EDITO 682 : ENZO / MOURIR A 15 ANS POUR UN SIMPLE REGARD

« Ne les oublions pas », nous rappelle opportunément Eric de Verdelhan, évoquant le souvenir de nos aïeux, ceux qui ont imprégné la terre de France de leurs misères et de leur sang, pour que vive la Patrie…

Auraient-ils pu seulement imaginer ce qu’elle allait devenir, leur Patrie, en un siècle ?
Certes, les Uhlans ne sont pas « passés », enfin pas trop, et pas trop loin, mais ils allaient se rattraper à la suivante, celle d’après la « der des der ».

Aujourd’hui, ce ne sont plus les allemands qui menacent la France. Nos ennemis sont légion, et ils sont déjà là. Ils se nomment incivisme, ensauvagement, insécurité, violence, islamisation…

L’ennemi est diffus, mais on le connait, on sait d’où il vient, on l’a laissé entrer et maintenant il est partout.

« PARTOUT », c’est la nouvelle doctrine : diffuser et répandre, afin qu’il n’y ait plus des « zones perdues » et des zones sauvegardées, mais que la France devienne dans sa totalité le « territoire perdu pour la république ».

On peut donc gagner une guerre, aujourd’hui,  simplement en laissant le poison se répandre tranquillement dans le pays convoité.

Ce qui vient de se passer dans une petite commune de l’Eure de 1500 habitants illustre bien cette nouvelle doctrine. Elle porte un joli nom : « La Haye Malherbe » ; elle fleure bon la tranquillité normande de la France profonde.

Enzo Parissot, jeune homme sans histoire, apprenti maçon de 15 ans, y a été poignardé à mort, en pleine rue, pour avoir « osé » regarder un voyou du même âge que lui…

Il avait du courage, Enzo. Il n’était pas délinquant ; il n’était pas coutumier des refus d’obtempérer. Il a essayé, malgré ses blessures, de se trainer vers la caserne de pompiers, criant qu’il se sentait mourir et qu’il ne voulait pas, rapporte sa grand-mère…

L
’autre, ou plutôt les 2 autres, l’assassin et son complice, on ne connaît pas leurs noms, comme d’habitude. Ce n’est pas politiquement correct de désigner des Suédois à la vindicte populaire par leurs prénoms, surtout quand ils risquent d’être sous OQTF…

On n’a pas entendu les regrets et commentaires habituels de l’extrême gauche et des artistes « engagés ».
En l’occurrence pas de « police qui tue » de Mélenchon, pas de larmes de crocodiles de Boyard, Panot, Tondelier et consorts… M’Bappé lui-même semble remis de son « mal à la France » et reste coi.

Et surtout, mutisme total du président qui s’est abstenu de donner son sentiment, comme il l’avait fait il y a quelques semaines après le (quinzième) refus d’obtempérer de Nahel Merzouk (« inexplicable et inexcusable »), donnant ainsi le signal des soulèvements urbains et des pillages de fin juin.

Se faire poignarder dans la rue à 15 ans pour un regard, est-ce explicable, Monsieur le Président ? Est-ce excusable, Monsieur le Président ?
Auriez vous par hasard la compassion à géométrie variable ?

Et que dire des médias (à l’exception de CNews et quelques rares journalistes courageux), qui ont traité ce meurtre (quand ils l’ont évoqué), comme un vulgaire fait-divers. Un jeune adolescent apprenti, sérieux et sans histoire, assassiné en pleine rue dans un petit village de France, ça intéresse évidemment très peu les médias. Ce n’est qu’un fait divers…

Quant au Syndicat de la Magistrature, toujours nostalgique de son odieux « Mur des Cons », s’octroyant l’inacceptable droit de se mêler des affaires politiques, il n’a pas hésité à publier la semaine dernière un communiqué fustigeant les mouvements de mécontentement dans la police.
Notez que ces messieurs-dames en robe s’arrogent des droits qu’ils refusent à leurs collègues policiers…

On retiendra aussi, en ce triste été, que les députés LFI avaient d’autres chats à fouetter. Antoine Léaument et Julien Quatennens (le rouquin qui corrige sa femme – ça déteint, de fréquenter les islamistes -) ont participé à Arras à une réunion visant à honorer la mémoire de Robespierre, mort il y a 229 ans.

Sachant que, selon les historiens, entre 17 000 et 30 000 personnes ont été guillotinées pendant la Terreur (1793-1794), ça n’augure rien de bon si le Lider Maximo parvenait – ce qu’à Dieu ne plaise – à s’emparer du pouvoir.

Rassurez-vous, on ne note rien de similaire du côté de l’Allemagne ou de l’Autriche concernant une éventuelle  cérémonie consacrée à la mémoire d’Adolf Hitler, mort il y a un peu plus de 78 ans…

Marc Le Stahler

1er août 2023

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