Toute population animale qui pour une raison quelconque se trouve en surnombre émigre et tente de gagner et conquérir des territoires nouveaux, c’est l’une des lois de l’écologie. Cette loi découle d’une autre loi, fondamentale celle-là, selon laquelle l’effectif d’une population est proportionnel au stock alimentaire dont elle dispose sur son territoire. C’est ce que l’on appelle l’équilibre écologique.
La population humaine primitive du monde était soumise à cette loi. Pendant des millénaires elle a varié dans une fourchette de 6 à 8 millions d’habitants sur les 135 millions de km2 des terres émergées, en fonction des variations climatiques et géographiques engendrant une variation du volume de nourriture disponible. Pour faire simple, disons que dans les conditions écologiques primitives, chasse, pêche et cueillette, il faut entre 17 à 20 km2 de surface terrestre incluant montagnes et déserts pour nourrir une personne.
Il faut cependant tenir compte des conditions bioclimatiques locales. Dans l’Antarctique en permanence gelé il n’y avait, il n’y a toujours, personne. Dans les très productives aires fluviales d’Asie du Sud-Est, 3 km2, parfois moins, suffisaient à un habitant. Dans l’Australie précoloniale, pays qui comprend des zones désertiques et des zones relativement riches (Nord, Sud et Sud-Est), on retrouve la moyenne mondiale de l’époque : 20 km2 pour nourrir un habitant.
Cet effectif mondial de la population vivant dans les conditions écologiques fondamentales, prélèvement sur la biosphère compatible à la survie d’un individu, a duré pendant des millénaires. Puis, avec l’âge du bronze et l’invention de l’agriculture, la population mondiale a grossi, multipliée par 10 en 3 000 ans, par 25 en 7 000 ans, nous sommes passé de 8 millions en moins 6 000 avant J-C à 200 millions d’habitants en l’an 1 000.
Le capitalisme, l’explosion scientifique et l’augmentation des productions animales et agricoles qu’ils ont permises ont provoqué à partir du XIXème siècle d’énormes progrès économiques et sanitaires et l’explosion conséquente de la population mondiale. Nous sommes passés de 200 millions à 7 milliards en 1 000 ans, un facteur 35 ! Et 7 milliards qui vivent en moyenne deux fois plus longtemps que leurs ancêtres et occupent donc deux fois plus de superficie en consommant deux fois plus, leur impact sur la biosphère est donc non pas 35, mais 70 fois plus fort qu’il y a mille ans.
C’est là qu’il est utile de rappeler une autre loi de la démographie que tous les éleveurs connaissent bien : dans un espace limité, l’augmentation de la population entraine automatiquement celle du nombre des conflits et l’accroissement plus que proportionnel de la pollution.
Il est donc prudent d’isoler les animaux pour éviter qu’ils s’entretuent.
Autrement dit, à conditions égales, l’augmentation actuelle de la population mondiale entrainera celle des guerres et de leur intensité, mais aussi une pollution qui deviendra complètement incontrôlable.
Il est assez facile de calculer que le monde nourri sainement par une agriculture biologique et vivant en paix dont rêvent nos écologistes est impossible au delà d’environ 2 milliards d’habitants, en conservant les apports de la science, sinon on descend à moins de 500 millions. Mais il est certain que même si le monde revenait à ce chiffre idéal, cela ne supprimerait pas les guerres, celles-ci étant le moyen le plus efficace et le plus radical que toutes les populations primitives ont mis en œuvre pour la régulation de leurs effectifs. Depuis la nuit des temps, du moins les temps que nous connaissons à peu près, c’est-à-dire jusqu’à -40 000 ans, les hommes se sont entretués pour un empiètement sur un territoire de chasse, de pêche ou une zone de cueillette, pour des femmes, des chefs orgueilleux ou des dieux.
Le trou de gauche dans ce crâne vieux de 42 000 ans a été provoqué par une arme, celui circulaire de droite par l’anthropologue qui l’a percé pour extraire la pointe cassée de lance restée à l’intérieur du crâne.
Avec l’évolution sociale historique et la formation d’États, les guerres n’ont fait que changer de moyens techniques et d’intensité, mais ni leur nature ni leurs causes n’ont changé : guerres pour la nourriture, pour l’eau, pour la terre, pour le pouvoir et pour les dieux. Seule évolution notable, la guerre pour l’acquisition de femmes, très fréquente autrefois (l’enlèvement des Sabines, Troie, etc.), a presque disparu complètement. Par contre, la guerre pour les dieux connaît un développement moderne d’une ampleur inégalée, tend même vers la mondialisation avec 2,2 milliards de chrétiens et 2 milliards d’hindouistes, bouddhistes et autres croyants relativement pacifistes, le plus souvent laïcs et sur la défensive, face à 1,6 milliard de mahométans très agressifs. Pour le moment, ces derniers ont un avantage en partie du à ce que les pays laïcs occidentaux en état de sidération les soutiennent, leurs dirigeants incultes en matière de religions, (voyez messieurs Hollande et Juppé), ne comprenant rien de ce qui se passe sous leurs yeux.
Nos modernes écologistes, plus politiques que soucieux de la connaissance des sciences, histoire et démographie, qui leur permettraient d’élaborer un programme écologique intelligent, sont complètement à côté du sujet en prônant l’agriculture bio dévoreuse d’espace et en dénigrant les OGM et l’agriculture industrielle intensive, qui seuls permettront de nourrir une population mondiale en accroissement rapide. On estime que la population humaine mondiale augmente de 237 000 habitants par jour, résultat égal au différentiel entre les 390 000 naissances et 153 000 décès estimés par jour sur Terre, ce qui représente une hausse de 86 millions de personnes par an.
Comment voulez-vous absorber chaque année la population supplémentaire d’un pays comme la Turquie ou l’Egypte ? Forcément, ils viennent chez nous ! Actuellement, environ 54 % de la population mondiale vit en milieu urbain et ne survit que grâce à l’agriculture et à l’élevage industriels, la consommation du bio et autres fantaisies écologistes étant réservée à la riche élite bobo.
En France, la population augmente de près de 300 000 personnes par an (284 000 en Métropole entre le 1er janvier 2014 et le 1er janvier 2015, et 14 000 de la France d’outre-mer). C’est la population supplémentaire d’une ville comme Nantes ou Strasbourg qu’il faut loger, nourrir et nettoyer chaque année. Si l’on cumule les déchets domestiques et industriels de 285 000 personnes, ce sont 4 millions de tonnes d’ordures supplémentaires chaque année.
Comment voulez-vous protéger l’environnement, même avec recyclage, tri, etc. ?
Si on envisage de les nourrir bio, il va falloir se remettre à une déforestation intense comme celle qu’a connu la France du Moyen-Age, quand la population augmentant du fait des bonnes politiques économiques de la royauté (la poule au pot d’Henri IV en est un symbole), les superficies cultivées de l’agriculture ultra-bio de l’époque n’ont plus suffit, et cela n’a pas empêché quelques famines alors que la France devenait le pays le plus peuplé et l’un des plus prospères d’Europe (sous Louis XIV).
Si l’on mesure l’empreinte écologique actuelle de l’humanité : les surfaces agricoles et l’eau nécessaires pour produire les ressources que nous consommons et absorber les déchets générés, on voit que notre empreinte augmente, tandis que les surfaces disponibles se réduisent, notamment du fait de l’urbanisation, de l’industrialisation et des loisirs. C’est un problème énorme, parce que mathématiquement démontré.
Il est infiniment plus grave que celui du réchauffement climatique, réel mais dont les courbes de croissance se sont jusqu’ici toujours montrées erronées ou excessives, comme celle de la montée des océans annoncée au sommet de Rio de 1992 comme devant être de 50 cm pour le XXème siècle (1 900 – 2 000) et qui ne fut constatée que de 0,5 cm sans tenir compte d’un coefficient d’erreur non négligeable.
Ce réchauffement climatique est dramatisé, alors qu’intelligemment géré, il pourrait être l’une des pistes qui permettraient de résoudre le problème de la survie de l’humanité par la conquête par l’agriculture de nouvelles superficies dégagées par le réchauffement de régions jusqu’ici trop froides. C’est pourquoi les pays comme le Canada et la Russie s’en réjouissent.
Notre problème plus immédiat est l’invasion de l’Europe par les peuples majoritairement musulmans d’Afrique et du Moyen-Orient. Vendredi dernier les flottes européennes en veille en Méditerranée ont recueilli 4 200 migrants. Sans même compter les bateaux qui ont abordé nos côtes sans se faire repérer, cela fait une augmentation annuelle de 1, 5 million de migrants, le triple de ce qu’a annoncé l’Etat Islamique.
Le maire de Béziers a été poursuivi pour avoir calculé avec les chiffres de l’Education nationale qu’il y avait 2/3 d’enfants immigrés dans les écoles de la ville. La démographe Michèle Tribalat révélait, lors de son audition devant la commission du Sénat en 2011, que dans de nombreuses villes du département de Seine-Saint-Denis moins de 5 % des jeunes de moins de 18 ans étaient d’origine européenne.
Dans un article de La gauche m’a tuer, l’excellente Calculette annonce l’inéluctabilité d’une guerre civile. On peut étendre son pronostic à l’Europe entière où la guerre civile prendra un tour économique, sociétal et religieux.
Si les partis de gauche, EELV en tête, avaient le moindre sens de leur responsabilité et de leur espérance de vie qui s’amenuise d’élection en élection, principalement en raison de leur inefficacité, ils étudieraient et réfléchiraient aux moyens de sauver les peuples et leurs partis : une réflexion dont le cœur serait de lancer un programme mondial de réduction des naissances.
Ils ne le feront pas, attendons-nous donc à une progression inéluctable des droites, que je ne regrette pas tant l’étude du socialisme m’a démontré que “le socialisme ça ne marche pas“, comme l’a dit Fidel Castro le 15 juillet 2010 (The Atlantic). Tout simplement parce que fondé sur des a priori idéologiques erronés, il ne peut pas fonctionner, nulle part, pas plus en France qu’à Cuba, en Chine ou en URSS qui l’ont sagement abandonné.
Ce que nous prépare la pseudo-élite politique au gouvernement, c’est non seulement une guerre civile, mais ce sont aussi des périodes de famines et des restrictions dans touts les domaines dans les vingt ans à venir pour aboutir au monde qu’a décrit Orwell avec cinquante ans d’avance : une élite socialiste (ou d’une autre tendance politique) hyper-richissime exploitant à son profit des peuples-esclaves maintenus au bord de la famine, ne se reproduisant que sur ordre, totalement dominés et surveillés. Comme veulent déjà le faire les gouvernements qui organisent la surveillance généralisée des citoyens sous prétexte de lutte contre le terrorisme, les terroristes présumés étant nous et vous.
Ou bien, les droites arrivées au pouvoir réussissent à se dégager de l’idéologie de l’humanisme bisounours qui les traumatise actuellement, ce que vient de faire l’Australie. Elles gèrent les flux de migrants, refoulent les très nombreux faux-migrants soit terroristes (la minorité, mais les plus dangereux), soit ceux qui plutôt que de rester dans leur pays d’origine pour travailler à le développer, préfèrent venir se faire engraisser aux dépens des contribuables occidentaux, faute de travail dans ces pays où le chômage sévit. Elles laissent les guerres tropicales, les phénomènes naturels violents et les épidémies écrémer les populations tropicales, ou bien leur imposent des règles de contrôle des naissances drastiques en échange de leur aide pour le moment accordée sans contrepartie.
Actuellement, c’est la politique ultra-libérale du “laisser faire-laisser passer les migrants” qui est mise en œuvre par les gouvernements et l’administration européenne non-élue. Elle pouvait être logique au temps des vastes espaces vides d’Amérique du Nord, d’Asie et d’Afrique qui ont attiré la colonisation aux XVIIIème et XIXème siècles. Aujourd’hui, cette même colonisation de l’Europe déjà surpeuplée par les peuples africains est sans avenir. L’Europe est encore capable de réagir, il faut qu’elle le fasse pour sauver ses peuples et sa très brillante civilisation qui a prouvé sa supériorité intellectuelle sur toutes les autres par l’énorme progrès scientifique, économique et social dont elle a fait bénéficier le monde entier.
La France a déjà connu plusieurs vagues de colonisation. La romaine, qui l’a enrichie de sa culture politique, administrative et juridique, l’asiatique au Vème siècle qui fut stoppée par Ste Geneviève aux portes de Paris, la première tentative de colonisation musulmane du VIIIème siècle, l’anglaise de part et d’autre de l’an mille, l’allemande à trois reprises, 1870, 1914 et 1940.
En voici une nouvelle, la seconde tentative de colonisation musulmane.
“Combien de temps faudra-t-il aux envahisseurs islamistes pour annexer l’Europe, et en premier lieu l’Italie et la France ? Avec la complicité passive de nos gouvernants dont la couardise n’a d’égal que leur faiblesse. Une invasion pour le moment relativement pacifique. Rien à voir avec la conquête arabe des VIIe et VIIIe siècles qui balaya le nord de l’Afrique, puis l’Espagne, puis la France où Charles Martel les stoppa en 732“, interroge Floris de Bonneville.
“Pour le moment relativement pacifique“, c’est vrai, mais dont l’objectif est le même que celui de la première vague de colonisation, comme l’a publiquement annoncé le calife Al Baghdadi, une première vague dont les derniers colons arabes n’ont pu être chassés de leurs derniers repaires de Provence (La Garde Freinet, massif des Maures) que près de mille ans après leur arrivée vers 725, quand la France s’est décidée à frapper à la source : la côte Nord du Maghreb à partir de 1830, d’où partaient les pillards et les chasseurs d’esclaves musulmans qui ravageaient les côtes européennes de la Méditerranée (voir le musée d’Eze), obligeant les populations à construire leurs villages sur des pitons rocheux à l’abri des musulmans plutôt qu’en bord de mer.
Contrairement au mouvement de colonisation européen lancé par les idéologues et politiciens de gauche issus des Lumières qui voulaient aller éduquer les populations indigènes, arrêter les guerres tribales, le cannibalisme et l’esclavage, leur apporter les valeurs républicaines et le progrès économique, la colonisation arabe n’a pour objectif que d’exploiter, convertir à l’islam, mettre en esclavage total, ou semi par le régime dhimi.
Maurice D.