LA DROITE EST DE RETOUR ! (par Maurice D.)

Par les temps qui courent, les bonnes nouvelles ne sont pas légions mais celle-ci vaut la peine d’être fêtée : la droite est de retour.

Par la bonne tenue des élections internes des deux partis majoritaires en France, le FN et l’UMP, par la mort annoncée de deux dinosaures du stalinisme et du maoïsme, L’Humanité et Libération.

Ces deux feuilles de choux de la gauche archaïque étaient tenues en coma artificiel par les subventions de l’Etat et par les banques privées les plus capitalistes qui soient, Lazard et Rothschild. Les capitalistes voient enfin leur investissement porter ses fruits. Leur stratégie à long terme à finalement payé, à force de pousser les rédactions à en faire toujours plus dans le gauchisme archaïque, les propriétaires des deux journaux ont fini par dégoûter leurs lecteurs d’être de gauche, beaucoup sont passés directement au FN, et le socialisme qu’il soit communiste, social-démocrate ou même social-libéral est devenu écœurant pour une majorité de Français et commence à sentir fortement le faisandé.

Edouard de Rothschild a eu un coup de génie : pour abréger l’agonie de Libération il a remis à sa tête en juin dernier Laurent Mouchard, dit Joffrin, dont le bilan économique et social des trois fois précédentes où il s’est trouvé à la barre de Libération est une référence en matière de gestion socialiste de journal : “Dialogue social : zéro. Gestion du personnel : lamentable… Le climat est abominable et délétère, déliquescent…” (Lorraine Millot, journaliste à Libé dans Télérama). Le résultat ne s’est pas trop fait attendre : vendredi dernier le plan social de Mouchard a été voté : 93 pisse-copie dont beaucoup de trotsko-lambertistes sont virés. Leur “bon maît’ Edouard de Rotschild” (comme dit Patrick Gofman) leur ocroie généreusement quelques dizaines de milliers d’euros de prime de licenciement.

À moins que le gouvernement ne racle le fond de ses caisses vides pour sauver in extremis par une nouvelle subvention ces témoins de l’histoire ancienne du marxisme journalistique. Sait-on jamais. Ou qu’ils ne reparaissent sous forme numérique avec des équipes réduites, ce qui est possible aussi.

À droite, il y a eu récemment des élections internes à la gouverance du FN et de l’UMP qui ont vu le retour de Sarkozy à l’UMP avec un fort soutien des militants, et au FN le maintien de Marine Le Pen et la montée en puissance de Marion qui confortent la main-mise de la famille Le Pen sur le parti comme le souhaitent les militants frontistes.

On craignait une forte abstention à l’UMP, elle n’a pas eu lieu, les militants se sont mobilisés – malgré les nombreux problèmes internes de finances et de personnes – pour marquer leur volonté de voir leur parti se positionner plus à droite que vers le centre où voudraient l’entraîner Juppé et à un moindre degré Le Maire. Sarkozy l’a compris et a pris position pour une remise à plat de la loi Taubira qui a été très médiatisée, et aussi pour une défense ferme d’Israël.

Ainsi, tant en politique intérieure qu’extérieure, l’UMP devrait maintenant s’affirmer clairement à droite malgré la campagne médiatique et sondagière qui voudrait faire de Juppé, l’ami de l’islam, de Bayrou et de Valls, l’homme de demain.

Juppé Bayrou

Les électeurs de l’UMP ne se sont pas laissé influencer par la manœuvre de la gauche qui, sachant que son candidat à la présidentielle, quel qu’il soit, sera laminé par la droite et le FN préfèrerait un Juppé flirtant avec le centre qui préservera les dérives sociétales du socialisme plutôt qu’un Sarkozy montrant qu’il respectera la volonté de ses électeurs de revenir aux fondamentaux de la droite et de la République. “Je suis leur chef, donc je les suis”. Car la pression qu’il a subie de Sens Commun, ce nouveau mouvement issu de la Manif pour tous, n’est pas pour rien dans son glissement vers plus de droite. Elle ne fait d’ailleurs que refléter le glissement sensible de toute la France vers la droite et le libéralisme.

C’est là que les militants FN ont également manifesté leur volonté de contrer la dérive gauchiste menée par Florian Philippot au point que l’on peut dire que le FN est aujoud’hui libéral en matière sociale, mais socialiste en économie. L’élection sous les applaudissements et les vivats de Marion, que son grand-père face à la vipère Patrick Cohen soutenait affectueusement à C à vous , montre que le FN ne se laissera pas glisser vers le chevènementisme économique mâtiné mélenchonisme de Philippot, ni vers trop d’amitiés musulmanes.

Le Pen et Marine

Dans ces deux élections, c’est le peuple de droite qui s’est manifesté, montrant qu’il veut en finir avec le socialisme, comme l’ont fait la plupart des peuples européens et récemment la Roumanie.

Juppé et Fillon le savent maintenant : l’électorat UMP ne soutient leurs positions qu’à 29 % avec Le Maire, car on sait que les militants qui ont voté Mariton se rallieront en majorité à Sarkozy sans difficulté, même si quelques uns choisissent de rejoindre le Front National.

Le piège dans lequel ne doit pas tomber Marine c’est de suivre Philippot si elle ne veut pas que dans son parti s’amorce un glissement plus important en sens inverse de frontistes qui rejoindraient l’UMP par crainte d’un basculement du FN vers le libéral-socialisme, libéral en matière sociétale et socialiste en économie.

De son côté, l’UMP doit confirmer son évolution vers le libéral-conservatisme, libéral en économie et conservateur sur les questions de la famille, de l’éducation et plus généralement des valeurs dont deux mille ans de chrétienté, mille ans de royauté et deux cents ans de République nous ont imprégnés.

Ce qui nous amène à ce constat porteur d’un grand espoir pour la France : les 71 % que les UMP ont donné à la droite “forte” représentée par Sarkozy et Mariton, et les 80 % que les Frontistes ont apporté à Marion Le Pen sont le signe que le redressement économique et social de la France est possible. Il va nous inciter, à Minurne, à poursuivre nos efforts pour convaincre qu’il ne faut pas casser cet élan et cet espoir avec des querelles qui n’ont pas lieu d’être sur le terrain et feraient le jeu du socialisme et de la gauche à l’agonie.

Plus que des facteurs de divisions, la Droite forte et le FN ont de nombreux points communs : famille, respect de la vie à son début comme à sa fin, éducation, travail, armée et forces de l’ordre, entreprises, retraites, civilisation, intégrité du territoire national et tout ce qui en découle : immigration, protection des richesses nationales, etc. Allions-nous pour gagner les prochaines élections et réduire la gauche et le socialisme à un rôle d’opposition clairement minoritaire.

Ensuite, mais seulement ensuite, nous aborderons les sujets qui fâchent encore, parce que la discussion n’a pas eu lieu : l’Europe, l’euro, contrôle et choix ou arrêt total de l’immigration, place de la fonction publique et de l’Etat dans la société, etc.

Il faut l’union des deux droites et nous demandons à nos dirigeants des deux camps de comprendre que s’ils ne l’organisent pas d’eux-mêmes en commençant par des alliances partout où ce sera possible et nécessaire aux prochaines municipales, ce sont leurs électeurs qui les feront sans leur demander leur avis.

La gauche doit être battue le plus largement possible pour perdre ainsi les moyens administratifs et financiers de sa puissance actuelle. Ils lui permettent d’imposer à un peuple de droite largement majoritaire en France qui n’en veut pas une politique extérieure incohérente et une politique intérieure qui place le peuple de France sous la coupe de populations à qui nous devrions céder la place sans qu’elles fassent le moindre effort pour s’acclimater et d’une administration totalitaire prête à nous réduire à la misère et à nous priver de libertés pour assurer la perpétuation de son  pouvoir et de son train de vie.

Maintenant que le peuple de droite, le frontiste et celui de la droite forte, a montré sa volonté de changement, de retour vers le progrès et le respect de ses valeurs, il va falloir que ça change pour de bon !

Maurice D.

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