GOOD BYE  « LILI MARLÈNE » ! (Cédric de Valfrancisque)

« C’était une dinde, comme toutes les femmes qui se mêlent de politique… »

(Charles de Gaulle)

La citation en tête de cette missive, Chère Lili-Marlène, est de circonstance : De Gaulle l’a prononcée, en guise d’épitaphe, pour la comtesse Hélène de Portes (née Rebuffel), maîtresse de Paul Raynaud, qui venait de se tuer dans un accident de la route, le 28 juin 1940, à Frontignan. Il est vrai que cette vacherie, émanant d’un sous-secrétaire d’État à la Guerre devenu « speaker » à la BBC le 18 juin 1940, était une réponse du berger à la bergère car la comtesse Hélène de Portes détestait celui qu’elle  appelait « Gaulle »  et qu’elle surnommait « l’escogriffe du réduit breton »(1).

Peut-être que ma lettre sera votre épitaphe politique car, s’il est vrai qu’on ne tire pas sur une ambulance, on peut, en démocratie, dire ce qu’on pense d’une gourgandine qui, durant six ans, aura occupé un siège de sous-ministre sans avoir la moindre compétence pour cela. Vous me direz que vous n’êtes pas la seule. Le marquis Emmanuel de Morveux d’Enarque, en dehors de quelques « technos », s’est entouré d’une kyrielle d’incompétents qui ne risquent pas de lui faire de l’ombre. Si vous aviez une once d’humour, vous pourriez me dire aussi qu’à défaut de QI, vous avec un cul qui peut occuper avantageusement n’importe quel siège.  Mais on me dit, Chère Lili-Marlène, que votre patronyme « Schiappa » voudrait dire « Nullité » en langage transalpin ; il n’y aurait donc pas de tromperie sur la marchandise. Ouf, nous voilà rassurés ! Et puis, Chère Lili-Marlène, vous avez des circonstances atténuantes : Vous êtes la fille d’un militant trotskiste lambertiste et d’une ancienne militante syndicale, elle aussi trotskiste. Il est rare que l’accouplement de deux gauchos génère un prix Nobel. Pour un peu, vous auriez pu devenir députée de « la France insoumise ».

Vers 17 ans, vous tentez, me dit-on, d’enter dans… la gendarmerie, puis, après un bac au rabais, vous glandez un an à la Sorbonne, et vous vous inscrivez en cours du soir dans une école de communication tout en travaillant dans une agence de « Pub ». Vous finirez par obtenir une licence de communication par « validation des acquis » (2) auprès de l’université de Grenoble. Vous voilà  tardivement diplômée d’études supérieures, certes par des chemins de traverses, mais la terre ne vous porte plus ! On vous dit culottée et ambitieuse, avec des dents à rayer le parquet.

En 2001 vous faîtes une grossière erreur ; un premier mariage  « éphémère, avec un homme de droite », avant d’épouser, en 2006, un consultant en ressources humaines, de gauche bien sûr.

Votre vie de « mère de famille active et débordée », vous laisse cependant le temps d’écrire.

Vous publiez « Pas plus de 4 heures de sommeil » (Stock, 2014) « Marianne est déchaînée » (Stock, 2015), « Les Lendemains avaient un goût de miel » (Editions Charleston, 2017). Et « Si souvent éloignée de vous (lettres à mes filles) » (Stock, 2017) ainsi que plusieurs essais sur le féminisme, dont « Le deuxième sexe de la démocratie (2018) ». Comme vous étiez devenue, dès 2014, une femme politique, on est en droit de s’interroger : Quand trouviez-vous le temps de travailler vraiment ?

Vos premiers  essais d’« écrivaine », Chère Lili-Marlène,  méritent qu’on s’y attarde un peu :

En 2010, vous publiez, dans une collection de vulgarisation des pratiques sexuelles, « Osez l’amour des rondes » (Editions La Musardine). Mais vous publiez aussi, sous le pseudo de « Marie Minelli », quelques livres cochons : « Les filles bien n’avalent pas » – le titre se suffit à lui-même ! – [« Sexe, mensonges et banlieues chaudes » en 2014, « Osez la première fois » et « Osez les sexfriends » en 2016. Le site « Atlantico » vous qualifie, à l’époque, de « reine des salopes ». Pour ma part, Chère Lili-Marlène, je n’ai pas lu vos œuvres. Je ne me permettrai donc pas de hiérarchiser les cochonnes – Emmanuelle Arsan, Pauline Réage, Catherine Millet, etc… – qui vous ont précédée.

Et puis, la langue française vous doit beaucoup !  N’avez-vous pas inventé le « féminicide » ?

Grâce à vous, demain, on ne parlera plus de crime homophobe mais d’ « inverticide ». Fini l’épouvantable mot « ratonnade », parlons d’« arabicide ».

 Les tristounets Végans pourront partir en bataille contre les pécheurs du dimanche et leurs « goujonicides » ; ou s’en prendre aux amateurs de corridas et aux « tauricides ». Hélas, ces gens-là n’osent pas (ou ne veulent pas ?) attaquer l’Islam, il y a peu de chances pour que l’Aït-el-Kébir soit dénoncé comme un odieux « moutonicide ».

D’ailleurs il faut reconnaître aux sous-fifres du marquis de Morveux d’Enarque une certaine créativité pour dépoussiérer le langage ringard et vieillot des « Gaulois réfractaires ». Grâce à Gérald-Moussa Dard-Malin, ministre des basses polices qui fut votre ministre de tutelle, nous avons appris qu’un allogène basané qui saccage tout un quartier, brûle les voitures, dévalise les commerces et matraque les argousins, s’appelle un « Kévin » ou un « Mattéo ». Avouez que ça sonne beaucoup mieux que les qualificatifs – odieusement racistes – utilisés par le Franchouillard en colère, victime de ces exactions, et qui parle, lui, de « nègre » de « bamboula » de « bicot » ou de « raton » (4).

Chère Lili-Marlène, votre parcours politique semble avoir du plomb dans l’aile.

J’allais écrire « enfin ! » car depuis votre prestation dans « Playboy » et surtout l’utilisation on ne peut plus contestable des millions du « Fond Marianne », vos amis ont compris qu’il était temps de se passer de vous. La marâtre Bornstein, premier « sinistre » du marquis, tolère les incapables, les bons-à-rien, les nuls, les incompétents mais à une seule condition : qu’ils ferment leur gueule !

Olympe de Gouges — WikipédiaPeut-être parviendrez-vous, un jour, à faire un retour en politique ? Mais ce n’est souhaitable pour personne. Votre modèle en féminisme est Olympe de Gouges ; je ne vous souhaite pas de finir comme elle. Passionaria révolutionnaire, elle apprit à ses dépens qu’on trouve toujours plus forcené que soi.  Elle fut arrêtée par les Montagnards le 20 juillet 1793, et déférée le 6 août 1793 devant le tribunal révolutionnaire. Digne ancêtre de la « Gauche-caviar »,  pour fuir l’inconfort de la prison, en octobre suivant, elle mit ses bijoux en gage au Mont-de-Piété et obtint son transfert dans une sorte de « prison pour riches ».  Traduite devant le tribunal révolutionnaire 48 heures après l’exécution de ses amis girondins, elle fut condamnée à la peine de mort. Dernière ruse : elle se déclara enceinte, mais Fouquier-Tinville décida que le jugement était exécutoire. Devant la guillotine, elle s’écria :

« Enfants de la patrie vous vengerez ma mort ».

Elle avait 45 ans.

Pierre Aubry de Gouges - Wikidata

Les chiens ne faisant pas des chats, son salopard de fils, l’adjudant général Aubry, par peur de finir comme elle, la renia publiquement dans une « profession de foi civique ».

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Et le procureur de la Commune de Paris, Pierre-Gaspard Chaumette, déclara :

« Cette virago, la femme-homme, l’impudente Olympe de Gouges qui la première institua des sociétés de femmes, abandonna les soins de son ménage, voulut politiquer et commit des crimes… elle a été anéantie sous le fer vengeur des lois. Et vous voudriez l’imiter ? Non !… Vous ne serez vraiment intéressantes et dignes d’estime que lorsque vous serez ce que la nature a voulu que vous fussiez. Nous voulons que les femmes soient respectées, c’est pourquoi nous les forcerons à se respecter elles-mêmes. »

Et dire qu’il y a des imbéciles pour oser défendre la furie révolutionnaire !

Olympe de Gouges avait tous les culots, quelques talents, et des idées bien arrêtées. Vous en êtes, Chère Lili-Marlène, la triste héritière mais une bien pâle copie.

Certains sites de la Fachosphère vous ont surnommée « La dinde Schiappa ». C’est faire injure à ce volatile, stupide mais bien dodu, qui fait la joie  des familles à Noël.  Cet animal n’a pas mérité qu’on vous compare à lui, pas plus que la guenon ne mérite qu’on la compare à la dame Taubira. De la dinde, je vous concède la rondeur, mais vous avez le QI d’une huître et la voix crispante d’une pintade. Françoise Giroud a dit :

« La femme sera vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente. »

Grâce à vous, c’est chose faite !                                           

Votre modèle, Olympe de Gouges était une  poule de luxe. Vous n’étiez, Chère Lili-Marlène, qu’une des nombreuses volailles de la (basse) cour du marquis de Morveux d’Enarque. Votre place auprès de lui semblait parfaitement légitime car ce petit homme narcissique et mégalomane aime à s’entourer de bouffons, de larbins serviles et d’incapables qui le valorisent – du moins le croit-il – auprès du Vulgum Pecus. Mais votre grande gueule et vos propos de poissarde ont fini par vous nuire. Vous avez signé votre arrêt de mort quand, après votre brillante prestation dans « Playboy », vous avez répondu par SMS à Isabelle Rome, ministère  chargée de l’Égalité Hommes/Femmes :

« Ne pas avoir de notoriété, ce n’est pas grave en politique. Ne pas avoir d’action concrète, déjà plus. Ne pas avoir de tripes, encore plus. Tu n’es qu’un sac à main de seconde main. Trouve le courage de me rappeler plutôt que de parler dans mon dos ».

Quelle classe, quelle distinction !!! Comme beaucoup d’autres, je vous le concède, vous avez roulé la politique de ce pays dans la fange, dans le caniveau, dans la gadoue.

Alors good bye Lili Marlène ! Retournez à la littérature porno car après tout, pendant que des adolescents  boutonneux vous lisent d’une main dans les toilettes, ils ne brûlent pas de voitures.

Cédric de Valfrancisque

30 juillet 2023

1)- Il faut se souvenir que pendant notre mémorable raclée de juin 1940, De Gaulle avait lancé l’idée farfelue et irréaliste d’un  « réduit breton » pour résister aux Allemands.

2)- Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).

3)- Soit quelques jours avant l’exécution de Louis XVI (le 21 janvier 1793).

4)- Qualificatifs que je désapprouve et condamne sévèrement. Le mot « barbare » suffit.

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11 Commentaires

  1. Si j’en crois la citation du Général de Gaulle citée en exergue, il y en a un paquet à virer de l’Assemblée Nationale et du Sénat !!! Et je suis pour ! Quant à votre article, Cédric, il est sublime … comme d’habitude.

  2. Bon sang, c’est du lourd.
    Y-a-t-il une chance que ce texte délicieux tombe sous les yeux de l’intéressée ?
    En tout cas, son verbiage débité avec une voix de petite fille (ou de pintade !) ne me manquera pas.

  3. C’est un régal vraiment délectable que de vous lire, monsieur de Valfrancisque, un excellent moment que je m’empresse de partager avec mes amis

  4. SUPER GENIAL, TB !

    JE SUIS SON 1er ER OPPOSANT politique à la Mairie du Mans, où à chacune de ses interventions (et dès la 1ère) je la cassais avec plaisir.
    Ce qui m’a coûté très cher, en dizaines de millions d’€ (CA, CC, etc) grâce à ses “amis” du Mur des CONS.
    Qui m’a permis de publier dans la gazette de la mairie du MANS :
    “SCANDALE JUDICIAIRE AU MANS. Of course” ! J’attends toujours une réaction du Proc’ …

    elle est arrivée au gouvernement avec la bande des PS par JC BOULARD, répondant à mac’ en mal de renforts (?) : “PRENDS-LA”. (authentique).
    A ce jour on pense toujours que mac’ n’a pas bien compris …
    Louis NOGUES

  5. Grand jeux de l’été 2023
    Trouver un membre d’un gouvernement Macronien qui ne soit :

    Ni incompétent notoire
    Ni mis en examen ou inconnu des Tribunaux
    Ni félon
    Ni fourbe ou veûle
    Ni traître

    Le Prix décerné sera remis par un certain Jean Michel , domicilié temporairement à l’Élysée pour quelques mois encore ( malheureusement)

  6. Marlène aimait bien les sucettes, les sucettes à l’anis … Ai plus de respect pour les travailleuses du sexe que pour cette traînée à qui le chef d’Etat a confié un poste juteux !!! Merci pour le portrait dressé de cette fille escroc qui est à foutre entre les mains d’un proxénète qui la jettera sur le trottoir.

  7. Excellent.
    Mais … Sérieusement, vous pensez que les ados lisent Marlène Ch’sais-Pas alias Marie Minelli ? C’est bien trop nul pour eux, pour peu qu’ils lisent.
    S’ils aiment lire, ils lisent autre chose.
    S’ils veulent s’émoustiller, ils trouvent bien plus efficace et gratuit sur internet.

  8. Ah ma journée commence bien !

    “Alors good bye Lili Marlène ! Retournez à la littérature porno car après tout, pendant que des adolescents boutonneux vous lisent d’une main dans les toilettes, ils ne brûlent pas de voitures.”
    … et votre conclusion est un véritable régal !