L’ÉCOLOGIE POLITIQUE EN MAUVAISE POSTURE (L’Imprécateur)

Bien que l’écologie politique n’ait obtenu que 23 députés à l’Assemblée Nationale, il y a une entente presqu’unanime dans le monde politique, pour admettre comme dogmes indiscutables tous les fantasmes portés par la religion écologue qui prétend identifier, prévoir et analyser l’impact des activités humaines sur l’environnement. Ceci, sans tenir compte des réalités météorologiques, ni de l’histoire du temps comme le fit par exemple l’historien du climat Emmanuel Leroy-Ladurie, (Histoire du Temps Depuis l’An Mil). Les pontes de cette religion soutiennent depuis un demi-siècle que nous allons vers un drame dont l’aboutissement sera la fin de l’humanité, décimée par une chaleur excessive de quatre ou cinq degrés, l’air devenu irrespirable par le CO2 et la submersion de continents entiers par la montée des océans…

 

 

C’est oublier (mais le médiocre niveau intellectuel des leaders de l’écologie montre plutôt leur ignorance de faits indiscutables), que les sols, l’air et sa température, les continents et les océans bougent constamment, se déplacent, montent et descendent, très lentement, c’est vrai.

Les peuples les plus anciens, comme les negritos, en gardent la mémoire dans leurs légendes. Il y a encore des negritos dans tous les pays tropicaux (mais très peu en Amérique centrale et du sud). Beaucoup plus (environ cent cinquante mille) en Afrique comme les pygmées du bassin du Congo, les bochimans (ou San) du Kalahari et les Tchokwés du Mozambique. Autant au centre de l’Inde, les Adivisis, réfugiés dans les forêts tropicales, en Australie une dizaine de tribus au Cape York, en Indonésie, Papouasie, Iles Salomon et rares en Nouvelle Calédonie (Arama et archipel des Bélep au nord et Ile des Pins au sud).

Negritos avec un Indien,
Hommes 1,30 mètre max,
Femmes 1,15 m

Ils se souviennent que leurs ancêtres sont partout arrivés à pied sec, rarement avec des petits radeaux parce qu’ils voyaient non loin l’étape suivante à l’horizon, à une époque où les océans étaient à 130 mètres en-dessous du niveau actuel. Pourquoi ? À cause d’une grande glaciation de toute la planète qui stocka l’eau en glace.

Puis il y eut un réchauffement commencé vers – 15 000 ans. Les océans, alimentés par la fonte des glaciers qui recouvraient sur 2 km d’épaisseur la presque totalité des continents, montèrent relativement rapidement, 1 mètre par siècle, soit 1cm par an.

Nous vivons maintenant la fin de ce réchauffement géologique qui n’a rien à voir avec l’humanité, ses industries et ses voitures.

Les océans qui montaient encore de 1,4 mm par an en 2010 ne montent plus que de 1,2 mm par an depuis 2020. La montée tend vers zéro. On est loin des 50 cm annoncés en 1980 pour 2000 ! Il est même possible qu’ils baissent à nouveau prochainement à cause d’une nouvelle glaciation.

Vouloir éradiquer le CO2 est aussi le fruit de l’ignorance. Zéro CO2 produirait l’extinction de la vie végétale sur Terre qui se nourrit de CO2. Sa disparition causerait donc celle de la quasi totalité des espèces vivantes en commençant par les espèces végétariennes.

NON-SCIENTIFIQUE, L’ÉCOLOGIE POLITIQUE COMMET ERREUR SUR ERREUR

L’écologie moderne est littéralement truffée d’erreurs de ce type parce qu’elle est politique avant d’être scientifique et raisonnée. Elle s’appuie sur le GIEC, mais ce que les politiques et la presse disent des rapports du GIEC est issu d’un très petit document qui résume en quelques phrases des dizaines de milliers de pages d’études à l’origine du rapport officiel (un tous les six ans) de 1500 à 1800 pages que presque personne ne lit et dont les conclusions sont souvent à l’opposé et toujours bien moins alarmistes que celles de ce minuscule et ultime rapport remis aux gouvernements et à la presse.

Pourquoi cette escroquerie mensongère ? Parce que son but réel n’est pas de “sauver la Planète” comme ils le disent, mais de donner aux gouvernants des arguments à l’apparence scientifique qui leur permettent de créer ou de maintenir des mesures et des lois oppressives, confiscatoires, sources de privations de libertés et productrices d’impôts et de taxes.

Mais une bonne nouvelle arrive : deux failles viennent de s’ouvrir dans la machinerie écolo par la révélation qu’éoliennes et biocarburants ne sont pas ce qu’ils devraient être selon la Bible et le Coran climatiques.

LE GOUVERNEMENT ENVISAGE D’ARRÊTER LES ÉOLIENNES…

Catherine Nay est une célèbre journaliste, écrivain aussi, réputée pour le sérieux de ses informations. Elle est classée à droite puisque travaillant (entre autres) avec Europe 1 et Valeurs Actuelles, mais elle a ses grandes et petites entrées à l’Élysée parce qu’elle a soutenu E.Macron. Samedi 25 juin, elle a annoncé dans l’émission Les grandes voix d’Europe 1 que le gouvernement (allait) arrêter discrètement la construction des éoliennes en raison du coût exorbitant du cuivre, de l’acier et du béton. L’info est exacte, le prix de ces trois matériaux a bondi depuis quelques mois.
Il y a entre les éoliennes des dizaines de km de câbles en cuivre.

Un ancien professeur d’économie, Jean Marc Frenove, écrit dans Front populaire et Boulevard Voltaire. Il explique dans La Lettre Patriote que selon Olivier Vidal, géologue et Directeur de Recherche au CNRS, les consommations exprimées en kg par Mégawatt-heure des 3 matières premières essentielles à la construction des éoliennes et des centrales nucléaires, en tenant compte de la durée de vie des unes et des autres, sont les suivantes :

– 45,3 fois plus de cuivre pour l’éolien que pour le nucléaire
– 19,8 fois plus d’acier pour l’éolien que pour le nucléaire
– 10,6 fois plus de béton, toujours pour l’éolien comparé au nucléaire

Notons en plus que béton, acier et cuivre émettent de grandes quantités de CO2 pour leur fabrication et pour leur mise en œuvre. Tout ceci pour des machines aléatoires, arrêtées la plupart du temps.

On pourrait ajouter que depuis vingt ans les éoliennes ont été la cause de plus d’accidents humains (construction, montage, chute de pales…) que l’industrie nucléaire, qu’elles tuent des milliers d’oiseaux et de chauve-souris, ont rendu malades des centaines de vaches et d’humains par leurs infrasons, et défigurent des milliers de km2 de paysages.

Multiplier les éoliennes ferait monter le prix des matières premières à un niveau intenable pour l’ensemble des industries, dont celle des voitures électriques aux moteurs bourrés de cuivre et de métaux rares. Le prix du cuivre surtout est déjà très inquiétant.

Or Macron avait annoncé un programme de 20 000 éoliennes en mer. On comprend la discrétion de l’Élysée et pourquoi il a fallu une fuite (à mon avis volontairement organisée par C.Nay)  pour apprendre la nouvelle. Aura-t-il le courage de faire preuve de sagesse et d’arrêter l’installation de nouvelles éoliennes en perdant le vote écolo ? L’avenir le dira.

LES BIO CARBURANTS DÉTAXÉS POLLUENT PLUS QUE LES CARBURANTS

L’autre nouvelle qui ouvre une faille dans la politique et va consterner Macron vient d’une étude de l’ONG Transports et Environnement. Elle a été examinée et validée par la Commission européenne et sa présidente Ursula VDL.

Elle démontre et prouve que les biocarburants polluent bien plus que l’essence et le diesel.

Depuis des années, le gouvernement fait tout pour pousser voitures et transporteurs à mélanger du biocarburant à l’essence et au diesel, à ajouter aux moteurs des boitiers leur permettant d’accepter biodiesel et bioéthanol. Il les a détaxés puisque “bios” et “verts”, mais ils polluent plus qu’essence et diesel ! Ils produisent aussi beaucoup de gaz à effet de serre.
Mais il est possible que lâcher les biocarburants soit politiquement moins coûteux pour Macron que renoncer aux éoliennes promises aux écolos.

Le bioessence E85 est du bioéthanol, c’est un alcool très toxique pour l’Homme.

L’essence E10, ou SP95-E10, est du sans-plomb 95 enrichi avec 10 % de bioéthanol. Ce carburant est destiné à remplacer progressivement le SP95-E5 pour devenir le standard européen. L’essence E85, également appelée superéthanol-E85, se compose de sans-plomb 95 avec 65 à 85 % de bioéthanol.

Ils rapportent peu à l’Etat puisque le bioéthanol est détaxé, comme le biodiesel. Alors, si en plus ils polluent plus que SP95 et diesel, c’est leur fin ! Sachant que le diesel peut être mélangé à de l’huile végétale de cuisine sans problème excepté dans certains moteurs très pointus. Mais c’est interdit, l’huile de cuisine n’étant pas surtaxable comme l’est le diesel.

Le bioéthanol est produit à partir de blé, de maïs, de colza mais aussi de betteraves riches en sucre.

ON IMPORTE DU COLZA OGM D’AUSTRALIE ET DE L’HUILE USAGÉE DE CHINE

Actuellement, il n’y a pas de surproduction de ces céréales ni de betteraves en Europe. On importe donc du colza d’Australie. Mais c’est du colza OGM, autorisé en Australie, mais pas en Europe. Il est donc illégal d’en importer pour éviter une contamination des champs.

Les graines de colza sont très légères et elles arrivent en vrac dans d’énormes bateaux. Elles sont sorties des cales avec des grues équipées de gros godets et s’il y a ne serait-ce qu’un souffle de vent, elles s’envolent, retombent sur les installations portuaires, mais aussi les routes, les jardins et les champs avoisinants dans un rayon de 50 km, où elles germent très vite, font de jolies fleurs jaunes et se reproduisent en contaminant leurs voisines saines non-OGM.

S’il est constaté que le champ voisin en contient, la loi exige qu’il soit entièrement nettoyé de tout le colza, OGM ou pas, y compris les racines ; le paysan perd toute sa récolte et l’année suivante ne plantera plus de colza.
C’est couillon, hein ?

Rentables, les champs de colza sont immenses

Le biodiesel se fabrique à partir de déchets végétaux, genre marc de raisin et lie de vin. Il en manque aussi en France, alors on achète à la Chine ses huiles de friture usagées. Elles arrivent en bateaux citernes. Lesquels consomment des milliers de tonnes de fuel lourd, 300 tonnes par jour et trois semaines de trajet Chine ou Australie-France, soit 6 300 tonnes de fuel lourd par trajet. Un fuel très gras et riche en souffre qui pollue paraît-il autant qu’une cinquantaine de milliers de voitures. Mais le gouvernement se défend, ce n’est pas nous qui polluons, ce sont la Chine et l’Australie avec leurs bateaux !

Quand même, un peu gêné il a décidé qu’on importerait désormais le biodiesel préfabriqué de pays utilisant des bateaux moins gros. C’est futé, parce que si deux moyens bateaux au lieu d’un gros transportent le même poids d’huile, ils consomment deux fois moins de fuel lourd, cqfd ! Chers lecteurs ne cherchez pas l’erreur, il n’y en a pas, c’est notre brillante administration peuplée d’énarques qui a fait le calcul. Parce qu’en réalité ils consomment chacun deux fois moins de fuel lourd donc à deux autant, ensemble, que le gros.

La France commande maintenant 50 % de son biodiesel à l’Argentine, 39 % à l’Indonésie et 5 % aux Etats-Unis. Il manque 6 % ? Mais non, mais non, demandez à Bruno Lemaire, c’est lui, ministre des Finances et inspecteur des finances qui a fait le calcul.

Un dernier calcul, celui que Macron tourne dans sa tête sans trouver la solution : n’ayant pas la majorité à l’Assemblée, s’il stoppe les éoliennes, il perd le soutien des 23 députés écolos. Il n’est pas certain que Mélenchon le soutiendra comme il le fait d’habitude après qu’il lui ait refusé le poste de Premier Ministre, mais il peut chez Nupeste compter sur les socialistes et les communistes après qu’il ait nommé une socialiste à Matignon, une présidente socialiste à l’Assemblée Nationale, et un président communiste à la Commission des Finances. RN est contre les éoliennes, au moins la moitié des Républicains aussi, et beaucoup de députés LREM rechignent à se mettre à dos leurs électeurs de province et de zones rurales, qui refusent de plus en plus les éoliennes.

Que faire ?
Chers lecteurs, vous avez deux heures pour rendre votre copie à l’Élysée !

L’Imprécateur

4 juillet 2022

 

 

 

5 Commentaires

  1. “…le diesel peut être mélangé à de l’huile végétale de cuisine sans problème excepté dans certains moteurs très pointus…” Tous ceux qui, comme moi, ont encore un diesel ancien genre Espace Turbo Diesel, R21 Névada Diesel équipé d’une pompe d’injection Roto Diesel BOSCH peuvent rouler avec 40% d’huile de friture filtrée sans rien changer aux réglages du moteur. Du côté des taxes douanières, l’additivation n’est pas taxable. Je fais cela depuis 20 ans avec ma Clio 1.9D, mon Espace et mon petit bateau pêche-promenade sans aucun problème (si ce n’est une légère odeur de barbecue) et ça diminue bien le coût du carburant. SURTOUT, NE JOUEZ PAS À ÇA AVEC UN DIESEL MODERNE HDI. L’humidité contenue dans l’huile de friture aura vite fait de fusiller votre circuit d’injection.

    • C’est bien et tant mieux pour vous. J’ai eu pendant des années un gros break Nissan diesel que j’alimentais en huile végétale mélangée au diésel… jusqu’au jour où à un contrôle de gendarmerie j’ai été verbalisé parce que mon pot d’échapememnt sentait l’huile chaude. Mais mercipour votre commentaire.

  2. Bonsoir M.L’Imprécateur, hé oui, tous ces nuls se prennent pour des demi dieux, et excusez mon langage mais ne sont que de pôv’cons!!!
    Ces malfrats se croient tout permis, il aurait été formidable de les “éjecter”, malheureusement, il y a eu comme un couac aux élections. Il ne faut pas sortir de St Cyr pour comprendre qu’ils font le contraire de ce qu’ils “braillent”!! Si la plupart des gens se donnaient la peine de vérifier leurs dires on n’en serait peut-être pas là!! Il faut que ceux qui ont le nez collé à la télé regardent les émissions sur la nature ou sur la science , ils comprendraient vite qu’on leur fait avaler des couleuvres grosses comme des anacondas!!! Votre article me conforte dans mes convictions, merci à vous

  3. Bonjour Monsieur l’Imprécateur.
    Quelle leçon de Sciences Naturelles (que voulez-vous j’ai 85 ans et dans mon temps cette partie sappelait ainsi) vous venez de donner à tous nos “écologistes” ainsi qu’au gouvernement. Vous pensez qu’ils vont arrêter de construire des éoliennes. Ce serait vraiment la seule bonne décision prise depuis longtemps. Quand on voit les tonnes de béton qu’il fait comme socle à chaque engin, quand on sait qu’il ne savent pas quoi faire des pales cassées ou abimées, quand on voit que dans les pays nordiques, il faut dégeler chaque matin les éoliennes pour qu’elles puissent fonctionner, quand on voit ce qu’ils comptent faire de la magnifique baie de La Baule, on se dit que soit ces gens-là ont manqué une partie de leurs études, soit ils sont bons pour l’hôpital psychiatrique. Faut pas sortir de Saint Cyre comme disait mon père) pour voir les conneries qu’ils nous font. Sans compter que plus il y a de béton sur la terre, et plus les ruisseaux deviendront des torrents avec tous leurs dégâts ! Merci pour votre article qui remet beaucoup de choses au point. Et au plaisir de vous lire prochainement.

    • Merci pour vos observations. Ce qui m’agace beaucoup chez les écolos, c’est leur incohérence. En 2020 l’été a été frais et humide, ils l’ont attribué au “changement” climatique. En 2021, l’été a démarré par une sécheresse, puis a été un été habituel, des journées chaudes alternant avec des moins chaudes, ils ont continué à parler de changement. 2022 démarre avec une canicule comme il y en a déjà eu des dizaines depuis 1950 et aussitôt voilà le “réchauffement” avec l’homme comme responsable qui revient à la mode.

Les commentaires sont fermés.