L’Assemblée nationale a adopté cette nuit la suppression des Zones à faibles émissions du projet de loi « Simplification ».
Depuis le début de l’année, l’écrivain Alexandre Jardin a lutté contre cette mesure qu’il considérait comme méprisante et violente, et qui excluait des villes des milliers de personnes.
Les députés ont approuvé, dans la nuit de mercredi à jeudi, dans le cadre de l’examen du projet de loi de « simplification », la suppression des Zones à faibles émissions (ZFE), qui restreignent la circulation de certains véhicules. Introduite en commission par les LR et le RN, cette suppression a été adoptée à 98 voix contre 51 avec les voix du RN, de la droite, de LFI et de quelques macronistes.
Le vote devra être confirmé par celui sur le projet de loi dans son intégralité, encore visé par plus de 600 amendements. C’est un double revers pour le gouvernement et la ministre de la Transition écologique Agnès Panier Runacher.
Beaucoup d’applaudissements ont salué dans l’hémicycle l’approbation de cette suppression. « Lutter contre la pollution de l’air, il faut le faire, lutter contre les pauvres non », a renchéri le vice-président du groupe RN et porte-parole du parti Laurent Jacobelli, sur franceinfo ce jeudi. « Je ne vois pas pourquoi on interdirait les centres urbains aux classes moyennes, ou aux classes les plus fragiles », a dénoncé le député RN de Moselle.
« Une vraie victoire pour dire stop à ces zones de forte exclusion » qui viennent écarter des villes des milliers de personnes ! », a déclaré, Alexandre Jardin, écrivain et leader du mouvement Les Gueux. Il a remercié les maires qui se sont engagés pour la suppression des ZFE dont David Lisnard, le maire LR de Cannes et président de l’Association des maires de France, qui s’est montré particulièrement opposé aux Zones à faibles émissions, dénonçant leur caractère discriminatoire et leur impact sur les populations modestes.
Cris de satisfaction pour Alexandre Jardin : « La France victorieuse ! C’est gagné ! Vous avez tous fait gagner notre pays… larmes de fierté… on reste un grand pays. Avec des valeurs. Merci à tous. »
Alexandre Jardin qui s’est fortement impliqué pour la suppression des ZFE en créant un terme viral à ce soir, avec le livre #LesGueux à remercié ceux qui se sont combattus pour la suppression des ZFE.
Cris de satisfaction pour Alexandre Jardin « La France victorieuse ! C’est gagné ! Vous avez tous fait gagner notre pays… larmes de fierté… on reste un grand pays. Avec des valeurs. Merci à tous. »
Décision saluée par l’association 40 millions d’automobilistes
Cette décision, saluée par l’association 40 millions d’automobilistes, réjouit aussi La France insoumise. « Nous avons empêché le gouvernement de rétablir les ZFE qui pénalisent les classes populaires. Et, contrairement au RN, nous défendons la mise en œuvre d’alternatives écologiques et sociales « , a déclaré Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne et présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale.
Une mobilisation qui s’étend sur tout le territoire, comme le souligne le maire de Saint-Priest Gilles Gascon : « Une belle victoire! » «Je remercie les 1500 élus de la Métropole de Lyon qui ont signé le vœu que j’ai défendu dans la plus grande partie des Villes de la Métropole de Lyon. »
Déception des écologistes
Du côté des écologistes, les réactions sont à l’opposé. L’adjoint à la maire de Paris chargé des mobilités, David Belliard, fustige une décision « stupide et injuste », stupide « car au contraire, il fallait les rendre plus justes socialement », injuste « car ce sont les plus pauvres qui meurent de la pollution de l’air ».
Le 26 mars, le vote en commission a eu lieu et la commission spéciale de l’Assemblée nationale a voté la suppression des ZFE par 26 voix pour, 11 contre et 9 abstentions, via des amendements portés par les groupes Les Républicains (LR) et Rassemblement National (RN), contre l’avis du gouvernement. Cette décision a été soutenue par certains députés de la coalition présidentielle (Horizons, LIOT) et des abstentions de gauche.
Dans les zones périurbaines ou mal desservies par les transports en commun, la voiture reste essentielle pour se rendre au travail ou accéder à des services
Le projet de loi visant à limiter la circulation des véhicules les plus polluants, présenté en 2019 et renforcé en 2021, vise à établir des Zones à faibles émissions dans les grandes agglomérations pour réduire la pollution de l’air.
Les ZFE restreignent l’entrée des véhicules (souvent Crit’Air 3, 4 ou 5), ce qui pousse les propriétaires à opter pour des véhicules plus récents ou électriques. Les ménages à faible revenu sont souvent confrontés à une charge financière lourde pour acheter un véhicule conforme, ce qui les rend souvent inabordables.
Dans les zones périurbaines ou mal desservies par les transports en commun, la voiture reste essentielle pour se rendre au travail ou accéder à des services. Les restrictions des ZFE limitent la mobilité de ces populations, accentuant les inégalités d’accès. Les ZFE sont perçues comme une mesure imposée par les élites urbaines, ignorant les réalités des territoires ruraux ou périurbains où la voiture est indispensable.
Un sentiment d’injustice et de discrimination est né et des associations se sont créées
Un sentiment d’injustice et de discrimination est né, et des associations se sont créées, comme la Fédération Française des Motards en Colère, et des mouvements citoyens dénoncent les ZFE comme discriminatoires, notamment pour les motards et automobilistes modestes. Une pétition a aussi été initiée contre les ZFE. Elle a recueilli plus de 28 000 signatures.
Un impact sur différentes professions voit le jour. Les artisans, livreurs ou commerçants qui utilisent des véhicules utilitaires diesel sont fortement touchés, car les solutions de rechange (véhicules utilitaires électriques) sont onéreuses et parfois inadaptées à leurs besoins.
Mais bien d’autres maires se sont mobilisés, Laurent Jaoul, maire LR de Saint-Brès, décrit comme un pionnier dans la lutte contre les ZFE, Robert Ménard, maire de Béziers, Serge Grouard, maire LR d’Orléans, François Lafforgue, maire de Castel-au-Lez.
Dolores Prost
29/05/2025
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Combien de fois faudra-t-il dire aux QI déficients qui pullulent chez les écolos que si on électrifiait tous les véhicules à moteur, il faudrait importer environ 1,66 fois plus d’hydrocarbures destinés au transport qu’aujourd’hui, donc multiplier par 1,66 la pollution atmosphérique due à la combustion de ces hydrocarbures consommés par les transports ?
Démonstration : il faudrait, pour ce projet, fabriquer de l’électricité pour faire rouler 90 % des véhicules à moteur actuels. Soit C la consommation actuelle d’hydrocarbures de ces 90 % de véhicules.
L’énergie mécanique fournie par C, calculée en kWh, sera environ C/2 (première application de la loi de Carnot sur le rendement des machines thermiques : le rendement du diesel, dans le meilleur des cas, ne dépasse guère 50 %).
Mais le rendement de l’électricité pour produire de l’énergie mécanique n’est guère plus élevé que 60%, dans le meilleur des cas (ne croyez surtout pas les bobards des menteurs qui vous assurent sans rire que le rendement de l’électricité pour produire de l’énergie mécanique est au moins 80%, ce mensonge traîne partout sauf chez les gens informés).
Donc pour satisfaire ces C/2 d’énergie mécanique avec de l’électricité, il faudra produire (C/2) x (1/0,6) = C x 0,83333…. d’électricité consommable par les 90% de véhicules
Mais cette électricité sera nécessairement produite par des centrales à gaz ou à fioul. En effet, la destruction systématique (voulue avec acharnement depuis 1953 par nos amis héréditaires anglo-saxons) du nucléaire civil français, nous interdit, pour au moins 20 ans, de produire un seul kWh supplémentaire d’électricité nucléaire : car pendant plus de 35 ans, les français ont laissé mourir à petit feu notre nucléaire civil, écocolo oblige ! Macron prétend relancer ce nucléaire sinistré, mais il ne dit pas, ce qui le condamne à mes yeux, que toute centrale nucléaire créée maintenant produira son premier kWh, au plus tôt, dans 20 ans. Donc pour produire de l’électricité supplémentaire sérieuse, on sera forcé, pendant au moins 20 ans, de le faire avec du fioul ou du gaz naturel (ne croyez pas les bobards des marchands d’éoliennes et de pv, Jancovici est meilleur que moi pour s’en faire des gorges chaudes)
Donc C x 0,83….sera produite par la sortie des centrales à fioul ou à gaz. Une deuxième application de théorème de Carnot sur le rendement des machines thermiques montre qu’il faudra importer environ le double de ces C x 0,83,ce qui donne C x1,66,
CQFD.
Le lecteur attentif aura remarqué que le coeur de l’impasse économique apparaît ci-dessus dans toute sa tare irrémédiable : pour électrifier le transport français, il faudra, au moins pendant 20 ans, subir le terrible impôt dont la source est le théorème de Carnot appliqué deux fois, alors qu’en le laissant fonctionner avec du diesel comme en ce moment, on ne subit cet impôt PHYSIQUE qu’UNE SEULE FOIS. Aucun écolo, aucun gaucho, ni, aucun macron, ne peuvent rien contre ce FAIT. Monsieur Bayrou cherche 40 milliards. Il pleure parce qu’à ses pauvres yeux, il ne voit aucune autre façon de les trouver qu’accabler une fois de plus,les français de nouveaux impôts.
Petit calcul niveau certificat d’études primaires des années 1900 :
Calculer le coût, au prix actuel, pendant vingt ans, des 0,66 x C supplémentaires d’importations d’hydrocarbures nécessaires à l’électification des transports français.
Solution : chaque année, la France importe environ 31 millions de tonnes de pétrole (Tep) destinés uniquement à ses transports. Si on électrifie tout notre transport, il faudra donc importer 0,66 fois plus. Ce surplus sera donc de l’ordre de 20 millions de tonnes par an. Le prix actuel du tep est à peu près 360 euros. Donc le surplus coûte à peu près 7,2 milliards d’euros par an, pas mal !. Multiplé par 20,cela donne 144 milliards d’euros.