Sonnet à la Marquise de Morveux d’Enarque
(Cédric de Valfrancisque)

Sonnet à la Marquise de Morveux d’Enarque (née Trogneux-gneux)

(Interprétation libre d’un « Sonnet pour Hélène » de Pierre de Ronsard – 1578 – )

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Que vous voilà flétrie comme vieille chandelle,
Compagne d’un jeunet sautant tel un cabri,
Hautain, méprisant et qui n’admire que lui,
Mais aime être entouré de vieilles haridelles.

Certes, il vous adulait quand vous étiez gironde,
De l’âge de sa mère, vous flattiez son ego,
Et peu lui importait que l’on jase en son dos,
Il se prenait déjà pour le maître du monde.

Puis le temps a passé, qui a fait des ravages :
Il vous a burinée, fripée puis décatie,
Sous l’œil peu amène de ce jeune mari
Qui n’a nulle pitié des tourments de votre âge.

Vous êtes, à ses côtés, un tableau défraîchi, 
Regrettant vos ébats, pleurant sur votre amant.
Madame vous épousâtes un vilain garnement :
De l’avoir déniaisé, vous voilà bien punie !
 

Cédric de Valfrancisque
18 avril 2020

2 Commentaires

  1. Et c’est à cause de ce genre de déviance , que l’on se retrouve malades et confinés par un gamin mal sevré ..!

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