le talent indéniable de s’entourer de personnages qui ne lui feront pas d’ombre . De Collomb à Benalla en passant par la menteuse professionnelle qui “voulait le protéger” et l’ineffable joueur de poker qui lui a servi de Sinistre de l’Intérieur . Ainsi peut-il commander .

  4. J’ai toujours dit à mon entourage que le bulot était un fake newser sur patte , une escroquerie ambulante , ” d’écolo” il n’en porté que le nom ,un bon à rien tout feu tout flamme enfin façon de parler .Je m’arrête la ,car c’est lui faire trop d’honneur de parler de sa carcasse de bouffon .

  5. Dans son domaine, c’est une espèce de Jospin avec plein d’idées à la con pour emmerder le bon peuple et qui ” se voyait déjà en haut de l’affiche ” ; Vexé de se retrouver en bas du PQ, Môssieu tire sa révérence : ” Puisque vous ne me méritez pas, je me retire de la vie publique ! ” Retirez-vous, mon vieux, retirez-vous ! Que ne vous êtes vous pas retiré plus tôt, vous auriez eu au moins ce mérite.

  6. J’ai toujours eu un doute à propos de ce Tartuffe, maintenant je n’en ai plus.
    S’il est disponible il pourrait épouser Greta Thunberg, ça ferait une belle paire de sous c…

    • déjà dans ushuaÏa ou il ns décrivait de magnifique paysages et on voyait que sa GUEULE!l’emission était bien mais le personnage me dégoutait

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