MORPION L’AFRICAIN (Cédric de Valfrancisque)

« Scipion l’Africain (Publius Cornelius Scipio Africanus) est un général et un homme d’État romain, né v. 236-235 av. J.-C. et mort en 183 av. J.-C. Il est connu pour ses campagnes militaires victorieuses contre les Carthaginois en Hispanie, puis pour la conquête du Nord de l’Afrique.

« Morpion l’Africain » est un avorton qui aura passé sa vie à faire repentance et à lécher les babouches des Africains, fussent-ils noirs ou du nord… » (Anonyme).

 

 

Je me gausse, je m’esbaudis, devant les malheurs du jeune Marquis de Morveux d’Enarque.

Ce garnement immature, narcissique et imbu de sa personne, ne rate jamais une occasion de dire des sottises « et en même temps » des inepties qui lui retombent toujours sur le nez.

Souvenez-vous qu’en son palais, il fit venir, lors de la Fête de la Musique, en 2018 (photo), quelques nègres invertis qui éructèrent des insanités devant Dame Brigitte (née Trogneux) laquelle, malgré son grand âge et ses rhumatismes, se trémoussait comme une jouvencelle.

Le Royaume était en grande honte et l’Europe se mandait si le Marquis et sa duègne avaient fumé quelque substance hallucinogène (dont sont fort friands les « bobos » (1) de la Cour).

Bien avant que d’être aux affaires, le Marquis disait tout le bien qu’il pensait des allogènes plus ou moins bigarrés qui, petit à petit, occupent le Royaume, vivant de trafics illicites et des aides, aussi diverses que variées, qu’on leur offre généreusement (puisqu’elles sont payées avec les deniers du contribuable). Le Marquis aime l’exotisme, au point de prendre la Guyane pour une île et Madame N’diaye comme porte-parole. Au début de son règne, il avait même pris pour garde-du-corps, un mameluk du nom de  Ben Allah. Tout ceci est parti en eau de boudin : la dame Taubira, guyanaise haineuse, a renvoyé le Marquis dans les cordes en l’invitant à revoir sa géographie ; la Sénégalaise N’diaye et ses déguisements de Marsupilami sont passés aux oubliettes ; et la brute maghrébine, que son maître avait pourtant nommé colonel, doit rendre des comptes à la justice.

On se souvient aussi qu’il avait qualifié de « crime contre l’humanité » la colonisation d’un repaire de barbaresques que nous avions baptisé « Algérie » ; puis, qu’il avait chargé un séfarade du nom de Stora de faire un rapport culpabilisant le Royaume afin de s’attirer les bonnes grâces  du vieux président Abdelmadjid Tebboune-Youl (2).

Patatras !!! Toujours soucieux de parler, généralement pour dire tout et son contraire, voilà que le Marquis, lors d’un déjeuner en son palais, a critiqué le  « système politico-militaire… fatigué  et  très dur…construit sur la rente mémorielle » de l’Algérie.

Ces propos ont provoqué l’ire du pouvoir algérien, avec rappel de l’ambassadeur d’Algérie à Paris et interdiction du survol de l’Algérie par nos  aéroplanes opérant au Sahel.

Ce n’est, hélas, pas la première fois que la logorrhée du Marquis, qui mêle l’officiel à l’informel, suscite trouble et incompréhension sur la scène internationale. Mais jamais la confusion des genres entre le baratin mondain et le discours diplomatique n’avait provoqué une telle tension.

Emmanuel de Morveux d’Enarque est parvenu à faire l’unanimité contre lui, en Algérie et ailleurs.

Mais en fait, ce gamin trop gâté, trop sûr de lui, trop content de lui, paie aujourd’hui des années d’aveuglement sur la nature réelle du régime algérien.

Il a longtemps cru, ou voulu croire, que son homologue à Alger, Abdelmadjid Tebboune-youl (photo) depuis décembre 2019, pouvait être son partenaire dans une « réconciliation des mémoires » entre la Royaume et l’Algérie. Vaniteux comme un paon, il se rêvait ainsi en héritier de François de Jarnac, Baron de Latché et de l’Observatoire, aux côtés du Führer Helmut Kohl à Verdun en 1984, quand deux peuples, enfin apaisés, regardaient ensemble vers l’avenir (3).

En novembre 2020, le Marquis, toujours imprévisible, qualifiait son homologue algérien de « courageux ». Il oubliait que Tebboune-Youl avait, sept mois plus tôt, accusé le Royaume d’avoir massacré « plus de la moitié de la population algérienne ». L’annulation, en avril dernier, de la visite du Premier Ministre, Jehan Cache-sexe, à Alger, sur fond de déclaration contre nous, d’un membre du gouvernement, a souligné la fragilité du pari du Marquis sur son homologue Tebboune-Youl.

La psychologie n’est pas sa qualité première. On raconte que la famille Trogneux du Touquet et même le chien Némo s’en sont rendus compte…

Le chef de la diplomatie algérienne vient de dénoncer, depuis le lointain Mali, la « faillite mémorielle qui est malheureusement intergénérationnelle chez un certain nombre d’acteurs de la vie politique (du Royaume), parfois au niveau le plus élevé ». Dans ce pathos verbeux, il ne cite pas le Marquis en sa qualité de pompier-pyromane mais on comprend bien qui est visé.

A Alger, les gazettes se déchaînent contre « des propos inacceptables qui résonnent comme un casus belli », contre « la haine et la rancune exprimées (par le Marquis)» ou la « pitoyable quête de voix dans un vote qui fait aux idées d’intolérance et de haine la part belle ».
C’est bien envoyé !!!!

L’opposition n’est pas moins sévère à l’encontre du Marquis qui, le 30 septembre, s’est interrogé à haute voix: « Est-ce qu’il y avait une nation algérienne avant la colonisation française ? Ça, c’est la question ». Cette mise en cause de l’existence même d’une nation algérienne, que seul le colonisateur aurait fait émerger, fait pour le coup l’unanimité contre elle en Algérie.

Le Marquis a la scoumoune, le mauvais œil. Il n’a pas la baraka : même quand il se pose de bonnes questions, elles lui reviennent en pleine poire, comme un boomerang. 

L’opposant Karim Tabbou fustige une « assertion absurde », fruit, selon lui, du « profond désarroi d’un homme qui, faute de gagner de grandes batailles, espère tout au moins gagner sa bataille électorale ». L’ancien ambassadeur Abdelaziz Rahabi dénonce son « opportunisme  et ses contre-vérités historiques ».

Le Marquis aura réussi le tour de force de coaliser contre lui, et à travers lui contre son peuple, l’ensemble des sensibilités algériennes. L’entêtement de son pari sur Tebboune-Youl, qu’il a cru compenser par sa mise en cause tardive d’un « système politico-militaire », a beaucoup pesé dans un tel fiasco. Et dire que ce jeune inconscient, cet irresponsable, qui déclare souvent qu’il ne porte pas « le poids de la colonisation », prétendait faire un travail d’apaisement des mémoires.

Ce garnement n’est pas un « bon à rien », non, il est mauvais en tout !

Dans un tel contexte de tensions, Emmanuel de Morveux d’Enarque prononcera, le 17 octobre prochain, un discours pour le soixantième anniversaire de ce que les Algériens et leurs « idiots utiles » qualifient de « massacre du 17 octobre 1961 » ou de  « ratonnades policières » au cours desquelles quelques manifestants algériens ont été tués. Je suppose qu’il faut s’attendre au pire car on sait qu’il est toujours excellentissime quand il s’agit de dénigrer son pays – ses forces de l’ordre, son armée – ou les « Gaulois réfractaires » qui le peuplent.

Cédric de Valfrancisque

15 octobre 2021.

   

 

 

 1)- On me dit que « Bobo » serait la contraction de « Bourgeois bohème »  alors qu’en fait ce sont surtout des pédants dépravés : on devrait donc dire « Pédé ».
2)- L’auteur est parfois fâché avec les patronymes étrangers (Note de l’éditeur).
3)- On a vu, depuis, que l’Allemagne se moquait du couple franco-allemand.  

4 Commentaires

  1. Macron Bokassa 1er en blanc. Qu’on le “chope”, le ficelle, qu’on le plonge dans une marmite d’eau bouillante, en comptant six heures de cuisson minimum à feu vif. Cette daube fera le régal des hyènes dans le désert Algérien. Ou alors des migrants à Calais…

  2. Voilà la tartine à Litelassol magnifiquement beurrée des deux côtés. Rien à ajouter ou a retrancher

  3. MERCI….!!! Je viens de transférer cette lecture rafraîchissante à mes contacts . Au plaisir de vous lire à nouveau …et très vite

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