FEMINISTES, J’AI PEUR POUR VOUS ! (Cédric de Valfrancisque)

 

« La femme sera vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente ».

Françoise Giroud (1).

 

 

 

La providence m’a fait naître dans la peau d’un homme. Pas d’un homme « déconstruit » comme les aiment les folledingues qui se piquent de féminisme (po

ur justifier leur attirance pour le « gazon maudit ») ; pas d’un homme qui serait devenu « une femme comme tout le monde » ; non, d’un homme normal, dont la jaquette ne flotte pas et qui aime les femmes, les vraies femmes.

Je n’ai aucune sympathie pour les  hystériques  qui, au nom du féminisme, voudraient castrer les hommes. Mais, comme j’ai plutôt un bon fond, je suis inquiet pour l’avenir des Caroline de Haas, Sandrine Rousseau, Lili-Marlène Schiappa et quelques autres  harpies du même acabit.

Quiconque connaît, ne serait-ce qu’un peu, l’histoire de notre pays sait que les femmes l’ont dominé par leur influence auprès de nos Rois – par leur charme, leur intelligence ou les deux – du haut Moyen-âge à la Révolution. Ce sont les révolutionnaires de 1789 qui ont mis un terme au pouvoir des femmes. Avant que la bien-pensance ne me tombe dessus et me traite de révisionniste, citons  quelques  exemples  pour illustrer mon propos, et commençons par celle que la gauche et les progressistes  considèrent comme la mère du féminisme : Olympe de Gouges.

Elle avait les dents longues, la cuisse légère et l’envie de « péter plus haut que son QI ».

OLYMPE DE GOUGES

Elle se fit appeler Olympe de Gouges, mais en réalité elle se nommait Marie Gouze, fille d’un boucher de Montauban. C’est dans cette ville qu’elle naquit le 7 mai 1748.

À l’âge de 17 ans, on la marie à un traiteur parisien de 30 ans son aîné, Louis-Yves Aubry, officier de bouche de l’Intendant de Montauban (et client de la boucherie de ses parents).

Son mari meurt en 1766, emporté par une crue du Tarn. Rien ne la rattachant à Montauban, elle rejoint sa sœur aînée à Paris. Au début des années 1770, elle en profite pour changer de nom : adieu donc Marie Gouze, ce patronyme roturier, bonjour Olympe de Gouges !

Elle devient la maîtresse de Jacques Béatrix de Rozières, directeur d’une grosse compagnie de transports militaires, et fort riche. Lorsqu’il lui propose de l’épouser, elle refuse.

Grâce à la fortune de son amant, elle peut mener un train de vie dispendieux de grande bourgeoise. Elle  figurait, dès 1774, dans l’ « Annuaire des personnes de condition » (2).

Elle mène une existence « aussi luxueuse que galante » de manière ostentatoire, et acquière une réputation de courtisane entretenue par les hommes. Puis elle s’essaie à l’écriture ; une pièce, imprégnée d’utopie humaniste, la rend célèbre : « L’esclavage des noirs, ou l’heureux naufrage ».

À la fin de l’année 1790, elle écrit une autre pièce sur le même thème, « le marché des noirs ». En plus de ces deux pièces antiesclavagistes, elle publie en 1788, des « Réflexions sur les hommes nègres », livre dans lequel elle écrit : « L’espèce d’hommes nègres m’a toujours intéressée à son déplorable sort… ». De nos jours, les bobos parisiens disent en gros la même chose !

En octobre 1792, grâce à Condorcet  et son épouse (née Sophie de Grouchy), Olympe rejoint les Girondins. Elle se dit républicaine, mais comme plusieurs de ses amis, elle ne souhaite pas la mort de Louis XVI. Ceci n’en fait pas pour autant une sainte car le 18 janvier 1793, elle écrira (3) :

« Le fils de Louis Capet est innocent, mais il peut prétendre à la couronne, et je veux lui ôter toute prétention. Je voudrais donc que Louis, que sa femme, ses enfants et toute sa famille fussent enchaînés dans une voiture et conduits au milieu de nos armées, entre le feu de l’ennemi et notre artillerie. Si les brigands couronnés persistent dans leurs crimes, et refusent de reconnaître l’indépendance de la République française, je briguerai l’honneur d’allumer la mèche du canon qui nous délivrera de cette famille homicide et tyrannique ».

On voit qu’on a affaire à une femme imprégnée d’humaniste maçonnique !

Olympe de Gouges est célèbre pour avoir rédigé une « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne », dans laquelle elle affirmait l’égalité des droits – civils et politiques – des deux sexes.

Mais elle demanda aussi l’instauration du divorce, qui fut finalement adopté par l’Assemblée Législative le 20 septembre 1792. Elle voulait également la suppression du mariage religieux, et son remplacement par une sorte de contrat civil signé entre concubins : le « PACS » avant l’heure !

Elle plaida aussi pour un « impôt sur les riches ». Dans les « Remarques patriotiques », elle préconisait des impôts sur les signes extérieurs de richesse. Elle avait donc aussi pensé à l’ISF !

Mais l’époque était folle : Olympe de Gouges  fut arrêtée par les Montagnards le 20 juillet 1793, et déférée le 6 août 1793 devant le Tribunal révolutionnaire. 48 heures après l’exécution de ses amis girondins, elle fut condamnée à la peine de mort. Dernière ruse : elle se déclara enceinte, mais Fouquier-Tinville décida que le jugement était exécutoire. Devant la guillotine, elle s’écria :

« Enfants de la Patrie vous vengerez ma mort ».  Elle avait 45 ans.

Et le procureur de la Commune de Paris, Pierre-Gaspard Chaumette, déclara :

« Cette virago, la femme-homme, l’impudente Olympe de Gouges qui la première institua des sociétés de femmes, abandonna les soins de son ménage, voulut politiquer et commit des crimes… elle a été anéantie sous le fer vengeur des lois. Et vous voudriez l’imiter ? Non !… Vous ne serez intéressantes et dignes d’estime que lorsque vous serez ce que la nature a voulu que vous fussiez. Nous voulons que les femmes soient respectées…nous les forcerons à se respecter elles-mêmes ».

Et dire qu’il y a encore des imbéciles pour oser défendre la furie révolutionnaire !

Olympe de Gouges, était une parvenue qui se poussait du col, lequel fut coupé par le « rasoir national ».

Passons à une autre intrigante qui, elle aussi, finira mal : Manon Roland. 

MANON ROLAND

Fille d’un graveur, en 1774, elle séjourne quelque temps au château de Versailles, et ressent comme une insulte le mépris dans lequel la noblesse tient les bourgeois.

En 1776, elle fait la connaissance de Jean-Marie Roland de La Platière, économiste réputé, inspecteur du commerce et des manufactures de Picardie. Roland, de vingt ans son aîné, s’éprend de Manon et demande sa main. Le 4 février 1780, après beaucoup d’hésitations, elle l’épouse.

La vie conjugale ne l’enchante guère car elle n’éprouve que de l’affection pour son mari.

Apprenant que la place d’inspecteur des manufactures à Lyon est vacante, elle postule pour son mari ; c’est ainsi que le couple, en août 1784, quitte Amiens et s’installe à Villefranche-sur-Saône.

La Révolution, qui l’enflamme, lui donne l’occasion de mettre un terme à sa vie monotone.
Le couple s’installe à Paris en décembre 1791, à l’hôtel britannique, rue Guénégaud.

L’ambitieuse  Manon décide d’accueillir dans son salon des hommes politiques influents : Brissot, Pétion, Robespierre et quelques autres dont Buzot qui deviendra son amant.

Grâce à ses relations au sein de la Gironde, son mari devient ministre de l’Intérieur le 23 mars 1792. Dès lors, Manon sera l’égérie du Parti Girondin. Barbaroux, Brissot, Louvet, Pétion, assistent aux dîners qu’elle offre deux fois par semaine dans son hôtel particulier.

Aux côtés de son mari, elle joue, au ministère de l’Intérieur, un rôle essentiel. Elle  rédige elle-même la lettre dans laquelle Jean-Marie Roland demande au Roi de revenir sur son veto. Lettre qui provoque le renvoi de Roland, le 13 juin 1792. Mais lorsque ce dernier retrouve son portefeuille après la prise des Tuileries, le 10 août 1792, Manon dirige plus que jamais ses bureaux.

Après les massacres de Septembre, elle écrit: « Danton conduit tout, Robespierre est son mannequin, Marat tient sa torche et son poignard… » Aussi acharnée dans ses haines que dans ses passions, elle attaque Danton de plus en plus violemment. De leur côté, les Montagnards multiplient les attaques contre les Girondins, en particulier contre Roland surnommé « Coco Roland », Manon Roland devient « Madame Coco » ou « la reine Coco ».

Le 31 mai 1793, lors de la proscription des Girondins, Manon Roland se laisse arrêter. Elle est incarcérée dans la prison de l’Abbaye puis  transférée à la Conciergerie où elle reste cinq mois.

Elle est jugée le 8 novembre 1793. Tout de blanc vêtue, elle se présente devant le Tribunal révolutionnaire et la sentence est mise à exécution le soir même. Quand la charrette arrive devant Saint-Roch, des forcenés l’accablent d’injures. En montrant sur l’échafaud elle aurait déclaré :

« Ô Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! ». En fait, on doit cette citation au lyrisme romantique du poète Lamartine. Deux jours plus tard, le 10 novembre 1793, Jean-Marie Roland se suicide, à Bourg-Beaudouin dans l’Eure. Buzot, son amant, qui n’apprend la fin de Manon qu’en juin 1794, se donne lui aussi la mort…

En ces temps troublés, on trouvait aussi des féministes dans l’aristocratie, entre autres, la Princesse de Lamballe, l’amie de Marie-Antoinette.

LA PRINCESSE DE LAMBALLE

Selon les mœurs du temps, elle est initiée à la franc-maçonnerie dans la Loge féminine  « la Candeur » le 12 février 1777, puis elle est élue Grande Maîtresse de la « Mère Loge Écossaise » en 1781. Elle s’intéresse aux Lumières, à l’Encyclopédie, et… au saphisme. Elle organise notamment, le 10 janvier 1781, un dîner suivi d’un bal auquel ne sont conviées que des femmes (4).

Elle est donc, elle aussi, imprégnée d’humanisme et féministe avant l’heure. 

En 1789, la Révolution gronde. En octobre 1789, la famille royale est amenée à Paris et la Princesse de Lamballe la suit dans sa nouvelle résidence, le palais des Tuileries.

En 1791, la Reine l’informe de son projet de fuite. La famille royale est rattrapée à Varennes.

Ensuite tout s’accélère.  Au cours de la journée du 10 août 1792, la foule envahit le palais et la Princesse suit la famille royale qui se réfugie à l’Assemblée Législative.

C’est alors qu’est prononcée la déchéance du Roi et son incarcération au donjon du Temple.

La Princesse accompagne la famille royale au Temple le 12 août. Elle y est incarcérée avec eux. Le 19, on vient chercher tous ceux qui n’appartiennent pas à la famille royale pour les transférer ailleurs. La Princesse est conduite à la prison de la Force. Les 2 et 3 septembre 1792, une foule armée de barres de fer et de piques encercle les prisons de Paris. La Princesse, tirée de sa cellule au matin du 3, est introduite devant une commission improvisée en hâte et sommée de « nommer ceux qu’elle avait reçus à sa table ». Après cet interrogatoire, elle est « élargie », terme qui devait être interprété comme une libération et qui se traduit en fait par une mise à mort.

Le « Dictionnaire historique des rues de Paris », de Jacques Hillairet, relate la fin tragique de la  Princesse de Lamballe :

« Un perruquier du nom de Charlat lui ôta son bonnet du bout de sa pique et la blessa légèrement, tandis qu’un autre égorgeur lui jetait une bûche dans les reins. La Princesse tomba et fut criblée de coups. On lui ôta ses vêtements ; elle resta ainsi près de deux heures exposée, nue, à la risée lubrique de la foule. On la traîna ensuite jusqu’à la borne située à l’angle des rues du Roi-de-Sicile et des Ballets, sur laquelle on appuya sa tête qu’un nommé Grison scia avec son couteau et mit au bout de sa pique. Le perruquier Charlat lui ouvrit la poitrine, lui arracha le cœur qu’il plaça au bout de son sabre, tandis que suivirent d’autres mutilations obscènes et sanguinaires ».

Adam Pitt raconte que sa tête est promenée au bout d’une pique jusqu’à la tour du Temple et agitée devant les fenêtres de l’appartement de Marie-Antoinette qui s’évanouit.

Michelet a beau nous expliquer que la Révolution est un tout et qu’elle était nécessaire pour régénérer la nation, je pense, pour ma part, que cette période fut une catastrophe et une boucherie.

Mais je sais aussi les sympathies  de Sandrine Rousseau pour Mélenchon, l’admirateur de Robespierre (5), de Caroline de Haas pour l’ultragauche et l’islamo-gauchisme, et de Lili-Marlène Schiappa pour les idées d’Olympe de Gouges.

Du coup, j’ai très peur pour elles…

Quand on connaît les pratiques des révolutionnaires et des islamistes envers les femmes qui aspirent à diriger les choses, on se dit que si ces gens-là arrivent un jour au pouvoir, elles vont raser les murs, rabattre leur caquet et numéroter leurs abattis…

Et hélas ! Trois fois hélas, elles ne pourront pas compter sur la main secourable de quelques Gaulois, ces porcs libidineux. Ceux-ci préféreront croiser les mains sur leur bas-ventre de peur que ces cinglées  ne s’en prennent à leur « service trois pièces ».
Alors oui, j’ai envie de prendre leur défense car leur détestation du « mâle blanc » hétéro arrive parfois à me faire rire.

Et puis, après tout, elles n’aiment pas les hommes. Ca tombe bien, moi non plus !     

Cédric de Valfrancisque
18 février 2022

 

 

 

1)- On est rassuré : depuis Françoise Giroud il y a autant d’incompétentes que d’incompétents parmi nos dirigeants.

2)- C’était un peu l’ancêtre du « Bottin mondain ».

3)- Soit quelques jours avant l’exécution de Louis XVI (le 21 janvier 1793).

4)- Dîner suivi d’un bal qui, dit-on, aurait fortement choqué Marie-Antoinette.

5)- …et de Castro, Chavez et autres salopards sanguinaires. 

5 Commentaires

  1. Tout au début du texte, côté Hystérique, la très imposante surcharge pondérale Rat qu’elle est Garido a été oubliée.
    Trève de plaisanterie, excellent billet sur ces Femmes, au fil de l’Histoire de France. Merci beaucoup.

  2. De Haas présidente, Coffin à l’intérieur et Rousseau à la justice, à côté SCREAM devient une comédie…

  3. Le soi-disant saphisme de la princesse de Lamballe est une fable dont les historiens ont fait justice y compris ceux qui lui sont hostile. Quant à son rôle dans la franc-maçonnerie, c’était un peu les clubs de l’époque qui ne préjugeaient pas nécessairement des opinions politiques et religieuses. Le théoricien de la monarchie providentialiste, Joseph de Maistre, en a par exemple fait partie. Tout dépendait de la loge à laquelle on appartenait

  4. Le jour où les islamistes (musulmans en goguette) les hacheront menu après les avoir selon la coutume abondamment farcies, on pourra invoquer le fait qu’ils ne maîtrisent pas les codes … de la cuisine française.

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