UN VIRUS PROVIDENTIEL ?
(Anne Lauwaert)

Anne Lauwaert, née belge de Flandres mais vivant en Suisse, alpiniste reconnue, a beaucoup voyagé dans le monde pour défendre des causes humanitaires, Afrique, Moyen-Orient… Elle nous fait part de temps en temps de réflexions personnelles qui reflètent une connaissance profonde de la nature humaine. Celle qui suit méritait d’être publiée.

 


 

UN VIRUS PROVIDENTIEL ?

Depuis des années (en fait depuis 2008) on nous annonce un krach économico- financier mondial  «  plus grave que la deuxième guerre mondiale ». 

Cf. « the road to ruin » de James Rickards – les articles de Marc Rousset sur Boulevard Voltaire, les émissions de Pierre Jovanovic sur TV Libertés – entre beaucoup d’autres.

Soudain, ce virus arrive et arrête tout le système économico-financier mondial…

Question : est-ce le virus qui arrête ce système ou bien ce virus est-il le bouc émissaire providentiel derrière lequel cacher l’écroulement mondial ? 

ET SI C’ÉTAIT SIMPLEMENT UN RETOUR À LA NORMALITÉ ?

Quand j’étais jeune, dans les années 1950-1960 (je suis née en 1946), nous avions appris à vivre avec des dangers comme la tuberculose. Mes parents avaient vu mourir leurs cousins et leurs amis. A l’époque il n’y avait rien pour la soigner. La seule chose qu’on pouvait faire c’était une alimentation et une vie saines pour être plus fort que la maladie. L’hygiène : ne jamais boire dans le verre d’un autre, ni employer ses couverts, ni mordre dans sa nourriture, ni tirer sur sa cigarette. Nous avions appris à ne plus manger avec les mains mais avec des couverts, à mettre la main devant la bouche quand on toussait, éternuait, baillait, à ne pas parler la bouche pleine…

Nous avions appris à nous laver les mains. Ma mère me répétait : « Ne mets pas tes doigts en bouche et ne te ronge pas les ongles ».
A l’école, il y avait un seau avec l’eau et l’éponge pour laver le tableau mais aussi un savon pour se laver les mains et la maîtresse contrôlait. Il était interdit de cracher par terre. En 1959 des écriteaux dans les transports publics à Cape Town (Afrique du Sud) rappelaient « moe nie spuw nie » on ne doit pas cracher, avec la double négation typique de l’afrikaans. Même s’il y avait des Madame Pipi dans tous les établissements publics qui nettoyaient les WC avec de l’eau de Javel, nous avions appris à ne jamais nous y asseoir. On désinfectait à la créoline (1). 

Chaque année un camion venait à l’école pour nous faire une radioscopie de nos poumons et le test de la “cuti”. Les embrassades et les bisous étaient rares et réservés au cercle des intimes. Ma mère, qui était née en 1912, n’avait jamais été embrassée par ses parents, mon père non plus d’ailleurs : “ça ne se faisait pas”.

Ensuite, après 1960, sont arrivées les années de l’insouciance. Nous n’avions même plus peur des maladies vénériennes. Des années euphoriques, dans tous les domaines, même dans l’enseignement avec la méthode globale et les mathématique modernes.

Même dans l’architecture : nous avons construit des maisons avec d’énormes fenêtres qui donnaient directement sur le jardin sans nous soucier ni des cambrioleurs, ni du coût du chauffage. On pouvait dormir tranquillement sous les rhododendrons d’un parc public. Dans les bureaux les « open space » devaient favoriser l’égalité, la fraternité et la convivialité sans craindre la distraction, ni le manque de concentration, ni même les tinnitus (2) provoqués par le bruit de fond, ni les troubles cardiaques, ni l’électro smog des formidables ordinateurs, ni les ondes des téléphones portables, des « cordless » tablettes, wifi et autres 5G & Co. Tout était pour le mieux dans l’incroyable légèreté du meilleur des mondes. 

Puis ont débarqué l’insécurité, le terrorisme, les pollutions, les drôles de maladies, les syndromes post traumatiques, les burn-out, l’épargne des énergies et les restrictions en tous genres. Le SIDA nous a surpris comme aujourd’hui le virus chinois.

L’insouciance est terminée, nous sommes retournés à la normalité.

Anne Lauwaert
25 mai 2020

1 : créoline, nom générique d’un désinfectant d’origine italienne (registered trademark of Guglielmo Pearson S.r.l.GenoaItaly en 1880). À base de savons et de soude caustique, elle a connu de nombreuses contrefaçons qui se contentaient d’en modifier légèrement la composition. Elle était considérée comme très efficace pour l’hygiène.

2 : Tinnitus (se prononce Tine-eye-teusse) acouphènes, sifflements ou bourdonnements d’oreilles, parfois sans cause extérieure.

8 Commentaires

  1. Excellent article ! C’est l’illustration des cycles naturels ondes de fond de toutes natures qui parfois s’annihilent, parfois s’amplifient d’un coefficient multiplicateur surprenant

  2. Maintenant que tout s’écroule, ce n’est pas la faute des incompétents qu’on élit régulièrement depuis 50 ans ” pour faire un front républicain contre le FN/RN ” mais celle de ce fichu virus. Rien ne s’oppose donc à ce que les veaux votent pour les mêmes incompétents aux prochaines élections…

  3. Bon, et bien, à présent que le monde entier traîne l’article du Lancet dans la boue, à présent qu’il est définitivement prouvé qu’il s’agissait d’un “fake” grossier car bricolé dans l’urgence à la seule fin de discréditer le “protocole Raoult”, que va faire ce gouvernement absurde de fantoches grotesques ? Non, parce que depuis février tout le monde savait que le remède était HCQ + AZ, le Zn ayant été rajouté après coup par Zelenko ; par conséquent cette faute grave dans la gestion de la santé publique est clairement impardonnable. Donc, il serait honorable pour les fautifs que, premièrement, reconnaissant humblement et publiquement leur péché, ils nous demandent pardon en chemise et la corde au cou. Deuxièmement, les familles de leurs victimes devant être indemnisées, il serait juste que ce soit sur les biens propres des coupables que cela soit fait.

  4. Australie, The Lancet pris la main dans le sac par le Guardian. Les autorités sanitaires australiennes rejettent les données australiennes citées par The Lancet, mais d’ailleurs n’ont pas encore été publiées. MDR. De plus, les génies du Lancet mettent dans les données australiennes, les données d’un hôpital asiatique. Pujadas, Appoline & Co, vous êtes grillés vous qui entendiez griller Raoult, cette enquête du Guardian va faire le tour du monde et vous, vous vous êtes encore une fois couverts de caca.

    https://www.theguardian.com/science/2020/may/28/questions-raised-over-hydroxychloroquine-study-which-caused-who-to-halt-trials-for-covid-19

    • Ça y est, c’est parti.

      Marcel D.il y a 4 heures (modifié)
      Retournement total concernant l’étude Lancet, le Dr Mandeep Mehra (l’homme de l’étude) fait marche arrière après des dysfonctionnements et demande à la société qui a fourni les données pour l’étude, des réponses de toute urgence. Le Dr Sapan Desai, également auteur du journal Lancet, a déclaré qu’un hôpital d’Asie avait été accidentellement (sic) inclus dans les données australiennes. De fausses données ont été impliquées dans l’étude comme le signifie le Dr Allen Cheng, épidémiologiste et médecin spécialiste des maladies infectieuses à Alfred Health à Melbourne : “Les hôpitaux australiens impliqués dans l’étude devraient être nommés. Je n’ai jamais entendu parler de Surgisphere (société qui a fourni les données Big Data), et personne de mon hôpital, The Alfred, n’avait fourni à Surgisphere. Encore une fois les médias nous ont menti de A à Z ! Mais on va nous même faire de l’information, bientôt un média sera mis en place pour dénoncer tous ces pleutres ! Vous pouvez soutenir ce prochain média en construction, ça va fouiner sévère : https://fr.tipeee.com/marcel-d Ce média aura une particularité, je vous en dirais plus bientôt. Article concernant l’étude Lancet dans The Guardian : https://amp-theguardian-com.cdn.amppr

      https://www.youtube.com/post/UgyYhWKYICAZPGPBXzR4AaABCQ

  5. Le Covid a été l’explosif qui a fait sauter l’économie mondiale, oui. Il a permis déjà à des milliardaires de vendre leurs actions quand la bourse à chuté puis de les racheter en masse quand elle était au plus bas avant de remonter, leur faisant faire des bénéfices colossaux.
    Le Covid est aussi l’explosif qui a désorganisé et affaiblit l’occident, ouvrant ainsi à la Chine des perspectives qu’a évoqué son chef d’état-major, le général Shi Hintiang pour une attaque de l’Asie et du monde occidental, un peu à la mode japonaise en 1942. Shi Hintinag a exposé en 2008 lors d’un congrès du PCC qu’il fallait une attaque bactériologique préliminaire à la conquête du monde prévue pour 2045 par Xi-Ping (Cf. leurs discours). Allez savoir si les USA ne vont pas subir un second Pearl Harbor ?…
    Ce Covid a aussi permis de voir ce que les peuples avaient dans le ventre. Et les Français ont montré, en se couchant devant l’incompétence de leur gouvernement, qu’il n’avait rien dans le ventre ; et ils continuent pour l’instant de le montrer.

    Madame Lauwaert a raison. Quand nous étions jeunes, nous savions vivre avec les risques, sans peur excessive.

    A l’heure actuelle, la plupart des gens sont tellement fragiles émotionnellement qu’ils ont même peur de leur ombre tout en préférant être inconscients. Bizarre tout de même.

    • J’oubliais de préciser que le PCC chinois vient de voter une très forte augmentation de son budget militaire…

Les commentaires sont fermés.