MENSONGES D’ÉTAT
(L’Imprécateur)

À L’AVENIR, EXIGER DU GOUVERNEMENT QU’IL ARRÊTE DE MENTIR

La crise sanitaire a montré que nous avons en France un gouvernement qui n’hésite pas à mentir avec un aplomb sans faille. Le cafouillage des masques restera dans les annales, celui du déconfinement très probablement aussi, celui de la chloroquine et de son interdiction mérite d’être analysé. Il comporte tous les éléments du pire des mensonges, celui qui non seulement montre le besoin de ses auteurs de cacher leur imprévoyance, leur méconnaissance des règles de l’éthique sanitaire, leur manque total de scrupules, mais surtout la corruption endémique  de cette équipe qui, hélas, nous gouverne.




DÈS JANVIER 2020 LES MENSONGES ÉTAIENT VISIBLES

Dès le mois de janvier 2020, les scientifiques et les citoyens lucides on compris que la situation était grave et que la Chine communiste et l’OMS son alliée, mentaient  et cachaient la situation réelle en Chine. Ils savaient de toute évidence que le nouveau coronavirus sortait du laboratoire de virologie de Wuhan, sinon pourquoi aurait-il été nécessaire de le fermer du 6 au 24 octobre pour procéder à une désinfection intégrale ? Ainsi que pour hospitaliser deux membres du personnel, mais en disant à la direction de l’hôpital qu’il s’agissait d’une simple pneumonie (l’un des deux, Mme Wong est morte). Puis procéder au déplacement des souches de virus et à la destruction des plus dangereuses  sous l’autorité d’une médecin biologiste major de l’armée, spécialiste de la guerre bactériologique ? Sans oublier, en février, l’incendie “accidentel” du marché aux fruits de mer voisin qui a eu pour résultat de rendre inutile toute enquête internationale pour savoir si CoVid-19, le virus du Parti communiste s’y trouvait ou non.

Ils ont compris aussi qu’en France, le président, le gouvernement et leurs conseillers, dépassés par les événements mentaient aussi, mais eux parce qu’ils n’avaient déjà plus qu’une idée en tête, qui fait d’eux les jumeaux du parti communiste chinois : comment tirer profit de la crise sanitaire et de la crise économique qui y succédera inexorablement pour redorer leur image bien terne et peut-être même retrouver la confiance envolée du peuple par des mesures fortes et autoritaires qui prouveraient qu’ils ne sont pas les incompétentes chiffes molles que voient les  Français.
Nous vaincrons ce virus, quoi qu’il en coûte“, déclare martialement le président. Tout le monde croit qu’il parle de mesures financières, alors qu’il pense coût en vies humaines, celles-ci passant au second plan de ses préoccupations – comme pour le PCC en Chine.

EN FRANCE, C’EST L’ÉPOQUE OÙ L’ON APPREND QUE TOUT MANQUE

En France, janvier 2020 est le moment où l’on apprend que 6 000 respirateurs se sont évaporés, d’ailleurs vite oubliés par la presse, mais peut-être pas par tout le monde : un respirateur coûte 3 158 € HT, x 6 000 …!

Il n’y a plus de masques, de tenues de sécurité, de gel hydro-alcoolique, de couvre-chaussures, de thermomètres…

Une vraie gestion de pays du Tiers Monde ! Mais “progressiste”, nous raconte-t-on, pour mettre en place une ultra-moderne gestion en flux tendus comme chez les réparateurs automobiles. Sauf qu’attendre une durite 48 h n’est pas trop grave, attendre deux mois des masques indispensables à la survie des gens l’est beaucoup plus. De toute façon, ils n’auraient pas sauvé tout le monde. Commandés en Chine ils ne sont pas de bonne qualité, fuient autour nez et sont des passoires à virus.
Pourquoi ne pas les avoir commandés à Taïwan, deuxième producteur mondial de masques où ils sont excellents (style FFP3 avec valve) ? Impensable ! Un pays qui refuse la dictature communiste, un hérétique ! Taïwan a donc fait cadeau de son stock de masques à des petits pays du Pacifique et aussi à la Commission européenne qui les a discrètement acceptés, ils ont partout été livrés en moins d’une semaine.

La France attend pour fin juin les dernières livraisons de Chine. Une Chine qui a d’ailleurs fait du chantage aux livraisons. 

En janvier 2020, il restait quelques millions de masques du stock de 1,7 milliard datant du quinquennat Sarkozy. En 2013, sous le pontificat de Mme Marisol Touraine et de son premier conseiller M. Salomon, actuel directeur de la Santé, fut mise en place la gestion en flux tendus. On inspecte les masques : 400 millions, en dépassement d’une norme de péremption, ont été brûlés.

Le reste a fondu au fil des ans : en janvier 2020 il n’y en avait presque plus. Le gouvernement a fait réquisitionner les stocks des pharmacies pour approvisionner le personnel soignant des hôpitaux publics et, sans honte, a fait appel aux particuliers. Mais tous les autres soignants en ont du coup manqué. Aucune importance, a fait dire le gouvernement à la pauvre Sibeth Ndiaye qui s’est couverte de ridicule : “le masque ça ne sert à rien, c’est même dangereux parce que personne ne sait les porter correctement”.
Et là, les Français, voyant que l’administration obèse pédalait dans la mélasse, ont montré qu’ils sont toujours supérieurs à elle en efficacité : on s’est partout mis à fabriquer du gel avec des stocks d’alcool pour liqueurs, des masques jusque dans les plus petits villages, jolis, colorés. Ne voulant pas perdre la face, l’administration, en 48 h, a pondu une norme sur les masques artisanaux, ah mais !

LA PÉNURIE DE CHLOROQUINE : UN CAS EMBLÉMATIQUE

La Chine avait quémandé des masques partout et les avait obtenus de la France, du Canada… Il fallait aider ces pauvres Chinois. Sauf que les Chinois en avaient à revendre, alors pourquoi en demandaient-ils ? Il est une chose que tous les commerçants savent mais que des fonctionnaires et des énarques ignorent : en situation de pénurie, il est possible de faire monter les prix si on retient des stocks en réserve.

C’est parfaitement immoral, mais c’est efficace. C’est ce que faisait la Chine, menteuse comme à son habitude. Une fois les stocks mondiaux épuisés (sauf chez ceux qui savaient, la Corée par exemple) elle s’est mise à revendre les masques avec une marge multipliée par cinq et sous conditions : “votez pour moi à l’ONU”, “ne soutenez pas les plaintes de l’Australie et de l’Inde”. Deux pays au moins ont marché à fond, le Canada de Trudeau et Macron.

Le stock de chloroquine a lui aussi été réquisitionné avec interdiction de vente par les pharmacies. Une vaste campagne de presse anti-chloroquine a été lancée, avec le soutien des conseillers scientifiques tous connus pour leur docilité, leur appât du gain, et pour beaucoup leurs liens financiers avec des laboratoires avides de se refaire une santé avec un vaccin anti-coronavirus et l’espoir que l’OMS, elle aussi liée à au moins un labo, celui de Bill et Melinda Gates, lancera une instruction pour une vaccination mondiale.

7 milliards de clients, vous imaginez le pactole ? Donc, la chloroquine devient forcément inutile et même dangereuse.

UN VACCIN PEUT-IL ÊTRE EFFICACE CONTRE UN VIRUS ?

C’est LE grand problème. Un vaccin n’est efficace contre un virus que si le virus est stable, ce qui est le cas de nombreuses maladies, oreillons, rage, etc. Mais certains  sont instables, comme le virus de la grippe, il faut en trouver un nouveau tous les ans sur des suppositions de mutations qui parfois se révèlent erronées et le vaccin est alors un demi échec, voire un échec complet.

C’est aussi le cas du coronavirus 2019 : il mute souvent. Il faut donc trouver un vaccin polyvalent, ce qui est très difficile. Bill Gates y croit et a demandé au labo financé par sa fondation Bill & Melinda Gates (B&MG) de se préparer à fournir 7 milliards de vaccins en deux injections, 14 milliards de doses à 2 $.

Il peut faire des prévisions, depuis le départ des Etats-Unis de l’OMS, c’est lui le plus gros financeur. On peut parier que dès que son labo sera prêt à fournir, Tedros Adanom, le DG de l’OMS annoncera une obligation immédiate et mondiale de vaccination. Il faut reconnaître que c’est une plus belle opération financière la vente de boites de 30 pastilles de chloroquine (Plaquemil) en boite à 5 $.

Ce qui a conduit le gouvernement français à mentir sur la chloroquine, c’est qu’ayant retiré du marché le peu de chloroquine qui s’y trouvait (Sanofi), il ne peut pas en mettre à la disposition des Français. Donc, comme les masques, elle est inutile et même dangereuse. Et nous avons de la chance : Sibeth Ndiaye, n’a pas opposé comme argument que, bien que ministre, elle ne sait pas où elle doit se mettre les comprimés.

Pas de chloroquine en France, d’autant plus que la fabrication a été délocalisée par Sanofi au Maroc où les salaires, les règlements et les impôts sont moins élevés, lequel l’exporte du Maroc aux États-Unis par dizaines de  tonnes !

GOUVERNEMENT ET CONSEILLERS MÉCONNAISSENT L’ÉTHIQUE MÉDICALE

Ils en sont si ignorants que l’Université de Paris-Saclay en a rappelé les principes dans un article de Martin Hirsch “Recherche biomédicale, quels principes éthiques en cas de pandémie ?“.

En substance, cet article explique que les décrets pris au nom du principe de précaution sont très respectables, mais ne répondent pas à la question évidente de l’urgence quand des milliers de gens meurent ou sont en danger de mort. Pour donner un exemple (qui n’est pas dans l’article), si le passager d’un bateau de croisière tombe accidentellement à la mer, on lui jette la première bouée de sauvetage venue sans vérifier si elle est  bien à la dernière norme européenne, et on met à la mer un canot de sauvetage sans vérifier qu’il a son attestation de contrôle technique du mois dernier. On agit vite et au mieux des circonstances.

La première des règles éthiques en médecine et biologie est “trouver au plus vite les meilleures solutions thérapeutiques” pour sauver les malades en danger de mort. Il y avait de la chloroquine à disposition, elle n’avait pas subi les tests en double aveugle conformes aux dernières normes, c’est incontestable. Mais elle est connue pour être efficace contre les virus, comme le confirme la totalité des pays africains où elle est en vente libre dans les pharmacies, comme elle l’était en France, (mais c’était “avant”).
Ils ont eu de cinq à cent fois moins de morts par 100 000 habitants qu’en France.

La France présente un taux de mortalité 10 fois supérieur à la moyenne mondiale.
En France le taux est de 42.5 morts par 100 000 h, 4 fois supérieur au taux de l’Allemagne. (voir tableau ci-dessous).
En Algérie, pays le plus touché d’Afrique, le taux n’est que de 1.45 morts pour 100 000
h.

Si la chloroquine tue de temps en temps, c’est neuf fois sur dix par surdosage, une fois par erreur (comme cet américain qui a avalé son insecticide le confondant avec la chloroquine), ou allergie.

Actualisation : 23 mai
Pays Mortalité / 100000 ha
Belgique 84,85
Espagne 57,09
Royaume Uni 56,92
Italie 54,80
France 42,48
Pays Bas 34,41
USA 29,95
Suisse 22,77
Canada 17,56
Brésil 11,08
Allemagne 10,03
Iran 8,94
Turquie 5,33
Russie 2,59
Algérie 1,45
Japon 0,66
Corée du Sud 0,53
Indonésie 0,52
Chine 0,33
Inde 0,31
Total Monde 4,50

 

Les pinailleries administratives n’ont rien à faire là quand l’urgence prime sur les formalités. À cela s’ajoutent 75 années d’expérimentation sur le terrain dans le monde entier.

En période d’urgence, le recours à un traitement non validé est légitime.
En ignorant cette règle, les trois amateurs que sont le président, le premier ministre, le directeur de la santé, ont légitimé les plaintes pour mise en danger de la vie d’autrui lancées contre eux (président excepté, il est irresponsable). Les décrets pris ne minimisent en rien leur responsabilité. Quand aux conseillers scientifiques, ces beaux parleurs de plateaux télévisés ont une fois de plus montré leur inutilité.

PAS DE SCIENTIFIQUES AU GOUVERNEMENT

Le gouvernement n’a actuellement en son sein aucun scientifique de terrain. Olivier Véran a suivi des études de médecine avec spécialisation en neurologie, achevées on ne sait pourquoi en 2012 à Sciences Po. Militant socialiste actif, il entre à l’Assemblée la même année par le désistement de la députée socialiste Mme Fioraso. Son ambition démesurée lui souffle en 2016 que l’avenir n’est plus au PS mais avec un autre socialiste, Macron. Il crée précipitamment une section LREM à Grenoble. Expérience de médecin sur le terrain : nulle. Et ses conseillers, presque tous rémunérés par des laboratoires ayant des vaccins à vendre, ne veulent pas de la chloroquine trop bon marché.

L’OMS a pour directeur général Tedros Adanom Ghebreyesus, éthiopien et membre du Parti communiste révolutionnaire maoïste, grand ami de Xi Jinping qui a financé son élection à l’OMS et a lui aussi un vaccin chinois à vendre. De plus, ces deux bons communistes ont un autre objectif commun : détruire ou asservir les deux grands blocs occidentaux, Etats-Unis et l’Europe. Dissimuler puis retarder les informations sur le nouveau coronavirus leur a permis d’atteindre cet objectif, moins par le virus que par l’effondrement économique qui en découle.

Le financement le plus important de l’OMS est apporté par des organismes privés dont la Fondation B&MG, elle-même impliquée dans la fabrication d’un vaccin ; rien d’étonnant, donc, à ce que Macron, qui admire Xi Jinping et Bill Gates, ait pris autant de décisions inappropriées ou trop tardives, contraires aux intérêts de la France.

LE BOUQUET, L’AFFAIRE : THE LANCET !

Le bouquet c’est le décret pris par le ministère d’interdiction de la prescription et de la vente de la chloroquine, pris en 24 h sur la foi d’un article de The Lancet. Il prétend démontrer par l’étude de 96 000 cas que la chloroquine est inefficace et dangereuse. Tollé mondial, la chloroquine étant utilisée sous des noms divers dans le monde entier, sauf en France. The Lancet n’est pas le journal médical sérieux que prétend le ministre, c’est un petit tabloïd (journal populiste), qui cherche les sujets si possible à scandale pour faire du chiffre d’affaires, sans citer ses sources, et sans contrôle.
2 jours plus tard, son rédacteur en chef a présenté des excuses publiques, expliquant qu’il publie sans vérifier si le nom de l’auteur est connu.
Finalement, il s’agit d’un petit laboratoire qui travaille pour un plus gros qui prépare un vaccin.
L’article a été écrit à partir de chiffres prélevés dans plusieurs études, le groupe testé à la chloroquine ne comporte que des personnes âgées déjà porteuses de plusieurs maladies comme diabète, hyper tension, obésité, etc. et le groupe placebo est composé de jeunes en pleine forme. Des morts d’un côté, aucun de l’autre, mais le protocole Raoult n’ayant pas été respecté !
Comment le ministre et ses conseillers ont-ils pu se laisser berner de manière aussi piteuse ?
Comme ils n’ont présenté aucune excuse et maintiennent le décret, c’est inévitablement qu’ils ont des intérêts avec BigPharma sous une forme ou une autre, donc de la corruption probable.

L’Imprécateur
11 juin 2020

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