RÉGULARISATION DES SANS-PAPIERS : 104 PARLEMENTAIRES MENTEURS
(L’Imprécateur)

Le JDD du 12 avril rapporte que 104 parlementaires issus de 10 partis ont adressé une lettre à Edouard Philippe pour réclamer la régularisation immédiate des sans-papiers. Ils cherchent visiblement à profiter de la faiblesse et du désarroi du gouvernement pendant cette épidémie de virus chinois. Ils voudraient lui faire prendre une mesure qui n’a pas lieu d’être en falsifiant les faits sur une décision du gouvernement portugais.
La lettre et la liste des 104 parlementaires menteurs est en fin d’article…



Dans leur grande générosité ils y rajoutent les jeunes migrants, eux aussi en situation irrégulière, que l’État met à la charge des départements et des communes. Rappelons quand même que tous sont déjà soignés gratuitement quand ils se présentent aux urgences d’un hôpital.

D’ailleurs ces 104 filous n’évoquent pas dans leur lettre la question du coût de la mesure. Pas de mesquinerie quand il s’agit du bonheur des migrants, puisque de toute façon, “c’est l’État qui paye“, c’est-à-dire nous, les contribuables, car eux, les élus, ne paient pas grand-chose sur leurs gros revenus.

LE PORTUGAL VA AIDER DES TRAVAILLEURS DÉCLARÉS

Le plus étonnant est que pour justifier leur demande “abracadabrantesque”, ils s’appuient sur l’exemple d’une mesure prise le 28 mars dernier par le gouvernement portugais pour ses travailleurs migrants.

Mais cette mesure n’a rien à voir avec la situation des chômeurs migrants sans papiers, donc hors la loi républicaine, qui entrent par effraction en Europe puis en France, par des filières quasi esclavagistes de passeurs payés par des ONG elles aussi esclavagistes puisque leur travail consiste, avec l’appui des multinationales et des autorités européennes, à faire entrer en Europe le plus de migrants possible.

Nous n’arriverons pas à maintenir de bas salaires sans immigration“, répétait le titubant Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne.

Le quotidien El PaIs, cité par Courrier international, détaille la situation des “travailleurs sans-papiers” bloqués au Portugal par le confinement.

Travailleurs“, parce qu’ils ont été recrutés par des entreprises portugaises, pour venir faire des travaux saisonniers dans l’agriculture et le bâtiment pendant le printemps et l’été. Ils rentreront ensuite chez eux, riches du salaire gagné par leur travail en Europe qui vaut quatre ou cinq fois celui qu’ils auraient gagné dans leur pays à durée égale.

Sans papiers“, parce que les administrations portugaises ayant été fermées pour le confinement, les dossiers qu’ils ont remplis avant les mesures de confinement n’ont pas encore été validés.

Ces travailleurs devaient commencer à travailler le lundi 20 avril, jour du dé-confinement. Mais, le président Marcelo Rebelo de Sousa ne voulant pas risquer de compromettre le succès du Portugal, qui sort de l’épidémie avec une centaine de morts seulement (bientôt 30 000 en France), a décidé de rallonger le confinement de 15 jours. Ils travailleront donc le 2 mai.

Voilà ces pauvres travailleurs, brésiliens et népalais pour l’essentiel, des chrétiens et des bouddhistes qui s’intègrent sans problèmes, qui ne peuvent faire valoir le permis de séjour et le contrat de travail, bloqués quelque part dans un service administratif, pour obtenir les indemnités de chômage, l’ “allocation extraordinaire” que le gouvernement accorde aux travailleurs en activité bloqués chez eux par le confinement, et l’accès au soins gratuits auxquels ils auraient droit s’ils avaient eu ces papiers sur eux.

Le gouvernement portugais a donc décidé que : “Il suffira de produire le document de demande de régularisation pour s’adresser aux services publics de santé, pour signer un contrat de travail, ouvrir un compte courant ou demander l’allocation prévue en cas de suspension du contrat de travail, ou l’allocation extraordinaire destinée aux travailleurs qui doivent rester chez eux pour s’occuper de leurs enfants, parents ou grands-parents.”
Il s’agit de documents provisoires en attendant la réouverture des administrations. Et pour ceux qui étaient déjà sur place depuis quelques mois et qui seraient en fin de séjour, “les permis de séjour qui arrivaient à échéance sont renouvelés automatiquement.”
 

LES 104 PARLEMENTAIRES MENTEURS VOUDRAIENT QUE LA FRANCE AIDE DES CHÔMEURS-FRAUDEURS

Il s’agit d’une mesure provisoire, faite pour des travailleurs qui ont rendu service – ou vont rendre service – au Portugal en y travaillant.

Rien à voir avec des tricheurs qui au lieu d’aller voir le consulat de France le plus proche pour dire qu’ils connaissent tel ou tel métier et voudraient l’exercer en France, ont choisi la clandestinité, sachant qu’ils seront logés, nourris et toucheront des allocations sans travailler en France.

La France ayant étendu le légitime droit d’asile offert aux persécutés dans le monde à tous ceux qui plutôt que de se battre dans leur pays pour améliorer leur sort, préfèrent venir dans ce pays si abusivement généreux, la France. Avec sa dette extérieure abyssale, son PIB en chute libre, ses trois millions de chômeurs qui seront bientôt cinq ou six, ses entreprises en faillite et ses retraités aux retraites fondantes, peut-elle encore jouer au pays riche jetant l’argent par les fenêtres ?

104 parlementaires ont donc signé cet appel en le justifiant par le (mauvais) exemple du Portugal : soit ils cherchaient à nous tromper – et ce sont des escrocs -, soit ils ne “savaient pas” – et ils signent n’importe quoi sans savoir – !

L’Imprécateur
28 avril 2020

 

 

 

 

 

LETTRE DES 104 PARLEMENTAIRES MENTEURS

Monsieur le Premier Ministre, dans le cadre des mesures d’urgence pour lutter contre le COVID-19 le gouvernement portugais a promulgué le samedi 28 mars différentes mesures d’ordre humanitaire, sanitaire et financier, dont la régularisation provisoire de tous les immigrés qui avaient introduit une demande afin d’obtenir les mêmes droits que les citoyens portugais pour l’accès aux soins et les aides financières. C’est une mesure de salubrité publique qui protège tous les habitants du Portugal.

Nous avons déjà alerté plusieurs fois le gouvernement sur la situation dramatique des sans-papiers et des sans-abris. La gravité de la crise sanitaire rend encore plus cruciale la prise en compte de leurs conditions de vie et de celles de leurs enfants. Nous demandons solennellement au gouvernement français de prendre les mêmes mesures que le gouvernement portugais. La catastrophe sanitaire que nous subissons nous oblige à agir avec responsabilité et sans délai, comme nos amis Portugais l’ont fait. Il en va, dans un premier temps, du devoir d’une société solidaire en temps de crise vis-à-vis de chacune et chacun, quelle que soit sa condition.

Cette régularisation permettrait aux enfants scolarisés de ne pas être encore davantage exclus du système scolaire.

Cette régularisation permettra en outre d’améliorer la gestion de la crise sanitaire, en nous assurant que les personnes qui sont dans une situation qui ne leur permet pas d’accéder aux soins, voire qui sont hors des réseaux d’entraide, puissent être prises en charge au plus tôt en cas de maladie. Conformément à la stratégie définie par le gouvernement, nous ralentirons ainsi la diffusion du virus COVID-19 : en leur permettant de circuler sans crainte (dans les limites des déplacements dérogatoires autorisés) puisque possesseurs de documents ad ’hoc nous pourrons aussi prendre en charge au plus tôt ceux qui seraient malades et éviter un aggravement (sic) de leur santé, lequel entraînerait une hospitalisation lourde et longue encombrant de facto les hôpitaux.

Selon les recommandations de l’OMS, “les gouvernements doivent tout mettre en œuvre pour protéger les droits et la santé de chacun. La protection des droits et de la santé de tous permettra en réalité de contrôler la propagation du virus”.

En outre, dans le cadre de la continuité pédagogique mise en place par le gouvernement, cette régularisation permettrait aux enfants scolarisés de ne pas être encore davantage exclus du système scolaire. Enfin, en abordant la question des sans-papiers nous souhaitons également que soient pris en compte, par une approche adaptée à cette population, les mineurs isolés étrangers dont la responsabilité incombe aux départements.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Premier Ministre, en l’expression de nos salutations les plus respectueuses.

 

 

LISTE DES 104 PARLEMENTAIRES MENTEURS SIGNATAIRES

François-Michel Lambert, député des Bouches du Rhône
Jean-Michel Clément, député de la Vienne
Bertrand Pancher, député de la Meuse
M’Jid El Guerrab, député des Français de l’étranger
Sandrine Josso, députée de Loire-Atlantique
Frédérique Dumas, députée des Hauts de Seine
Paul Molac, député du Morbihan
Fabien Roussel, député du Nord
Joël Aviragnet, député Haute Garonne
Michel Delpon, député de Dordogne
Hubert Julien-Laferriere, député de Lyon
Marie-Georges Buffet, députée de Seine Saint Denis
Sébastien Nadot, député de Haute-Garonne
Michèle Victory, de l’Ardèche
Olivier Faure, député de Seine et Marne
Sonia Krimi, députée de la Manche
Loïc Prud’homme, député de la Gironde
Régis Juanico, député de la Loire
Caroline Fiat, députée de la Meurthe-et-Moselle
Jean-Paul Dufrègne, député de l’Allier
Christine Pirès Beaune, députée du Puy-de-Dôme
Yves Daudigny, sénateur de l’Aisne
Didier Marie, sénateur de Seine-Maritime
Luc Carvounas, député du Val-de-Marne
Gisèle Jourda, sénatrice de l’Aude
Nassimah Dindar, sénatrice de la Réunion
Danièle Obono, députée de Paris
Delphine Bagarry, députée des Alpes de Haute-Provence
Aurélien Taché, député du Val d’Oise
Joël Aviragnet, député de la Haute-Garonne
Clémentine Autain, députée de Seine-Saint-Denis
Joaquim Pueyo, député de l’Orne
Sylvie Tolmont, députée de la Sarthe
Laurence Dumont, députée du Calvados
François Bonhomme, sénateur de Tarn-et-Garonne
Sabine Rubin Députée de Seine-Saint-Denis
Mathilde Panot, députée du Val de Marne
André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme
Pierre Dharréville, député des Bouches-du-Rhône
Elsa Faucillon, députée des Hauts-de-Seine
Sébastien Jumel, député de Seine-Maritime
Stéphane Peu, député de Seine-Saint-Denis
Fabien Roussel, député du Nord
Alain Bruneel, député du Nord
Jean-Paul Lecoq, député de Seine-Maritime
Hubert Wulfranc, député de Seine-Maritime
André Vallini, sénateur de l’Isère
Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère
Erick Bareigts, députée de la Réunion
Marie-Noëlle Battistel, députée de l’Isére
Gisèle Biémouret, députée du Gers
Christophe Bouillon, député de Seine-Maritime
Jean-Louis Bricot, député de l’Aisne
Alain David, député de Gironde
Guillaume Garot, député de Mayenne
David Habib, député des Pyrénées-Atlantiques
Christian Hutin, député du Nord
Marietta Karamanli, députée de la Sarthe
Jérôme Lambert, député de Charente
Serge Letchimy, député de Martinique
Josette Manin, députée de Martinique
Georges Pau-Langevin, députée de Paris
Dominique Potier, député de Meurthe-et-Moselle
Valérie Rabault, députée du Tarn-et-Garonne
Claudia Rouaux, députée d’Ille-et-Vilaine
Hervé Saulignac, député d’Ardèche
Cécile Untermaier, députée de Saône-et-Loire
Hélène Vainqueur-Christophe, députée de Guadeloupe
Boris Valaud, député des Landes
Monique Lubin, sénatrice des Landes
Maurice Antiste, sénateur de la Martinique
Viviane Artigalas, sénatrice des Hautes-Pyrénées
David Assouline, sénateur de Paris
Jacques Bigot, sénateur du Bas-Rhin
Nicole Bonnefoy, sénatrice de la Charente
Martial Bourquin, sénateur du Doubs
Michel Dagbert, sénateur du Pas-de-Calais
Gilbert-Luc Devinaz, sénateur du Rhône
Jérôme Durain, sénateur de la Saône-et-Loire
Rémi Féraud, sénateur de Paris
Martine Filleul, sénatrice du Nord
Hervé Gillé, sénateur de la Gironde
Nadine Grelet-Certenais, sénatrice de la Sarthe
Annie Guillemot, sénatrice du Rhône
Laurence Harribey, sénatrice de la Gironde
Patrice Joly, sénateur de la Nièvre
Patrick Kanner, sénateur du Nord
Éric Kerrouche, sénateur des Landes
Claudine Lepage, sénatrice représentant les Français établis hors de France
Jacques-Bernard Magner, sénateur du Puy-de-Dôme
Christian Manable, sénateur de la Somme
Rachel Mazuir, sénateur de l’Ain
Michelle Meunier, sénatrice de la Loire-Atlantique
Marie-Pierre Monier, sénatrice de la Drôme
Angèle Préville, sénatrice du Lot
Sylvie Robert, sénatrice d’Ille-et-Vilaine
Sophie Taillé-Polian, sénatrice du Val-de-Marne
Rachid Temal, sénateur du Val-d’Oise
Jean-Claude Tissot, sénateur de la Loire
Nelly Tocqueville, sénatrice de la Seine-Maritime
Jean-Louis Tourenne, sénateur d’Ille-et-Vilaine
Sabine Van Heghe, sénatrice du Pas-de-Calais
Esther Benbassa, sénatrice de Paris
Joël Labbé, sénateur du Morbihan

 

 

 

11 Commentaires

  1. Une belle liste de traîtres à la nation que certains vont conserver… Mais vous avez oublié Cohn-Bendit car c’est lui qui a réclamé en premier ! Lui doit voir en toute migration, comme tous les pédophiles, une mine de proies potentielles (comme d’autres voient des esclaves) qui ne pourront se défendre, comme au Maroc ou en Asie où tous ces pervers se rendent régulièrement.

    • des pedocriminels qui metes les francais en grand dangers en plus de leures pandemie militarise et pour esclavagers le peuples francais le plus taxer aux mondes ses envahisseures prennent le travail du peuples francais et fond baisser les salaires pour une exploitations encores plus violentes des multinationales horts sol et ne payant pas dimpots en frances et ses zelites traites nous metisses de forces bien jouer les traites les francais en gardes a vu et les envahisseures le cheval de troies un horribles genocydes apres nos anciens personnes ne va arretez ses criminels

  2. La mise sous cloche de la France permet à ces groupes destructeurs de notre société de continuer à avancer leurs pions.Les prétendus écologistes (et vrais escrologistes), les tenants du réchauffisme carboné, les immigrationnistes, les mondialistes, les communistes pur jus ou infectés, les socialistes gluants, les collabos de l’islam, les pleureuses de la compassion orientée, etc.
    La preuve que leurs machines de formatage des cerveaux ne s’arrête jamais.

    • Les paléocommunistes ont encore de beaux jours devant eux avec la mise en avant de la Chine et ses velléités d’expansion et de conquête mondiale. Nazisme au XXème siècle, ce sera le communisme au XXIème siècle.

      • Je suis bien de votre avis. Le nazisme est mort, le cadavre ne bouge plus mais le communisme est encore bien actif.
        Nous pensions en être débarrassés avec les changements radicaux en Russie mais nous avons oublié la Chine. Et c’est bien pire.
        Dès qu’on se retourne, on a l’islam qui est l’autre fléau de l’humanité.
        Dans nos pays occidentaux, la technostructure est infiltrée par les deux monstres et la population, formatée dès son plus jeune âge et soigneusement entretenue par les médias, ne se rend compte de rien et refuse tout combat.
        Les jeunes générations sont complètement “bisounoursées” et ne connaissent pas d’autre arme que les ballons et les bougies.

        Si vous parlez de combattre vous êtes immédiatement étiqueté “facho” et si votre expression est publique, c’est la 17e chambre qui vous guette.
        Sommes-nous prêts à prendre le maquis comme nos pères ?

      • J’ai omis l’écologie politique qui n’est rien d’autre qu’une branche du communisme. Le monstre sait se cacher sous des oripeaux divers pour soumettre les masses.

  3. Si il n’y avait que cette histoire de régularisation de sans papier, il ne faut pas oublier les faux papiers ou plutôt les fausses cartes vitales en circulation (qui se chiffre en million). Tout le monde a connaissance de ce problème mais
    rien n’a été fait, elles existent toujours et le gouvernement n’a rien entamer pour refaire l’intégralité des cartes vitales pour les rendre inviolables (notamment avec photo et pourquoi pas empreintes). Des milliards d’économie sont
    à faire.

  4. sabine Van Heghe c’est une connasse de 1ere a eliminer LA HONTE pour notre DEPARTEMENT alors qu’il y a beaucoup de chomeurs

    • Encore une paléocommuniste Bobo-gauchiasse repeinte mode écolo-mondialiste, bien sûr.

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