Pendant qu’Emmanuel Macron débitait, sur son ton soporifique et théâtral habituel, le discours commémoratif du 80ème anniversaire de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie, la place Saint Pierre à Rome était en liesse pour célébrer l’élection du nouveau Pape.
Après avoir honteusement reçu dans les honneurs le président syrien par intérim, Ahmed al-Charaa, ancien djihadiste lié à Al-Qaïda, complice de l’attentat du Bataclan, Macron n’était peut-être pas au courant…
La preuve est faite que s’il entre dans l’Histoire après ses deux quinquennats (s’il termine le second), ce ne sera pas pour y être glorifié.
Certains esprits chagrins diront que « la France étant une république laïque » le chef de l’État n’avait donc pas à commenter l’élection du nouveau Chef de l’Église…
Qu’ils réfléchissent seulement à l’importance de l’Église Catholique, qui rassemble 1,4 milliards de fidèles, soit 18 % de la population mondiale, répartis sur tous les continents. Avec un rôle spirituel de premier plan, particulièrement utile en ces temps troublés.
Élu, donc, pendant le lourd et pénible discours d’ « Emmanuel Macron Zéro », Robert Francis Prévost, natif de Chicago, né d’un père français, devient donc le premier pape originaire des USA, sous le nom de « Léon XIV ».
Souhaitons que Léon XIV éclaire de ses lumières les chefs d’états, les gouvernements et les peuples du monde ; qu’il leur inspire la fraternité, la paix et le bon sens qui manquent tant en ce début de millénaire.
C’est peu dire, en effet, que notre monde déchiré a grand besoin de paix et d’espérance.
Marc Le Stahler
8 mai 2025
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