Le général Burkhard en tant que chef d’état-major des armées et le patron de la DGSE, Nicolas Lerner, tentent à démontrer que le président de la république n’a pas l’intention de s’effacer. Et il a aussi affiché l’ampleur de sa fébrilité.
C’est en réalité, une démonstration de force et une manière de prévenir ses opposants en France tout d’abord qu’il n’hésitera pas à lâcher ses « chiens » si une tentative de coup d’état avait lieu.
Il veut surtout montrer aux français qu’il n’est pas seul et qu’il a derrière lui, une puissance de feu, prête à réagir si son pouvoir était contesté de manière violente.
Ces deux hommes ont évidemment ressorti les éléments de langage paranoïaques sur le danger imminent que représentait la Russie de Poutine.
Bien entendu, il serait naïf de penser que ce régime vindicatif de la Russie actuelle ne représente aucun danger.
Néanmoins, les chars russes ne sont pas aux portes de Berlin et encore moins, aux portes de Paris.
La France a beaucoup plus à craindre de ses banlieues et de l’islam conquérant, appuyé par une extrême gauche qui n’a jamais été aussi puissante depuis que cet étrange président officie.
La France a beaucoup plus à craindre d’une république islamique d’Iran blessée par la raclée qu’Israël et les États-Unis lui ont mise il y a quelques semaines.
Alors même si l’Iran et la Russie sont plus ou moins alliés.
Rien ne laisse présager, pour le moment, une guerre ouverte entre la Russie et la France.
Pourtant ces deux nouveaux promus par le pouvoir actuel n’ont cessé devant les médias de pointer du doigt la Russie.
Rajoutant encore de l’huile sur le feu sur les relations exécrables que la France entretient avec cette puissance…
Surtout quand on sait que le patron de la DGSE est directement intervenu pour empêcher l’élection d’un candidat roumain à la présidence, soupçonné d’être pro-russe.
Cette agressivité constante vis à vis de la Russie qui est évidemment loin d’être exempte de tous reproches. Et c’est un euphémisme. Cette agressivité contraste sévèrement avec la mollesse affichée à l’égard de l’Algérie.
Certains diront que nous n’avons pas 10 millions de personnes plus ou moins liées à la Russie qui vivent en France.
En effet, beaucoup de français ont des ascendances russes plus ou moins lointaines. Mais cela n’a jamais posé de problèmes, tant les russes, comme la plupart des européens se sont largement intégrés et fondus dans la société française.
On pourrait donc là aussi s’interroger sur la quasi impossibilité d’intégration d’une grande partie des algériens en France qui sont pourtant dans ce pays depuis plusieurs générations pour beaucoup.
Mais ce n’est pas le sujet !
Le sujet est donc cette médiatisation étonnante de ces deux personnages clés de la défense française.
Il ne me semble pas avoir déjà vu ça. Même pendant la guerre du Golfe au début des années 90, les prédécesseurs de ces éminents personnages s’étaient fait extrêmement discrets.
Alors pourquoi Macron a peur ?
Et de qui a-t-il peur ?
Est-ce vraiment de la Russie ou des français ??
Si on relie ces interventions au véritable coup de force judiciaire mené contre le RN cette semaine, on peut penser que notre président fait une crise aiguë de paranoïa.
Et on sait par expérience historique que le pouvoir et la paranoïa n’ont jamais fait très bon ménage et qu’ils sont les ingrédients élémentaires des pires dictatures.
Si on ajoute les atteintes toujours plus appuyées aux libertés d’expression, à travers des tentatives incessantes de bâillonner les médias qui ne sont pas alignés. Avec l’aide toujours renouvelée d’une gauche qui ressemble de plus en plus à un pouvoir ecclésiastique qui impose une vision morale de la réalité, quitte à la tordre jusqu’au sang.
On est donc, en droit de penser que quelque chose se trame dans les arcanes du pouvoir pour faire un grand ménage et pour briser encore plus les possibilités à la droite d’accéder au pouvoir.
On sort le patron des espions et le plus haut personnage militaire pour intimider et impressionner les éventuels factieux.
Ce régime qui est censé être la continuité de la cinquième république est dans les faits, devenu un régime inquiétant qui ne sait plus comment faire pour se maintenir en place. Quitte à bafouer les principes même de la république française qui il y’a encore 8 ans, semblait inaltérable.
La démocratie est un système politique très fragile quand au sommet, on se retrouve avec quelqu’un qui ne semble plus avoir beaucoup de légitimité et encore moins de lucidité.
Henrik Larsen
12/07/2025
AIDEZ MINURNE !…
Minurne fonctionne sans recettes publicitaires.
Si vous appréciez nos articles, vous pouvez nous aider par un don de 5 €,10 €, 20 € (ou plus).
Cliquez ci-dessous (paiement Paypal sécurisé)
Soyez le premier à commenter