LA RÉSISTANCE EN 2016 : les acteurs en présence (par Luc Sommeyre)


L’Opération Rémora est lancée.

Dès le début de la semaine prochaine, j’aurai le plaisir à m’entretenir avec ses premiers acteurs dans la partie nord de la France.
Le planning a été complexe à établir tant les Françaises et les Français, conscients de la situation dramatique de notre Patrie, se manifestent plus nombreux chaque jour. Ils ont décidé de mettre toutes les chances du côté de la Résistance avec calme, détermination et efficacité. Ces femmes et ces hommes de France, de tous âges et de toutes conditions socioprofessionnelles, n’entendent pas laisser sacrifier notre Pays et notre Civilisation. Ils prennent conscience peu à peu des dangers mortels que représente cette invasion migratoire “programmée”, dont nous ne percevons tous aujourd’hui que les prémices.
« Rémora » est une opération à l’échelon national tendant à essaimer sans cesse, sans connotation politique aucune et encore moins politicienne. Sa tâche quotidienne, parfois ingrate mais toujours redoutablement efficace, s’effectue localement dans la plus stricte légalité. Son but est de souder partout en France des cellules de la Société Civile aux forces patriotiques de l’Armée Française, de la Gendarmerie Nationale et de la Police Nationale qui pourraient être amenées à intervenir en cas de troubles graves sur notre territoire. Ces troubles sont malheureusement prévisibles à court ou moyen terme.
« Rémora » n’est animée d’aucun esprit xénophobe. Les personnes de nationalité étrangère en situation de danger réel dans leur propre pays sont éligibles à notre protection en l’attente de jours meilleurs. Elles seules ont droit à l’appellation de réfugiés et sont les bienvenues en France.
« Rémora » a pour objet essentiel de protéger les Patriotes
ainsi que leurs familles et de les sécuriser, évitant qu’Untel ou Unetelle soit amené à commettre des actes irréfléchis par désespoir ou indignation lors de la survenance de crimes barbares contre notre Pays et ses ressortissants. Ils se placeraient alors en situation d’illégalité et se mettraient en danger ainsi que leurs familles et leurs proches. De plus, ils ne seraient plus opérationnels pour la Résistance. D’où notre slogan coloré en boutade : « il vaut mieux passer pour un con que pour une cible ».

♦ Je brosse aujourd’hui le tableau des acteurs en place au plan géopolitique, prenant du recul par rapport à notre situation.
♦ En début de weekend prochain, seront publiées les lignes directrices de « Rémora ».
♦ Les consignes particulières et spécifiques seront communiquées de vive voix, en petits comités.

Je vous souhaite une fort belle soirée.

LS


La position de Washington

Board of Federal ReserveAprès le plus grand hold-up de l’histoire de l’humanité préparé de fort longue date – pour ne pas dire immémoriale – constitutionnalisé aux USA par l’adoption du Rapport Aldrich qui aboutit à la promulgation du “Federal Reserve Act” le 23 décembre 1913 (faisant suite à la célèbre et néanmoins mystérieuse chasse au canard de Jekyll Island, Virginie, en 1910) une certaine population élitiste venue majoritairement de l’Angleterre et d’Allemagne pour élire domicile en Amérique au XIXème siècle, a élaboré peu-à-peu la doctrine géostratégique aujourd’hui en cour à la Maison Blanche.

→ Le concept thalassocratique [1] unipolaire du phénomène mondialiste (le mondialisme n’étant pas en soi une doctrine, mais simplement la contraction de l’espace-temps, conséquence de l’évolution de la technologie des communications et des transports) est soutenu par trois facteurs :

  1. New-YorkL’absence d’Histoire – donc de culture – des premiers migrants-économiques qui peuplèrent l’Amérique du Nord aux XVIIIème et XIXème siècles (déracinés volontaires d’Europe et généralement de basse extraction socioculturelle) ;
  2. L’Histoire, bien réelle celle-là, fondée sur une mosaïque de légendes bibliques, du bernard-l’hermite qui installa sans peine son hégémonie sur un peuple de colons incultes : la nature ayant horreur du vide, il fut aisé de greffer un cerveau à ce superorganisme en carence cérébrale ;
  3. Le comportement originel des blancs nord-américains (sans Histoire et sans unité raciale, donc sans mémoire et sans cohérence ethnique) qui perpétrèrent allègrement le génocide des indigènes – surnommés les Indiens – au XIXème siècle et l’oublièrent aussitôt avec une facilité déconcertante mais fort à propos.

Le Mondialisme vu sous cet angle ne pouvait déboucher que sur la géostratégie de Washington dont nous subissons aujourd’hui les effets.

Pacte du QuincyAu retour de Yalta, Roosevelt-le-Moribond fit halte en février 1945 sur le croiseur-lourd USS Quincy CA-71 mouillant en rade d’Alexandrie pour rencontrer le nouveau roi Abdelaziz ibn-Seoud qui venait d’unifier à fort peu près les tribus bédouines d’Arabie et bien au-delà, les assujettissant aux délires psychotiques de son grand-oncle Mohammed ben Abdelwahhab, fondateur du Wahhabisme, doctrine rétrograde au sens étymologique du mot, consistant à plagier la vie des salafs [2] : Mahomet et ses petits camarades. Là aussi, on remarque l’aisance avec laquelle on manipule les esprits des peuples sans culture, pratique en vigueur aujourd’hui (plus que jamais) comme arme subversive de destruction des identités et de laminage des esprits. Ibn-Seoud avait étendu son influence bien au-delà de l’Arabie, jusqu’à la Bekaa, dans l’actuel Liban. C’est en effet ce qui motivait les préoccupations du Président paralytique. Ses amis et commettants, prénommés Moshe, Samuel et autres Isaac qui avaient élu domicile sur le sol américain, souhaitaient asseoir leur emprise sur les bords du Jourdain, et les avancées des armées mahométanes les gênaient quelque peu. Ils souhaitaient établir un modus vivendi acceptable avec le nouveau roi d’Arabie. In limine, ce dernier balaya d’un revers de la main de telles prétentions. Sans doute Roosevelt avait-il été informé par ses Services que l’Arabe n’aurait pas souhaité se plier à de telles compromissions, mais le poker est un jeu américain… Pourquoi donc Roosevelt ne mit pas fin aux entretiens séance tenante ? – C’est là qu’il abattit sa carte-maîtresse. Sachant l’ikhwân [3] trop faible et inexpérimentée pour protéger les fragiles frontières du nouveau royaume péninsulaire (en particulier les champs pétrolifères nouvellement exploités dans l’est de l’Arabie) et fort de l’historique pétrolier où quatre compagnies américaines avaient évincé les Anglais pour former l’ARAMCO [4], Roosevelt proposa à ibn-Seoud la protection militaire de son royaume en contrepartie de l’exclusivité de la fourniture des hydrocarbures aux USA (2 bases militaires terrestres [5] + la VIIème Flotte mouillant en permanence dans le Golfe Persique). Ce traité économico-stratégique équitable, ibn-Seoud l’accepta sans presque en discuter les clauses. Mais l’esprit de l’Américain était encore à Yalta. Certes, George Patton était mort dans un accident d’avion, disons… malencontreux, mais de nombreux Généraux et Conseillers de la Maison Blanche s’étaient inspirés de sa doctrine et avaient déjà tapissé les murs du Bureau Ovale avec les plans de la Guerre Froide. Pour forcer l’URSS par l’ouest, l’OTAN était sur les fonts baptismaux. Mais les frontières méridionales restaient ouvertes. Il fallut alors déployer des trésors de compromissions géopolitiques (notamment régler le contentieux saoudo-turc) et s’attacher des alliances nouvelles qui bloqueraient l’Ours par le sud. Il fallait surtout encadrer ces nouveaux alliés et les faire surveiller par l’armée US qui n’était pas en passe de débaucher. Or, que valent des unités motorisées et aériennes sans ravitaillement illimité en hydrocarbures ? – Rien. L’ARAMCO était là pour y pourvoir. À condition que l’on tienne l’Arabie. Ce fut chose faite le 14 février à la signature pour 60 ans du « Pacte du Quincy » [6], traité portant le nom du navire à bord duquel il fut conclu.

Il faut donc considérer 3 points essentiels :

  1. La volonté biblique d’hégémonie planétaire épaulée par l’absence de scrupules d’un peuple manipulé à qui on a laissé croire qu’il était maître de sa destinée ;
  2. L’alliance objective de Dieu et du Diable ou plutôt, dans l’esprit abusé du grand public, de la plus grande démocratie du monde qui n’en n’est pas une en réalité, et de la théocratie la plus rétrograde du monde qui celle-là en est bien une ;
  3. L’alourdissement ad nauseam de la dette mondiale annonçant l’éclatement de la bulle monétaire et la virtualisation quasi-définitive de l’argent, chaîne par laquelle les Maîtres du Monde tiennent en laisse leur chien : l’humanité.

Comme les Géants qui se soulevèrent contre les Ases, ceux que l’on appelle aujourd’hui « les Maîtres du Monde » jouent contre la montre, craignant que celui qu’ils croient être leur chien docile ne devienne brusquement le Loup nommé Fenrir et les dévore.

Mais pour le moment, les « intérêts messianiques supérieurs » de la caste dirigeant les USA autorisent tous les dégâts collatéraux. La dernière séance du Tribunal de Nuremberg vient d’être enfin levée : l’Europe est condamnée à la peine capitale. La Chine, coaccusée, fera la queue au peloton d’exécution. Le billot est en place. Le bourreau a affûté sa hache.

Ça, c’est la théorie. Mais attention… La mèche est allumée !

La position de la Russie

Or, l’Europe de l’Atlantique à l’Oural, dépositaire de Traditions plurimillénaires antithétiques au messianisme oriental, encore puissante au plan économique et militairement redoutable, pourrait empêcher la réalisation de ce plan diabolique. L’Ours s’est dressé. Les Peuples enchaînés de l’Europe occidentale se réveillent peu à peu…

La suite (qui va peut-être nous emporter dans un Armageddon ou un Ragnarök épouvantable) sera passionnante. Aujourd’hui, la géopolitique prend des reflets eschatologiques [7].

→ Par opposition au concept thalassocratique unipolaire de Washington (rappelons que le « mondialisme » est un état de fait objectif neutre et non une doctrine) Moscou a développé une notion différente par son essence : le mondialisme multipolaire.

Moscou

Contrairement aux Américains, les Slaves en général et les Russes en particulier sont dépositaires de Traditions culturelles et spirituelles enracinées et d’une identité forte. Farouchement attachés à leur âme, ils ne peuvent concevoir l’évolution du Monde selon le schéma aseptisé et uniformisé d’une société planétaire induisant la robotisation de l’individu quel qu’il soit comme le prévoit Washington sous peine de perdre la leur. Que Moscou défende ses intérêts propres et chose fort naturelle, et il serait sot de voir en Vladimir Poutine la réincarnation de Saint Martin dont l’hagiographie nous rapporte qu’il trancha son manteau en deux pour recouvrir les épaules d’un vieillard grelottant (la scène se passait en Picardie).

Mais qu’importe ! L’adaptation russe du phénomène mondialiste laisse place précisément à cette multipolarité qui, seule, préservera notre identité. Et c’est bien ce qui nous importe. Moscou apparaît donc comme l’allié objectif de tous les Peuples européens qui ne veulent pas baisser la tête devant la zombification que « les Maîtres du Monde » d’outre-Atlantique ont programmée pour eux. Leurs visions de l’évolution du Monde sont opposées et inconciliables.

Dans l’hypothèse d’un conflit armé qui dévasterait nos terres une fois de plus (ce n’est pas à exclure quand on regarde vers Kiev aujourd’hui) il faut intégrer ce paramètre à la stratégie de la Résistance. Et la fidélité à notre allié naturel russe se confond avec notre sens de l’honneur le plus sacré. Les Russes ont une mentalité et une psychologie assez différentes de celles des Européens de l’ouest. Mais ils ont un très grand avantage : on peut discuter et négocier avec eux.

Et n’oublions pas que les derniers descendants des hiérarques de l’URSS ont émigré à New-York dans les années 1990… Exeunt !

La situation en Europe

Depuis 2010, l’immigration désormais asymptotique à la ligne des ordonnées, fortement sollicitée par les vassaux européens de Washington regroupés sous la bannière de l’Union Européenne – officiellement pour des raisons économiques – est entrée en phase 2. Provoquée et prévue par les coups de butoir que le « Nouvel Ordre Mondial » (thalassocratique et unipolaire) a assené à la géographie politique naturelle des pays méditerranéens, l’immigration a pris une connotation ethno-religieuse. Vu sous cet angle, l’alourdissement considérable de la masse migratoire se transforme en invasion. Il s’agit là d’une des « armes de destruction massive de l’Europe » les plus létales actionnée par le NOM [8].

La fameuse alliance de Dieu et du Diable politiquement consacrée par le Pacte du Quincy prévoit en effet – à juste raison du point de vue de Washington – une supériorité écrasante du Monde dit occidental sur les masses organiquement et culturellement désorganisées arabo-musulmanes et afro-musulmanes. Au sein du NOM, nous percevons les prolégomènes d’une guerre totale entre Belzébuth et Iblis, chacun de ces princes des Enfers pensant emporter la victoire finale une fois la Vieille Europe écrasée, car l’un comme l’autre vise cet objectif. Dans la mesure où elle se laissera réduire…

  • Washington sait le tarissement à terme des ressources pétrolières arabes et de l’incapacité génétique et culturelle des peuples qui composent leur partenaire d’aujourd’hui (et ennemi de demain) à gérer les affaires du Monde. On ne peut qu’acquiescer à la pertinence de cette analyse.
  • Riyad de son côté en a également conscience. Mais estime que la terre comme les hommes, c’est-à-dire l’économie globale, sont achetables et que la puissance financière acquise dans les temps modernes réduira à l’esclavage durablement les populations européennes. Ce raisonnement n’est pas sot non plus. Pour autant que l’acculturation programmée des Européens par Washington empêche le réveil des identités françaises, allemandes, italiennes, espagnoles, etc.

C’est là tout l’enjeu de la 3ème Guerre Mondiale programmée par la Maison Blanche.

La France : un cas à part

Charles Martel

La situation de notre pays est plus préoccupante que partout ailleurs. C’est à Berlin mais surtout à Paris que les puissances du NOM dictent aux politiques leur ligne de conduite sous les accents politiquement corrects de la bienpensance. Ils font même des appels du pied aux mouvements patriotiques pour les inviter doucereusement à abandonner tout concept de souveraineté nationale… Le CRIF est l’une des parties émergées de l’iceberg qui envoient des appels continus vers le paquebot France pour l’attraire et provoquer son écrasement contre ses flancs en rejouant le scenario du Titanic.

Par ailleurs, il faut considérer aussi que notre Patrie est encore emblématique dans le monde entier et qu’une victoire de la Résistance française emporterait celle de l’Europe toute entière.

La renommée de la France ne doit pas être entendue avec ironie. Elle est réelle. Je ne parle pas de la patrie voltairo-rousseauiste des Droits de l’Homme qui est l’un des artifices du NOM, miroir-aux-alouettes ou attrape-mouches sur lequel s’engluent et meurent nombre d’insectes décérébrés. Mais de son âme incarnée par Clovis et avant lui par Vercingétorix. Je parle de sa farouche indépendance frondeuse, parfois cocardière mais toujours hospitalière et bon-enfant, de sa culture, de ses arts et de sa littérature. Bref, de son rayonnement planétaire.

Avec nos frères européens, nous formons un ensemble cohérent sous la protection de la Déesse Europe, qui séduit Zeus, père des Dieux de l’Olympe. Ne la décevons pas.


[1] Thalassocratie : gouvernement fondé sur la domination de la mer. Du Grec θάλασσα (< thalassa > = la mer) et κράτος (< kratos > = le pouvoir).
[2] De l’Arabe سلف (< salaf > = les prédécesseurs). D’où le salafisme, quasi-synonyme de wahhabisme. Ce dogme sunnite est le fait d’un propos « prêté » à Mahomet : « les meilleurs des gens sont ma génération, puis ceux qui les suivent, puis ceux qui les suivent… » rapporté par les hadiths de al-Bukhari [# 2.652] et de Muslim [# 2.533].
[3] Armée islamique créée par ibn-Seoud en 1912.
[4] ARabian AMerican oil COmpany.
[5] Ce qui est toujours d’actualité même si les bases US furent ultérieurement déplacées à Oman et Abu Dhabi.
[6] Pacte renouvelé à l’identique (et dans le même esprit initial) en 2005 par le Président Bush et le Roi Fahd, ce qui est très important, même s’il l’on observe aujourd’hui quelque asthénie dans ses applications politico-économiques.
[7] L’eschatologie, du grec ἔσχατος (< eschatos > = dernier) et λόγος (< logos > = la parole), est le discours sur la fin des Temps.
[8] Nouvel Ordre Mondial (ou NWO, New World Order).


Voilà planté le décor du champ de bataille. Il était indispensable de se rappeler que nous existons.

À l’aube de ce prochain week-end, nous aborderons la nature même de l’Opération Rémora.

Disposé à répondre à toutes vos questions, je vous remercie d’avoir prêté attention à ces quelques lignes.

LS
luc.sommeyre@minurne.org