LE JOURNALISME DE LA HAINE (Pierre Duriot)


Si un provincial propre sur lui, disons un professeur d’une cinquantaine d’année, à scooter, s’était tué lors d’une course poursuite, après un refus d’obtempérer, en percutant une voiture de police, la télévision n’en aurait pas parlé. Seul un journal local l’aurait fait et à la rigueur, France-3 local. Pour dire quoi ? En substance : « Qu’est ce qui lui a pris à cette andouille de prof, il n’avait qu’à s’arrêter et il serait encore en vie ». Et en toute bonne logique, les auditeurs auraient également pensé de cette manière.

Mais à deux occasions, coup sur coup, deux jeunes gens, issus cette fois, d’une certaine immigration, meurent consécutivement après un refus d’obtempérer. Le premier, par balle, ce qui peut entraîner, effectivement une enquête. Le second en percutant une voiture de police, sur le flanc. Que cherche-t-on au juste ? À savoir si les policiers ont fait exprès de se laisser percuter sur le côté ? Comment imaginer, avec un choc latéral, que les fonctionnaires aient pu sciemment foncer sur le jeune. En réalité, par définition, avec ces jeunes-là, le responsable doit être ailleurs. Le statut sociétal de ce jeune lui donne, à lui, et pas au commun, le droit de refuser d’obtempérer et en plus, dans sa fuite, il ne doit pas se faire mal, sinon, il y aura un responsable.

Plus étonnant, le comportement des journalistes nationaux des chaînes d’information. Pourquoi ne mettent-ils en exergue, que les délits de fuite de ces profils particuliers, toujours « défavorablement connus des services de police », selon l’expression consacrée ? Que s’imaginent-ils ? Que les téléspectateurs vont s’émouvoir de la mort d’un jeune voyou qui se tue tout seul dans sa fuite, après un délit qu’eux-mêmes ne s’autorisent pas ? Ils ne peuvent pas ignorer que les téléspectateurs ordinaires pensent simplement qu’il y a une justice divine et que beaucoup d’entre eux vont même se réjouir de la mort d’un voyou, en pensant simplement que cela fera toujours un de moins. Bien sûr qu’ils le savent, que l’immense majorité des téléspectateurs ne vont pas verser la moindre larme. A quoi rime donc ce matraquage et que cherchent ces marchands de morts à géométrie variable éternellement fascinés par la voyoucratie ?

Qui va s’émouvoir de la mort de ce jeune « défavorablement connu des services de police » ? Sa communauté ? Pas toute sa communauté. Seulement la partie de sa communauté qui veut en découdre avec la France. L’autre partie de cette communauté, sait-elle aussi, pertinemment, que personne, en dehors de la communauté, ne va pleurer cette mort-là. Ils savent aussi que, ce jeune-là, qui ne respecte pas la loi, va encore les faire passer tous pour des délinquants. Alors à quoi jouent les chaînes d’infos et que veulent elles ? Une nouvelle semaine d’émeutes à un milliard d’Euros, avec des blessés ? Elles travaillent objectivement à ce que des communautés qui ont pris l’habitude, au cours des dernières décennies, de s’éviter, de ne plus se rencontrer, de ne plus se mêler, se retrouvent, comme le disait l’ex-ministre de l’Intérieur Gérard Collomb : « face à face ». Quel intérêt et qui veut absolument cette provocation au point de faire en sorte que les faits divers de ce type soient traités avec une distorsion qui confine à l’incitation à la haine ? Et quelle idée, ont les politiques, de s’émouvoir publiquement de la mort d’un voyou, alors qu’ils ne prennent même pas la parole, quand meurt une petite fille innocente, comme Lola, ou que se fait défoncer les organes, par le vagin, une brave jeune fille ? Parce que quand le meurtrier est issu de cette fameuse immigration, le mieux est de se taire ? Croient-ils que les Français les suivent dans cette indignation ethnicisée et totalement inhumaine ? Non. Les Français s’interrogent sur les causes de cette distorsion et de cette déconnexion d’avec les électeurs. Nous en sommes rendus à un point où il est évident que tous les morts n’ont pas la même valeur médiatique : curieux pour des gens qui ne jurent habituellement que par l’égalité.

Au RPF, chez les Gaullistes, nous avons un principe : un seul pays et une seule loi. Et donc un seul traitement médiatique. Ces journalistes, toujours prêts à décerner de bonnes et de mauvaises consciences, à faire des procès d’intention, à dénoncer la récupération de la mort de Lola par l’extrême droite, récupèrent en permanence la mort de délinquants maghrébins et se posent en principaux pourvoyeurs de haine entre communautés, normalement toutes membres à parts égales de la communauté nationale. Il faudrait qu’ils nous expliquent à quoi rime cette information partisane systématique.

Pierre Duriot

12/09/2023 

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4 Commentaires

  1. Que tout cela est bien dit. Merci. Que dire de plus ?

    Que le fait le plaindre ces délinquants est une façon pour les journaleux de se faire valoir personnellement et espérer passer ainsi pour quelqu’un de juste, d’équilibré, de raisonnable…

    Même chose pour les politichiens qui veulent se faire passer pour des personnes équilibrées, généreuses et défendeur des minorités…

    Tout cela n’est qu’hypocrisie, mauvaise foi de gens payés pour semer l’exaspération, la colère, le chaos comme le veulent nos dirigeants actuels. Car c’est bien ce qu’ils veulent car comme dit Micron, il faut détruire d’abord avant de reconstruire.
    Quand est-ce que les Français comprendront que ces gens détruisent la France ?!

  2. Ces journalistes mettent à l’envi de l’huile sur le feu mais ne sont que des lâches. Sans doute aussi masochistes et sadiques, ils en sont à jouir d’une guerre civile qui s’annonce, ainsi ferait on du passé table rase. Tout ce qu’ils souhaitent depuis mai 68 !. Oui mais pour remplacer ce passé par quoi ? Une dictature de Gauche ? Et croient ils qu’ils seront épargnés pour avoir soutenus cette engeance ? Que nenni, ils passeront à la trappe comme les autres pour peu que ces populations envahissantes aient le dessus sur les autochtones !. Mais la France en a connu d’autres !.Gardons confiance le mouvement de balancier va s’inverser d’ici peu !

  3. M. Duriot, vous dites des vérités que nous sommes nombreux à penser, mais qu’il est devenu impossible d’exprimer trop ouvertement.
    A cette occasion, une de plus, on peut aussi affirmer, comme à chaque fois, que le plus élémentaire bon sens consisterait pour de vrais dirigeants à bloquer toute immigration jusqu’à ce que notre pays ait réussi à intégrer tous ces immigrants installés depuis des années et surtout leur descendance. Certains ont réussi à s’intégrer, pour les autre, le boulot est immense, il n’est même plus question d’assimiler, il s’agit de reconditionner totalement ces individus barbares.

  4. superbe texte, bien senti ! Hélas, je ne suis pas certaine qu’il y ait autant de Français que cela, pour s’insurger d’un tel traitement médiatique… pour ne serait-ce que le remarquer… Je crains fort une majorité d’imbéciles, de gnangnans, de front bas… ou de bobos gaucho intello de broussaille… Bien sûr, j’espère me tromper !