LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ, QU’EST-CE À DIRE ?

Dans la devise républicaine affichée aux frontons des bâtiments publics figurent trois mots : liberté, égalité, fraternité.

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Mais sous l’exil de Big brocher socialiste

« Liberté » a la même racine que « libéral ». C’est ne pas être sous la dépendance de quelqu’un, ni contraint par un emprisonnement. C’est pouvoir agir sans besoin d’autorisation ou de permission. C’est un mot de droite.

Le libéralisme en découle, qui est la liberté de créer, d’entreprendre, d’embaucher et de débaucher, de s’enrichir et de mener sa vie comme on le veut. Dans ce dernier sens, le mouvement de 1968 était « libéral-libertaire », quand il s’agit de sexe, la gauche exigeant dans ce domaine une totale liberté devient subitement libérale ! Mais « libéralisme » a une incidente que certains oublient, le libéralisme c’est aussi le partage et la générosité. On l’a dit à plusieurs reprises au procès Bettencourt, Madame Bettencourt faisait des « libéralités », dont certains abusaient, la libéralité étant alors l’excès de générosité. C’est encore une valeur de droite que la gauche combat parce le libéralisme et sa déclinaison la générosité résultent de décisions personnelles en principe indépendantes du contrôle social (et familial, ce qui bien sûr déplaisait à l’héritière, la fille Bettencourt).

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La liberté est encadrée par des lois qui ne devraient avoir pour objet que d’en limiter les excès quand elle empiète sur la liberté des autres ou leur nuit, telle était l’idée des rédacteurs de la première constitution républicaine. L’idéologie marxiste et socialiste a émergé massivement au début du 20ème siècle, elle a enterré cette conception libérale de la liberté. Elle combat la liberté en lui déniant le droit de s’exercer en dehors du cadre très strict fixé autoritairement par l’élite politique. Le citoyen d’un État socialiste n’est pas plus libre que le chien au bout de sa laisse, que le poulet ou le cochon dans la cage d’un élevage industriel.

Seulement, l’homme a cette chance incroyable d’avoir une pensée libre. Dans sa tête il pense ce qu’il veut et la constitution édicte qu’il peut dire ce qu’il pense en toute liberté avec une seule limite, celle de l’interdiction de la diffamation à laquelle s’est ajouté, très récemment dans l’histoire, l’interdiction de l’injure. L’injure, très utilisée et pratiquement sans limites jusqu’au milieu du 20ème siècle, est aujourd’hui réprimée, surtout quand elle est raciale mais, par exemple, l’interdiction de l’injure religieuse est une interdiction socialiste plus récente encore, avec la particularité de ne concerner qu’une seule religion, l’islam.

Vous pouvez en effet déclarer impunément que le pape des chrétiens est un voleur et un nazi en soutane blanche, que tous les évêques sont des pédophiles et les prêtres des pédés, vous ne risquez rien, ça fera même beaucoup rire les Charlie. Mais ne vous avisez pas de dire que le prophète Mahomet était zoophile et homosexuel dans sa jeunesse, violent, cruel et esclavagiste, qu’il a épousé Aïcha, une fillette de six ans qu’il caressait sans retenue et l’a pénétrée dès qu’elle eut 9 ans alors qu’il avait la cinquantaine bien sonnée, autant de faits historiques, vous serez poursuivi en justice pour islamophobie.

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C’est pourtant tellement vrai que sur son site web et s’appuyant sur ce fait historiquement prouvé et approuvé par tous les docteurs de l’islam, Ali Khamenei, guide suprême de la révolution de l’islam en Iran, a publié récemment une fatwa disant que – je cite le texte tel qu’il a été publié par Jeune Afrique n°2822 du 8 au 14 février 2015 pour l’instruction de ses lecteurs musulmans – : « un homme peut avoir des relations sexuelles complètes avec une fille qui a atteint 9 ans. Aucune l’imite d’âge n’est imposée pour les attouchements lascifs, les étreintes. Les frottements entre les cuisses peuvent être pratiqués même avec les nourrissons« .

Je peux encore écrire cela parce que c’est incontestable, mais si j’ajoutais, par exemple, que Mahomet n’était qu’un vieux salopard de pédophile, je serais aussitôt poursuivi pour insulte à l’islam et accusé de stigmatiser la communauté musulmane. Il faut s’appeler Charlie pour pouvoir publier avec les félicitations du jury que Aïcha était une pute de 9 ans, ce que Charb  avait illustré à sa manière.

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Ce qui démontre aussi que la justice socialiste connait une liberté à deux vitesses : « charlie » de gauche vous êtes libre d’insulter impunément l’islam au nom de la laïcité, par contre, si vous êtes catalogué de droite vous êtes soupçonné d’être un « catho-réac » et cela vous est interdit. Pourtant, la notion de laïcité prescrite par Jésus disant « Rendez à César (le pouvoir politique) ce qui est à César et à Dieu (la religion) ce qui est à Dieu » n’est pas une création républicaine et de gauche, mais une invention chrétienne et de droite qui a apporté la liberté au pouvoir politique comme au pouvoir religieux, aucun des deux n’étant plus soumis à l’autre.

« Égalité » résume les notions d’équivalence, d’équilibre, de parité. « L’Égalité ou la mort » hurlaient les partisans de Gracchus Babeuf en 1796. C’est donc une valeur républicaine et, contrairement à « liberté » qui est un mot de droite, « égalité » est un mot de gauche.

Elle est même caractéristique de ce cette idée aberrante et industrialiste de gauche selon laquelle la différence n’existe pas dans la nature, c’est la société qui la crée. « On ne nait pas femme, on le devient » disait Simone de Beauvoir, affirmation purement politique et sans référence à la nature bien évidemment, mais que ses admirateurs comprirent de travers : « dans le ventre de la mère, nous sommes tous pareils ! Mais dès le premier instant où l’on entre dans la vraie vie les stéréotypes font leur entrée » a écrit l’un d’eux.

Le plus drôle est qu’il y a du vrai en ce qui touche à la couleur de la peau : le fœtus a une peau rose, puis rouge et plissée qui devient blanche dans les trois derniers mois, une substance épaisse, blanche et cireuse recouvre le corps du bébé. C’est le vernix caseosa (vernis laiteux). Cette substance forme une barrière étanche sur la peau du fœtus et le protège des éléments salés du liquide amniotique. Peu de temps avant l’accouchement, ce vernis se dissous et les bébés nés à terme n’en ont pratiquement plus. De plus la mélanisation de la peau est rarement terminée, si bien que la plupart des bébés de parents noirs naissent blanc et ne prennent leur couleur que vers le second ou le troisième jour (ce qui fait parfois douter les pères !)

Mais l’égalité, c’est aussi l’indifférence, comme dans la phrase « Ça m’est égal ! » L’indifférence est aussi un marqueur de gauche, l’individu ne compte pas et pour exister doit être reconnu comme membre d’un groupe, d’une caste, d’un clan, d’une famille, d’une église, d’un parti. Là, tout le monde s’appelle « frère » et « sœur ». Ce qui explique que dans les régimes socialistes et communistes la perte de quelques individus n’est jamais perçue comme un drame, excepté quand il faut s’en servir pour stigmatiser un autre groupe ou jouer une tragédie sociale devant les caméras et les micros.

Peu importe votre sexe physique à la naissance, vous le choisirez ensuite en fonction des modes et des diktats du pouvoir politique, c’est l’idéologie du genre qui elle aussi n’a rien de naturel ni de scientifique, n’est qu’un moyen politique de casser les codes naturel et traditionnels de la société et de la famille, dont on attendrait que les écologistes politiques, si conservateurs par ailleurs, fassent leur cheval de bataille. Assez d’OGM et de GPA, laissons la nature faire son travail de reproduction de l’espèce humaine comme nous voulons que les industriels la laissent faire son travail de reproduction des espèces végétales et animales. Malheureusement, les écologistes d’EELV sont 100 % politiques marxistes et 0% écologistes humanistes.

De même que l’excès de générosité s’appelle « libéralité » et peut entrainer des poursuites judiciaires, comme Monsieur Dassault s’en est aperçu, car on est tout de suite soupçonné de corruption, de vouloir acheter les bénéficiaires comme le font parfois les hommes politiques avec l’argent des contribuables (dans le classement des pays par degré de corruption, la France est maintenant au 26ème rang), l’excès d’égalité s’appelle l’égalitarisme, une sale maladie dont la gauche est infectée.

L’égalitarisme veut que le fainéant qui se contente du RSA et des aides sociales sans trop forcer sur la recherche de travail ait le même revenu que le cadre supérieur qui se défonce 60 h par semaine ou le patron qui a investi toute sa fortune dans son entreprise ; que l’élève intelligent et doué ne reçoive pas la reconnaissance de ses efforts pour ne pas décourager et humilier le petit paresseux qui somnole près du radiateur au fond de la classe ; que l’intermittent du spectacle qui travaille au noir la moitié de son temps ait les mêmes avantages sociaux que l’ouvrier dont le salaire ne peut échapper aux charges sociales ; que l’islam qui a moins d’un million de pratiquants ait autant de mosquées que la chrétienté et ses 40 millions de chrétiens dont 5 millions sont pratiquants réguliers ou intermittents ont d’églises…

C’est au nom de l’égalitarisme que le gouvernement veut imposer par la contrainte la carte scolaire et le logement socialement mixte, même si d’un côté comme de l’autre on n’en veut pas. Car c’est une erreur de croire que les communautés ethniques et religieuses veulent à tout pris être mêlées. Les musulmans veulent rester entre musulmans, les Maliens avec les Maliens, les Chinois avec les Chinois, les Arabes avec les Arabes et les Français « de souche » avec les Français de souche. Le plus fort, c’est que le mal que les socialises dénoncent aujourd’hui, alors que rien ne dit que ce soit un mal, ce sont eux qui l’ont provoqué en laissant entrer dans le pays sans la moindre préparation des masses allogènes qui n’ont aucune envie de s’intégrer et encore moins de s’assimiler comme le firent les Italiens, les Polonais, les Espagnols, les Portugais, autrefois. Même Madame Belkacem, ministre de la République, a fait une déclaration communautariste et religieuse ahurissante dans une circonstance officielle et un bâtiment républicain à l’occasion de la fête de Nouvel-An berbère à la Mairie de Lyon : « Un Berbère à l’Elysée ? » « Inch’Allah« .

Cela dit, il y a une exception au principe socialiste d’égalité : le personnel politique et administratif en est exempté et peut se servir sans lésiner des salaires assortis de primes astronomiques cumulables, des conditions de chômage, de congé maladie et de retraite au-dessus du droit social commun, envoyer ses enfants dans les collèges de son choix, c’est normal, ils sont les maîtres. « Les hommes sont libres et égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres » (Coluche)

La fraternité est le lien qui unit les membres d’une famille, d’un clan, d’une tribu, d’un parti, d’une caste, d’une église. Elle sous-entend participation a un but commun, charité, entraide, don de soi, autant de vertus qu’il est difficile d’imposer par la loi au grand désespoir des socialistes qui voudraient imposer la fraternité comme cela se fait dans les communautés religieuses. Mais rien n’y fait, que ce soit les familles, les partis politiques ou les couvents, on affiche publiquement sa fraternité, mais elle est traversée de haines durables, de jalousies sourdes, de violences sournoises. La fraternité ne sera jamais une vertu républicaine, c’est une vertu souhaitable mais qui reste fondamentalement privée, on est fraternel, généreux, prêt à donner sa vie pour les autres par nature, pas par obligation, car dans ce denier cas, ça s’appelle hypocrisie.

Maurice D.

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