MACRON ET PHILIPPE, COMPLICES DE CRIMES DE GUERRE ?
(L’Imprécateur)

Le président et le premier ministre ne comprennent pas leur impopularité grandissante. Elle a bien sûr de multiples causes comme leur incapacité à inverser la courbe du chômage, à obtenir une croissance supérieure à 2 %, ce que Trump et Orban ont obtenu en six mois avec 4,5 et 5 %, à résorber la dette colossale de la France, à réduire la dépense publique en faisant autre chose que de refiler à d’autres (municipalités, régions…) les dépenses qu’ils ne veulent plus assumer, à dévaloriser les Français dès qu’ils sont hors de France ou à les prendre pour des imbéciles comme le fait leur ministre Elisabeth Borne, etc. 


Sale manie d’encenser les héros douteux de l’Histoire

Il y a quelque chose qui manifestement dépasse aussi leur niveau de compréhension, c’est leur manie d’encenser à l’étranger d’anciens criminels de guerre et ennemis de la France qui ont eu la chance d’échapper au TPI, le Tribunal Pénal International parce qu’il n’existait pas encore à leur époque. Il s’agit de Maurice Audin et de Hô Chi Minh.

 

Maurice Audin est ce prof communiste pied-noir qui hébergeait, protégeait, cachait les terroristes poseurs des bombes dans les villes d’Algérie, tuant souvent plus de Français arabes musulmans que de catholiques. C’est chez lui aussi que souvent se tenaient les réunions préparatoires aux attentats. C’est la raison pour laquelle les militaires vinrent fouiller chez lui et l’arrêter. Ils recherchaient les chefs des groupes terroristes poseurs de bombes sur l’ordre du ministre de la Justice du gouvernement socialiste de l’époque, François Mitterrand, qui avait ordonné “trouvez les chefs et tuez-les” (1). Le premier ministre socialiste ayant, lui, donné carte blanche à l’armée pour faire tout ce qui pourrait être fait pour arrêter la vague d’attentats, une vingtaine certains jours dans toute l’Algérie.

Macron encense le complice des tueurs du FLN, Audin

Macron a encensé Maurice Audin publiquement et présenté les excuses de la France à sa femme Josette pour son présumé assassinat attribué sans preuves à des parachutistes. Alors que la piste d’une évasion au cours d’un transfert s’étant terminée par son exécution par le FLN le soupçonnant d’avoir parlé et voulant le punir et l’empêcher d’en dire plus s’il était resté aux mains de l’armée est toute aussi plausible. Officiellement, pour l’armée, il y a bien eu évasion, pour le Parti communiste il y a eu exécution et c’est au PCF que Macron donne raison. Ce n’est pas un fait historique, c’est un choix politique.

On peut attribuer cette erreur présidentielle à la méconnaissance de Macron en histoire et en géographie : la Guyane une île, la Guadeloupe un pays indépendant et le 4 novembre dernier, “le destin Indo-Pacifique de la Nouvelle-Calédonie” Où Macron a-t-il trouvé une quelconque proximité de la Calédonie avec l’Inde ou l’Océan indien ? Un manque de culture malheureusement très répandu chez les anciens élèves de l’ENA.

 

Edouard Philippe encense le criminel de guerre Hô Chi Minh

Est-ce aussi la raison pour laquelle Edouard Philippe a encensé à son tour le criminel de guerre Hô Chi Minh ? Car il faut être bien ignorant pour ne pas savoir que “l’oncle Hô” fut, comme Pol Pott le bourreau du Cambodge, formé par le Parti Communiste français qui en fit un pur stalinien avec les méthodes de gouvernement, de répression et d’oppression violentes propres au communisme.

Il est d’ailleurs à noter que tous les territoires de la France d’outre-mer ont reçu à partir de ces années 30 qui terrorisent aujourd’hui Macron, et jusque dans les années 70, des communistes spécialistes de l’agitation révolutionnaire.

En Nouvelle-Calédonie, ce fut un agent du Kominterm passé par la France où il format les cadres du PCF à l’action révolutionnaire urbaine, puis en 1936 par l’Espagne où il organisa l’élimination du parti communiste dissident (trotskiste) POUM à Barcelone par la méthode du pneu enflammé autour du cou, popularisée ensuite par Winnie Mandela en Afrique du Sud pour éliminer les membres du parti africain-noir concurrent de l’ANC, l’Inkatha.

Cet agent du Kominterm s’appelait Gilbert Zaksas et, recyclé par de Gaulle qui avait apprécié sa compétence dans le dynamitage des trains allemands, il occupait officiellement le poste de Trésorier Payeur Général de la Nouvelle-Calédonie, un poste qui l’a outrageusement enrichi comme il le reconnait dans ses mémoires (2).  C’est lui qui a formé Jean-Marie Tjibaou à “l’indépendance progressive” par l’action politique et “en même temps” l’agitation révolutionnaire armée dont on a vu les fruits en 1984.

En 1983 il fut remplacé par Jean-Louis Dion. Ce délégué syndical communiste était beaucoup plus radical. Il encourageait les militants indépendantistes kanaks à mettre les jeunes sur ou devant les barrages armés en expliquant que si des jeunes étaient tués par l’armée ou des Caldoches, ce serait le moyen de provoquer une insurrection populaire. Finalement expulsé, il allât à la Réunion où ses thèses révolutionnaires n’eurent pas l’heur de plaire, il fut abattu par on ne sait qui au Chaudron d’une balle officiellement “perdue”.

En 1920 Hô participa au Congrès de Tour qui vit la création du PCF après sa rupture avec les socialistes jugés trop mous et trop bourgeois. Ensuite, il allât terminer sa formation au totalitarisme socialiste à Moscou où il fut recruté par le Kominterm pour aller fonder un parti communiste en Indochine. Ce qu’il fit après quelques stages supplémentaires, dans la Chine de Mao, d’initiation à la torture à la mode chinoise et d’organisation d’une révolution anti-coloniale.

Hô Chi Minh crée des camps de concentration

En 1941 il crée le Vietminh, organisation militaire communiste sous couverture politique. Il commence par éliminer, après les avoir torturés, ses opposants favorables à des négociations avec la France. Puis il enchaine sur des attentats, comme ceux que cautionnait Audin en Algérie, visant indistinctement Indochinois et Français car le but était d’instaurer un climat de terreur. En cas de menace d’une arrestation, il se réfugiait vite en Chine.

Puis c’est la guerre, qu’il gagne. Une guerre qui a fait des morts sur lesquelles il n’y a rien à dire parce que c’est le risque de la guerre. Mais par contre Hô mit aussi en place de véritables camps de concentration copiés de ceux des nazis, des communistes soviétiques et maoïstes dans lesquels des milliers de soldats français ont été affamés, torturés, et souvent exécutés sommairement, Hô se rendant alors coupable de crimes de guerre en mettant à leur direction des néo-nazis comme Georges Boudarel, membre lui aussi du PCF, commissaire politique et tortionnaire du camp 113 (278 morts sur 320 prisonniers). Condamné à mort par contumace, il fut amnistié en 1966, puis poursuivi pour crimes contre l’Humanité, il fut à nouveau sauvé par la Cour de Cassation qui estima que l’amnistie de 1966 s’appliquait aussi aux crimes internationaux ! Il est mort paisiblement dans son lit, admiré par toute l’intelligentsia communiste de l’époque.

Les survivants des camps de la mort Hô Chi Minh furent rapatriés en France, CGT et communistes prirent d’assaut les trains pour les tabasser sur leurs civières. Le PCF et la CGT aussi pourraient être a posteriori poursuivi pour complicité de crimes de guerre et crimes contre l’Humanité.

Hô a mis en place au Vietnam un régime totalitaire de type soviétique, responsable de la mort de centaines de milliers de Vietnamiens et provoquant la fuite de dizaines de milliers d’autres, les “boat-peoples”. Certains ont réussi à arriver jusqu’en Nouvelle-Calédonie où ils sont la base de la communauté française d’origine vietnamienne qui y réside et s’y est parfaitement intégrée.

Désormais, il serait bon pour eux, Macron et Philippe, d’arrêter de parler de sujets historiques dont visiblement ils ignoraient tout avant que des historiens ne leur donnent quelques rudiments d’histoire révisée à leur sauce marxiste. Ou, au minimum, qu’ils consultent d’autres sources avant de l’ouvrir, car à ce rythme-là, il faudra bientôt creuser profond pour trouver trace de leur cote de popularité !

L’Imprécateur
7/11/2018

1 / Mitterrand ne l’a pas exactement formulé ainsi, mais peu importe, l’esprit y est. Mitterrand a cessé de donner ce type d’ordre après le Rainbow Warrior par crainte d’un nouveau raté. Chirac craignant après le 11 septembre 2001 des représailles sur la France n’a pas non plus donné d’ordre d’éliminer préventivement les tueurs islamistes repérés, d’où les attentats meurtriers de la rue de Rennes (17/09/86, chez Tati), du métro Saint Michel (25/07/95), etc. Hollande a repris le flambeau des assassinats ciblés et reconnu avoir autorisé la “neutralisation” d’individus potentiellement dangereux pour la France,  17 selon ses dires dans “Un président ne devrait pas dire ça“.

2 / G. Zaksas, cité par G. Bellorgey, Une saga du siècle, de Lituanie en Nouvelle-Calédonie, extrait de “Bulles d’histoire et autres contes vrais“, éd. Phénix, 2000
Son racket ayant été découvert, Zaksas fut convoqué à Paris par l’Inspection Générale des Finances soucieuse d’étouffer l’affaire. Il était tellement riche de son séjour de TPG en Calédonie qu’arrivé devant le directeur de l’IGF il ne contesta rien, sorti son carnet de chèques en disant “bon, combien ?” Puis il profita de ce court séjour improvisé en France pour acheter et payer cash un joli château sur les bords de Loire. Comme Boudarel, il est mort dans son lit sans avoir jamais été inquiété par la Justice.



 

5 Commentaires

    • Tu parles ! Quand il sera trop tard… La lâcheté se paie dans le prix du sang et des larmes et n’a jamais protégé quiconque.

  1. La nouvelle génération de “voyous politiciens” qui s’est emparé du pouvoir du fait de l’incurie des précédents achève son œuvre de division du “bon peuple” en modifiant à sa guise l’histoire et surtout en donnant du crédit aux ennemis de la France lorsque celle ci était flamboyante. Il faut maintenir la division pour mieux régner.

    • La division du bon peuple étant d’autant plus facile grâce à son ignorance crasse… Le mensonge fait son lit dans l’ignorance des citoyens incultes.

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