Note de la rédaction.
La ligne éditoriale de Minurne – Résistance est ciblée sur la défense de la France, la sécurité, la maitrise de l’immigration et une meilleure gestion de l’État.
Macron a mis du temps à désigner le nouveau Premier Ministre qui semble reprendre ces objectifs. Nous le jugerons vite, à l’aune de ses actions.
Dans l’attente, comme à l’accoutumée, nous laissons évidemment une liberté d’expression totale à nos contributeurs.
L’avorton et le niais.
(A la manière de Pierre Corneille. Qu’il me pardonne…)
(Le décor : Nous sommes au sein du Palais de l’Elysée, ce palais présidentiel que le marquis a transformé en lupanar africain lors de la Fête de la musique 2018. Rejeté par tout le pays, il s’y promène comme un fantôme, et n’y croise que sa duègne Brigitte, née Trognon du Touké, et son chien Némo, qui lui renifle l’arrière-train…)
Cette dissolution, mais quelle connerie !
J’ai fait un gros caprice; me voilà bien puni.
Je comptais, j’espérais, une majorité.
Les dieux sont contre moi, ou m’ont abandonné.
Peu importe qui sera chef du gouvernement,
Je veux un godillot, servile, obéissant.
On voulait m’imposer la saphique Lucie,
Prétendante cooptée par les « Zinzins soumis ».
Mon camp, peuplé de traîtres, me lâche maintenant
Il voulait que je nomme le franc-maçon Bertrand
Ou quelque autre incapable doublé d’une fripouille
Mais qui aurait l’aval des « Frères la Gratouille ».
Et on m’a proposé Cazeneuve ou Beaudet ;
C’est encore moi le chef, or donc j’ai refusé.
J’ai tourné le problème, exposé mon tournant
A la vielle mousmée que j’appelle maman.
Parfois je prends conseil de ma vielle blondasse
Que le poids des années à rendu bien fadasse.
Je lui sais encore gré de m’avoir déniaisé,
Et appris, au théâtre, les belles envolées,
Mais je n’ai plus envie de partager mon lit
Avec ce vieux tableau qui ressemble à « E.T. » ?
Elle m’a déconseillé de reprendre un jeunet,
Ou pire un laideron comme Borne ou Belloubet.
Le haut rang que j’occupe, j’entends le conserver.
Le verdict des urnes, j’en n’ai rien à cirer.
Brigitte m’a convaincu de prendre un soliveau,
Un cheval de retour, que dis-je, un bourricot.
Ma femme aime s’entourer de copains de son âge.
Des gens bien fatigués, qui ne sont plus volages.
Il fallait un vieillard blanchi sous le harnais ;
Qu’il soit une potiche et me soit tout dévoué.
Ce genre de personnage, qui peut faire illusion
Il en existe plein ; en fait ils sont légion.
Des gens fluctuants, à vrai dire des girouettes
Qui vivent d’un système qui nourrit bien la bête
Et ils sont, disons-le, bien pires que des termites :
Ils aiment se goinfrer et n’ont pas de limite.
Ils sont politicards même en âge avancé,
Accrochés à leur siège telle la moule au rocher.
Au bout de quelques jours, je me suis mis en chasse
De ce premier ministre qui soit une limace.
Il fallait qu’il soit grand avec un air viril,
Et qu’il gravite aussi autour de son nombril.
Les gueux ne veulent plus d’un poupon comme Attal.
Ils souhaitent un homme, un vrai, fut-ce un vieux cheval.
Au fond de la Savoie, enfin je l’ai trouvé,
Ce triste vieux couillon au sourire un peu niais.
Certes il ne casse pas trois pattes à un canard.
Il a l’air d’un vieux crabe passablement ringard
Mais il fait illusion, il ne m’en faut pas plus
Pour calmer un instant ce peuple de minus.
En « maître des horloges », je m’octroie tous les droits,
Et y compris celui de faire… n’importe quoi.
Sans trop de convictions, changeant au gré du vent,
Je reste le champion du « Et en même temps ».
Pour moi ce qui importe, c’est de tenir deux ans
Et de ne rien faire sinon…de faire semblant.
(Il sort en ondulant des hanches, tel un mariolet de cour. Le chien Némo en profite pour pisser sur la moquette…ce qui prouve qu’il y en a au moins un des deux qui sait ce qu’il fait…)
Cédric de Valfrancisque.
8 septembre 2024
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