Benalla-Gate
Si l’on se fie aux sondages, le titre de « Champion du Monde de Foot » semble ne pas profiter à Macron, qui enregistre le plus bas taux de confiance depuis son élection. On peut donc encore espérer un peu des Français qui ne sont pas assez stupides pour se faire avoir 2 fois à 20 ans d’intervalle.
En revanche, nul ne peut prédire jusqu’où ira ce qui apparait déja comme une affaire d’Etat, j’évoque bien sûr la racaille Benalla, bien installée à l’Elysée, qui vient de se faire prendre, si j’ose dire, la main dans le sac. Infect et répugnant petit malfrat violent et colérique, choisi (on ne sait pas encore pour quelles raisons, mais gageons qu’on le saura bientôt) par le « patron » lui-même ! En boucle tournent depuis 24 heures toutes les vidéos réunissant le Président et son Barbouze préféré sur l’ensemble des chaînes d’informations, tant françaises qu’étrangères. On se demande bien d’ailleurs s’il ne s’agit pas d’un lâchage général et organisé des patrons et financeurs de la marionnette qui siège à l’Elysée. On en apprend un peu plus chaque heure qui passe sur cet individu peu recommandable, chargé de Mission à l’Elysée (excusez du peu). Il aurait fait ses armes aux PS, fut même quelques jours chauffeur de Montebourg, qui s’en sépara immédiatement après un accident suivi d’un début de délit de fuite ! Un bon point en passant pour Montebourg. 30 ans à peine, le délinquant de l’Elysée semble tenir en respect flics et gendarmes officiels, faisant sa loi sans mesure ni contrainte. Côté ressources, un traitement mensuel de 10 000 € (quand même), et une résidence officielle discrète dans le VII° arrondissement, là-même où résida la fifille cachée de Mitterrand, sa « 2ème famille » prise en charge par le budget, on s’en souvient. Avec tout ce qui est sorti depuis 48 heures, n’importe quel gouvernement dans le monde serait tombé. Pas celui de la France : on envisage seulement le départ du ministre de l’Intérieur, ce qui serait la moindre des choses…
L »individu est toujours en garde à vue prolongée à l’heure où j’écris ces lignes. On en saura sans nul doute beaucoup plus lundi. Et sans doute même avant sur ce que les réseaux sociaux, toujours aussi créatifs, ont déjà joliment baptisé de Benalla-Gate !
MLS
Deux morts (Oise et Haute Savoie), des blessés, des centaines de casses, des pillages, 845 voitures brûlées, un nombre encore inconnu, mais dépassant la centaine, (voir #Metoofoot) d’agressions sexuelles, au moins 292 gardes à vue qui se termineront probablement par des relaxes et au mieux par de doux rappels à l’ordre, mais la presse française minimise quand elle ne passe pas le tout sous silence. Comme Collomb d’ailleurs, qui avait promis la sécurité.
En Russie où ont eu lieu tous les matches, aucun trouble, une organisation parfaite, mais là-bas ils ont un vrai président, pas un acteur de théâtre pour jouer le rôle. Qui osera dire qu’en France le foot est devenu une machine à bordéliser la société ? Mais il procure tellement d’orgasmes à ses supporters, même Emmanuel Macron en a eu un !
https://www.delitdimages.org/ce-qui-sest-passe-a-paris-et-dans-dautre…
Pire, la Marseillaise, notre hymne national, braillé par des ivrognes et le président de la République en pleine crise d’hystérie se ridiculisant en agitant ses petits poings musclés tout en sautant comme un cabri devant le président russe, étreignant la présidente croate comme s’il allait la violer sur place (Brigitte devrait le surveiller), avant de convier les footballeurs à l’Elysée pour les embrasser et les tripoter, comme il ne peut s’empêcher de le faire à tous les mâles qu’il approche, même le pape avait eu droit au Vatican à une caresse sur la joue et un bisou.
Tout ça pourquoi ? Pour une coupe du monde médiocre pour cause d’un vidéo-arbitrage qui, de l’avis unanime de la presse mondiale (moins la France, Libération excepté), ne fait qu’ajouter des erreurs et des injustices à l’arbitrage humain. La presse de certains pays en vient à faire des hypothèses de tricherie, ces erreurs ont surtout profité à l’équipe française, dit-elle, ce qui fait insinuer à plusieurs journaux qu’il pourrait bien y avoir eu une entente entre la FIFA et la France. Pour le moment, ce n’est pas prouvé, mais il y a eu autrefois des précédents qui avaient été l’une des causes du départ du président Sepp Blatter, remplacé par Platini réputé plus honnête.
France ou équipe africaine, qui a gagné ?
« La sixième équipe d’Afrique gagne le Mondial.” C’est ainsi que le site d’information sénégalais Remwi titre son éditorial post-finale de Coupe du monde, et au Venezuela Nicols Maduro a renchéri lundi : « L’équipe de France ressemble à l’équipe d’Afrique. En vrai c’est l’Afrique qui a gagné ». Oublions ces propos racistes, beaucoup plus d’Africains que de blancs dans la sélection française, c’est sûr, mais tous portaient le maillot bleu.
Ce qui d’ailleurs renforce l’impression de coup monté. Comment se fait-il que le car qui a ramené l’équipe de l’aéroport et celui, à impériale, qui leur a fait descendre les Champs Elysées, étaient déjà repeints et secs avec les deux étoiles, « Champions du monde« . Vous croyez que cela se repeint en une heure, ou même en une demie journée, un bus ?
Et l’Arc de triomphe illuminé avec un slogan « Fiers d’être bleus » ? Prémonition ? Voyance ? À moins que, comme l’ont dit plusieurs journaux étrangers dès avant le match final, « Les Croates sont les plus brillants, mais la France doit et va gagner ». Donc, bonne ou mauvaise, l’équipe de France allait gagner, il semble que le monde entier était au courant, exceptés les Français.
Connaissant les mœurs financières de la FIFA et de la Fédération française de foot, rien de surprenant : Croatie = 4 millions de téléviseurs et un pouvoir d’achat a minima, France = un peu plus de 60 millions de téléviseurs alimentés financièrement par la pub, un fort pouvoir d’achat qui va permettre de vendre les maillots à deux étoiles 170 € pièce (ce chiffre annoncé pourrait baisser avec la concurrence qui se met en place), et une capacité à payer des millions d’euros en droits de retransmission qu’il faut maintenant rentabiliser, le choix a été vite fait en hauts lieux, la France devait gagner.
Une victoire française annoncée à l’avance
Dans les jours qui ont précédé la finale : Chine, Xiao Kang “la France gagnera » ; Brésil, Gazeta do povo « Les Bleus vont soulever une deuxième fois le trophée de la Coupe du Monde. Malgré un parcours admirable, la sélection croate ne pourra rien contre l’équipe de France… (qui) …ne joue pas un football éblouissant » ; Allemagne, Die Welt “la Croatie a tous les ingrédients pour remporter le trophée… mais la France gagnera » ; Nouvelle-Zélande, Stuff “La France va remporter la finale de la Coupe du monde… » ; Angleterre, Daily Telegraph “La Croatie, de nouveau, a été très impressionnante pour l’emporter… Mais cette Coupe du monde semble être destinée à la France« . Les Irlandais, Irish Time assènent le coup de grâce “Si vous n’êtes pas Français, les émotions suscitées par cette finale sont davantage de l’ordre du peu mémorable que de l’inoubliable.” Et les Belges écrivent que « L’enthousiasme ne dépassera pas les frontières de la France« .
Ça, c’était « avant », mais après ce n’est guère mieux : La Libre Belgique renchérit sur les Bleus “pas emballants, cyniques”, et glisse : « Les plus caustiques diront que les Français n’ont jamais autant couru vers l’avant qu’au moment d’aller embrasser l’un des quatre buteurs de l’après-midi”.
Comment les autorités mondiales du football ont-elles fait pour que la France gagne ?
Pour le journal écossais The Scotsman, la réponse est dans l’arbitrage vidéo-assisté :
“Les Croates sont en droit de se demander comment la VAR, un système créé pour éliminer les erreurs d’arbitrage, a pu, en moins de dix-huit minutes, se tromper de la sorte. D’abord en validant un but entaché d’une probable position de hors-jeu, et ensuite en accordant un penalty extrêmement douteux… » (Ces Bleus-là) “…ne seront certainement pas appréciés au-delà des frontières du pays”.
Le titre de champion du Monde pas mérité ?
Avis partagé par les Hollandais, pour De Standaard, la main d’Ivan Perisic dans la surface de réparation était “un cas limite”, et c’est ce “penalty discutable qui a fait basculer la finale”. “‘Volé’, c’est sans doute un peu fort, écrit le journal, mais en tout cas on ne peut pas dire que le titre de champion du monde de la France est vraiment mérité.” Et toc !
L’intervention malencontreuse de la vidéo à de nombreuses reprises, et pas seulement dans la finale, est aussi pour Libération la cause de la médiocrité de cette coupe du monde. Libération a titré « On est passé du « Y’avait péno ou pas ? » à « Y’avait pas vidéo, là ? ».
Une Coupe médiocre ? La faute à la vidéo
Libé poursuit « Sans reprendre par le menu tous les arguments que l’on peut opposer à l’introduction de la VAR, plusieurs cas de figure survenus dès les balbutiements de cette Coupe du monde soulèvent des réserves sérieuses » et estime que de nombreux perdants ont de bonnes raisons de s’être sentis floués.
Libé critique vivement les temps morts imposés par la vidéo, comme d’ailleurs plusieurs autres journaux dans le monde : les arrêts vidéo cassent le rythme et sont aussi utilisés par l’équipe qui se sent dépassée par une action rapide pour la stopper artificiellement en réclamant une vidéo et reprendre ainsi l’avantage. De plus elle ne se révèle pas plus fiable que ne l’étaient les arbitres de touche. Tout le monde conteste par exemple le penalty qui a fait basculer le match final en faveur de la France, notamment les journalistes et photographes étrangers qui étaient en bordure du terrain.
Mais la question du temps est le plus gros reproche fait à la VAR : « Il y a la question du temps. Ce que l’intervention du dispositif de «télé arbitrage» fait aux temps du match, celui de l’action (sur le terrain) comme celui de la réaction (autour). Par exemple, les trois minutes et plus nécessaires à l’arbitre de France-Australie pour visionner le tacle subi par Antoine Griezmann et accorder à ce dernier un penalty sur foi d’images qui, d’ailleurs, tendaient plutôt à suggérer l’inverse (l’attaquant français avait perdu le contrôle du ballon avant d’être bousculé) » (Libération)… » Justice – car c’est de ce bel idéal que se parent les tenants de la vidéo – peut-elle réellement se prévaloir d’être rendue si le match y perd sa vibration interne, ses cadences organiques, son juste tempo ?… des sélections telles que le Brésil, le Maroc ou le Portugal purent s’en trouver lésées… Pourrait en témoigner l’arbitre de Danemark-Australie, qui a offert un penalty très discutable à cette dernière en se déjugeant, alors qu’il avait vu clair en direct… Et ainsi, loin de réparer toutes les injustices et d’assécher les polémiques d’arbitrage sur canapé, la VAR, par son existence même, en a tout simplement ajouté une nouvelle forme« . (Julien Gester, envoyé spécial de Libération en Russie)
Mais beaucoup diront, et l’Elysée en premier, « On s’en fout, l’important c’est qu’on ait gagné, n’est-il pas ? » La Vidéo d’assistance aux arbitres a fait que la Coupe du Monde a été finalement accordée par « la décision d’un type derrière son moniteur » (Libération).
L’Imprécateur
21/07/2018