Drôle d’époque ! Dans une France confrontée à d’énormes problèmes de dette nationale, d’immigration invasive liée à un islam agressif et conquérant, de dépense publique ruineuse par ses excès, de délitement de son modèle social et de son identité, de politique familiale détruite par le socialisme, de gestion catastrophique de son économie par des apprentis marxistes qui en sont restés aux théories du XIXème siècle, les trois blocs politiques dont la mission devrait être de trouver et proposer des solutions rapides et efficaces pour redresser la France sont aux abonnés absents.
Le parti socialiste, que je cite en premier parce que c’est lui qui est pour quelques temps encore aux manettes, prépare son congrès de Poitiers. Il n’en sortira rien pour deux raisons simples : l’opposition grandissante des “frondeurs” permettait d’espérer un débat qui aurait fait bouger les positions, mais elle vient d’être trahie par son principal acteur, Martine Aubry, soit que celle-ci ait négocié un retour au gouvernement en échange de sa soumission à la motion Hollande-Cambadélis, soit qu’elle soit encore diminuée par sa vieille addiction à l’alcool.
D’autre part, le président et le premier ministre ont annoncé haut et fort qu’il ne bougeront pas leur programme politique d’une ligne. Pourquoi dans ces conditions tenir un Congrès ? Probablement juste pour pouvoir dire “Voyez, il a suffi de quelques menaces bien fermes pour que nous soyons tous unis derrière la motion du président et du premier secrétaire du PS”
Le Front National, premier parti de France, que l’on disait un roc, se déchire. Son président fondateur a entrepris de recadrer sa fille présidente au profit de sa nièce, tant pour des raisons personnelles de désamour pour l’une et d’affection pour l’autre, que pour corriger la dérive national-socialiste que tente d’imposer le vice-président. Ce dernier a entrepris d’ajouter aux valeurs d’identité nationale et républicaine mêlées de souveraineté qui soudent le FN, font son originalité politique et sa force de rassemblement, une bonne dose du socialisme économique à la Chevènement comme cela lui a été enseigné à l’ENA.
Quant à l’UMP, après le résultat des élections départementales qui lui a ouvert un boulevard vers le pouvoir, au lieu de consacrer toute son énergie à concevoir un programme économique et un projet de société en prévision de l’après socialisme, elle se complait à pinailler sur des projets de nouveau nom, “Les Républicains” tenant pour le moment la corde, ainsi que des statuts du nouveau parti et des primaires qui n’intéressent personne.
Il y a une cause commune à ces trois renoncements à empoigner à bras le corps le redressement de la France : les trois blocs politiques sont vides d’idées, de projets et d’imagination, comptant sur un énième recyclage de leurs vieilles thèses pour survivre à leurs échecs passés.
Le FN et l’UMP auraient pourtant un projet à travailler : fonder une union des droites qui serait assurée de prendre et de garder le pouvoir pour longtemps, comme le montre ce sondage commandé par l’association Astrées selon lequel 48 % des Français de moins de trente ans, autrement dit “les jeunes”, sont prêts à s’engager pour un mouvement du type Manif Pour Tous afin de retrouver des valeurs républicaines et identitaires que le socialisme ne représente plus, dévoyé par son addiction à l’internationale capitaliste type Bilderberg, Trilatérale et French American Foundation, les trois étant parasitées par la franc-maçonnerie.
S’ils manquent d’idées nouvelles, et cela semble évident, ils disposent pourtant d’une base de réflexion avec le projet de gouvernement de Minurne – Résistance.
Il n’y a plus de “peuple de gauche”. Il ne reste que des résidus bégayant du marxisme agonisant après la démonstration planétaire de son échec. L’Union soviétique s’est effondrée, ruinée par son économie socialiste et la gigantesque pollution qu’elle a engendré, elle préfère, comme le Vietnam, retrouver la prospérité avec un capitalisme oligarchique. La Chine a carrément opté pour l’ultra-capitalisme et Cuba vient de rejoindre le camp américain, même si elle y met de la prudence et de la lenteur afin que le clan Castro puisse y conserver le pouvoir.
En France aussi, le socialisme, détruit par les échecs accumulés depuis trois ans en matière d’emploi et de réformes, a amorcé avec Valls un lent glissement à droite que seul Alain Juppé – qui se croit toujours en IVème république – cautionne. Revenir à un socialisme plus marxiste signerait sa mort politique définitive. C’est peut-être ce que Arnaud Montebourg et Martine Aubry ont compris, mais pas encore les Hamon, Peillon, Taubira, et surtout les dinosaures politiques que sont le PC, les Verts et les trotskistes de toutes les chapelles, de Besancenot à Mélenchon, qui croient encore en un Grand Soir où l’on pendra tous les capitalistes.
Croient ou font semblant de croire, car tous ont intégré depuis longtemps la haute bourgeoisie avec des patrimoines fonciers importants et des rentes garanties à vie par l’Etat.
Tout un symbole du néo-socialisme : le site du journal socialiste Le Monde, propriété du milliardaire homo et socialiste Pierre Bergé, dominé par une pub du bijoutier Cartier
Mais ils se draperont dans les oripeaux du socialisme et du communisme tant qu’il restera des petites gens à tondre. Ensuite ils intègreront sans état d’âme ce nouveau monde du capitalisme triomphant où l’on peut, comme en Chine, gouverner en économie capitaliste tout en gardant une étiquette communiste. Comme ce secrétaire de la section locale du Parti Communiste Chinois rencontré à Guandong, près de Canton, qui habite un somptueux logement, roule en Porsche Cayenne et exploite sans le moindre scrupule idéologique un vase parc d’entreprises industrielles où les ouvriers et ouvrières sont traités comme ils l’étaient en Europe au XIXème siècle.
Ce qui gène les néo-socialistes dans cet immense marché internationalisé où ils pèchent et chassent pouvoir et hauts revenus, c’est cette manie qu’ont les peuples de vouloir garder leur identité nationale, leurs traditions, leurs religions, la famille comme cellule de base de la société, et un minimum de prospérité avec l’espoir de progresser dans une civilisation et une culture qui leur convienne parce qu’elle fut celle de leurs parents et qu’ils la souhaitent pour leurs enfants.
Les socialistes rêvent du monde d’Orwell et d’Huxley, égalitariste et discipliné, où ils seraient les maîtres discrets mais absolus, grassement nourris et n’ayant qu’à se servir dans une masse gélifiée d’humains indifférenciés et soumis par l’ignorance de leur condition.
Or, le monde que souhaitent les peuples est un monde de femmes et d’hommes, de travailleurs et d’entrepreneurs, d’intellectuels et de manuels, d’idéalistes pour les faire rêver et de pragmatiques pour les adapter aux changements du monde, chacun bien dans son rôle dans une société où l’on a un passé pour s’ancrer et un avenir à espérer, et surtout le choix de son destin.
Socialisme et peuples sont inconciliables, c’est pourquoi le socialisme échoue partout où il est au pouvoir, c’est pourquoi il faut chasser les parasites que sont les socialistes et s’accrocher, puisque nous vivons en Europe, aux valeurs que nous ont légué nos ancêtres grecs et romains : la liberté tempérée par l’égalité, adoucie par la fraternité que les socialistes veulent restreindre par des lois et des contraintes sociales, des normes et des règlements toujours plus nombreux qui n’ont pour objectif que d’étouffer nos valeurs et de nous mettre en état de soumission totale, comme dans l’islam, leur référence.
Maurice D.
Qu’il me soit permis d’utiliser ce post de Maurice pour pointer – pour ceux qui l’ignoreraient encore – le côté décidément faux-cul d’Hollandescu.
Ce dernier n’a pas manqué, nous dit-on, de “tacler son précédesseur au sujet de la Libye”. Malheureusement, comme on ne l’apprendra plus au collège : “verba volant, scripta manent” : les écrits restent sur le papier, et les dépêches sur les disques durs.
Ce qui nous permet de constater qu’en 2011, le président du Conseil Général de Corrèze avait alors spontanément soutenu l’intervention libyenne !
Ce qui était bon pour son image en 2011 ne le serait donc plus en 2015 ? “Tempus fugit !” “O tempora o mores !” (profitons-en avant que l’utilisation du latin ne soit considéré comme un délit)…
Cette petite mise au point contribuera peut-être à éclairer les quelques électeurs qui lui restent sur la fragilité des convictions et la personnalité peu reluisante de ce minable et détestable personnage, élu par inadvertance chef de l’Etat.
MLS