ENQUETE SUR UN CARNAGE… LES LARMES DE CROCODILE D’UN GOUVERNEMENT (IR)RESPONSABLE ? (Maurice D.)

Le conseil de rédaction de Charlie Hebdo exécuté en plein jour et au cœur de la capitale a provoqué une énorme et très compréhensible émotion, d’autant qu’il a été le prétexte au massacre de policiers et de clients juifs d’un magasin à qui les « guerriers de l’islam » n’avaient rien d’autre à reprocher que d’être policiers et Juifs. L’équipe au pouvoir en a profité avec beaucoup d’opportunisme et d’efficacité pour récupérer de la sympathie et remonter dans les sondages, mais le temps est maintenant venu de réfléchir aux causes et aux conséquences de ce drame dans lequel le pouvoir a une grande part de responsabilité.

Charlie avait déjà été attaqué et incendié en 2009, il bénéficiait d’une protection policière. Le volume et la qualité de celle-ci avaient été évalués à une permanence d’une voiture et de neuf policiers armés, dont l’un devait suivre Charb, directeur de Charlie, partout où il était. Neuf policiers, c’est en réalité trois équipes de trois qui se relaient, voire moins du fait des congés et des maladies, en réalité le plus souvent deux policiers dans une vieille voiture, avec des pétoires bien incapables de faire face à des fusils d’assaut.

Le syndicat Alliance avait demandé en avril 2013 la suppression de la surveillance de ces locaux privés d’un journal qui, pensaient-il, n’avait plus de raisons d’être après quatre années sans alerte. Le ministère de l’Intérieur (Valls à l’époque) avait souscrit à cette demande, trop content de réaliser ainsi une petite économie : la protection avait été réduite à des rondes aléatoires.

Là-dessus, dans le numéro du 4 décembre 2013 de Charlie, Laurent Léger, un journaliste de Charlie révèle sous le titre « Les gros caprices du conseiller de Hollande« , les poursuites pour corruption par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) dont fait l’objet Faouzi Lamdaoui, intime du président au point qu’il était surnommé « Raspoutine« . Lamdaoui est obligé de démissionner le jour même.

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L’article révélait, entre autres, l’affaire Mohamed Belaïd, ce jeune socialiste exploité à plein temps comme chauffeur non rémunéré de Hollande à qui l’on faisait croire que s’il était sage et disponible 24 h sur 24, il finirait par être bien payé. Une plainte avec constitution de partie civile contre Hollande et Lamdaoui pour « travail dissimulé » et  « menaces et intimidations visant une victime » avait été déposée en mars 2013. Taubira veille à ce que l’affaire traine en longueur et que tout soit mis sur le dos de Lamdaoui, comme le dossier sur la déclaration sous-évaluée de patrimoine du président, (ce sont les « protections » de Taubira contre un éventuel limogeage).

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« Raspoutine » et Hollande, Hollande est petit, vous imaginez Lamdaoui !

Lamdaoui s’occupait de l’habillement et des petites courses privées de François Hollande, privées mais payées par l’Elysée. De Gaulle qui payait son électricité à l’Elysée doit s’en retourner dans sa tombe ! Faouzi Lamdaoui en aurait d’ailleurs profité pour présenter au chef de l’État l’un de ses amis, un couturier de la place de l’Étoile, qui aurait donc été chargé de tailler les costumes porté par François Hollande lors de sa campagne et des premiers mois de son quinquennat (la cravate « traviole », les chemises aux manches asymétriques, les futals accordéon, les vestes rétrécies au lavage, c’est lui).

Par ailleurs Le Canard a révélé que certains cadres de la rue de Solferino se sont arraché les cheveux pour récupérer les factures des séances de shopping de Lamdaoui. Ce dernier percevait des sommes en liquide pour satisfaire aux besoins de François Hollande, dont l’usage n’était, selon Le Canard, pas tout à fait transparent.
Un pressing a même été contraint de réclamer son dû au siège du Parti socialiste.

Notons au passage qu’après Cahuzac, Kader Arif, Aquilino Morelle et Thomas Thévenoud, ça fait beaucoup d’escrocs dans l’entourage proche du président, sans compter tous ceux qui n’ont pas encore été découverts et tous ceux qui ont déjà été condamnés à une ou plusieurs reprises comme Jean-Christophe Cambadélis et avant lui Harmel Désir.

Ce parti est une vraie pépinière de repris de justice et l’on comprend pourquoi la France est au 26ème rang dans le classement international des pays par degré de corruption !

« CHIENLY HEBDO » ou « LES SINGES SE REBIFFENT »

Peu avant, le 30 octobre 2013, Charlie avait parodié avec C. Taubira en singe un tract du FN. Un mois plus tard, le 27 novembre 2013 une riposte cinglante de l’Élysée était parvenue aux journaux d’Algérie, de Tunisie, du Maroc et, en France, aux sites destinés aux maghrébins tel Maglor.fr.

Selon Economie matin, un webzine gratuit d’info économique, « Mustapha Saha « sociologue poète » selon l’Huma, ce collaborateur attentionné de l’éminence grise Faouzi Lamdaoui, publie sous le pseudo « Arlette Colin » un brûlot haineux et mensonger contre le journal satirique intitulé « CHIENLY HEBDO : Le Pompier Pyromane de la Maghrébophobie » et dont on ne retrouve qu’une copie d’écran datant du 29 novembre 2013 qui a miraculeusement échappé au grand nettoyage de la scène du crime« .

Dans ce mail aux médias maghrébins, M. Saha associe C. Taubira à F. Lamdaoui comme victime de Charlie, deux victimes qu’il faut venger. On ignore si C. Taubira a été citée à son insu où si elle a demandé à être associée à l’acte de vengeance de Lamdaoui.

Le 5 décembre, Charlie se fâche et « accuse vertement la Présidence de la République dans son article « Les attaques contre Charlie Hebdo venaient de l’Élysée« .
Notons que Guy Bedos et Jamel Debbouze sont de ceux qui, toujours obéissants, ont colporté cette haine élyséenne en disant de l’équipe de Charlie « qu’ils crèvent ».
C’est fait.

Il est vrai qu’en dénonçant auprès de la presse du Maghreb Charlie-Hebdo comme responsable du limogeage par l’Elysée de Faouzi Lamdaoui que cette presse encensait, notamment El Watan, les mafieux qui gravitent autour du président ont livré Charlie à la vindicte musulmane.

D’autant que, selon Economie matin, l’adjoint de Lamdaoui, Mustapha Saha, lui aussi payé par l’Elysée, avait inondé tous ses copains d’un mail titré « Charlie Hebdo persiste dans son dénigrement raciste » dans lequel il était dit que Charlie était « un nid de kâfirs (mécréants)« .

DES LARMES DE CROCODILES ?

Qui ne se souvient de l’émouvante étreinte entre Hollande et Patrick Pelloux ?

-20 jours après l’attentat, on peut se demander si le soin apporté par l’Elysée à « nettoyer » sur internet toutes les traces de son harcèlement contre Charlie (heureusement des copies d’écran ont été faites par certains), ne signe pas sa responsabilité dans l’attentat.

D’autant que Sihem Souid, collaboratrice de C. Taubira s’acharne avec une haine incroyable sur Jeannette Bougrab, la compagne de l’ultra gauchiste Charb.

ENTREE EN SCENE DE SIHEM SOUID…

Au fait, qui est Sihem Souid (« SS » pour les intimes), grande amie de C. Taubira et de Faouzi Lamdaoui ? Condamnée pour diffamation contre ses anciens collègues de travail de la police, (car cette teigne a été policière), après son livre Omerta dans la police, écrit par son « nègre » Jean-Marie Montali, elle a été recrutée « pour ses qualités littéraires » (sic !) comme « responsable communication  » par le mouvement de La Gauche Forte, par Le Point et par Taubira.

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Taubira se sert de SS pour flinguer Valls et « sa cohorte d’islamophobes« .
Trois employeurs à elle seule dont l’un à qui elle vend ce qu’elle a appris chez les deux autres, n’y aurait-il pas un léger conflit d’intérêt ?
Comme « qui se ressemble s’assemble », elle a vigoureusement défendu dans Le Point en avril 2014 Aquilino Morelle condamné pour conflit d’intérêt et son goût très prononcé pour le grand luxe, un défaut très courant chez l’élite socialiste qui ne pète que dans la soie.

DES CRIMINELS RECIDIVISTES EN LIBERTE…

La responsabilité de l’Etat dans le massacre de Charlie est encore engagée quand on constate que Chérif Kouachi (12 victimes), Amedy Coulibaly (6 victimes), Mehdi Nemmouche (4 victimes) ainsi que Mohamed Merah (6 victimes), leurs parcours de musulmans s’étant radicalisés, étaient en outre « des criminels multirécidivistes qui ont bénéficié pendant toute leur vie du laxisme et des failles béantes de notre justice pénale. Tous les quatre auraient dû être en prison au moment de leurs attentats. Si notre système pénal fonctionnait normalement, toutes les victimes de ces terroristes seraient encore en vie aujourd’hui. » (Institut pour la Justice).

Et Taubira vient d’en rajouter une couche en matière de laxisme en faisant passer pendant le drame de Charlie un texte qui demande aux procureurs de la République de donner aux multirécidivistes les mêmes avantages en matière de réductions de peines que les primo-délinquants !
Les Coulibaly et les Kouachi vont grouiller !
Déjà que la révocation du sursis en cas de nouvelle condamnation n’est plus appliquée depuis longtemps, il va falloir maintenant, si ça continue, regarder avec suspicion toute personne que vous croisez dans la rue et, si possible, vous armer pour avoir une petite chance de sauver votre vie mise en danger par C. Taubira.

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Laurent Léger, le grand-reporter de Charlie Hebdo à l’origine de l’affaire Lamdaoui a refusé de participer à la marche du 11 janvier, pour ne pas participer « au bal des faux-culs » qui ont récupéré de façon « très politique » la légitime émotion populaire « qui va durer quelques jours, après ça redeviendra comme avant » pour en faire l’une des meilleures opérations de communication de Hollande.

Notons que dans la foule qui défilait, il n’y avait pas de musulmans et surtout pas ceux des banlieues, à l’exception des notables parisiens qui pratiquent la taquyia, la collaboration musulmane provisoire avec l’ennemi mécréant.

C’est ainsi qu’un gouvernement d’incapables manquant totalement de bon sens pousse insidieusement tout un peuple à la guerre civile. Mais ne croyez pas que ce soit « sans intention ». Relisez 1984 et vous comprendrez que c’est le meilleur moyen de justifier plus de contrôle et plus de répression des « déviants » que vous êtes, que nous sommes.

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Contrôles et répression qui se sont amplifiés dès le lendemain des beaux discours sur la liberté d’expression.

Maurice D.

- MINURNE