ENERGIE : UNE AVANCEE CAPITALE !
(Jean Goychman)

Un savant français, Gérard Mourou, professeur émérite à l’école polytechnique, s’est vu co-décerner avec sa collègue Donna Strickland, d’origine canadienne, le prix Nobel de physique en octobre 2018. Hormis le milieu scientifique et les quelques articles publiés sur ce sujet, l’événement est passé quasi inaperçu.

Dire que le sort de notre pays en dépend serait un peu exagéré, mais il peut néanmoins porter de grandes espérances pour le futur.

Le problème du stockage des déchets radio-actifs

C’est sur cet obstacle majeur que bute jusqu’à présent le développement de l’énergie nucléaire.
La réaction au cœur d’un réacteur nucléaire produit des déchets radioactifs de différentes natures et surtout de durées résiduelles de radioactivité qui peuvent dépasser des millions d’années. Outre le problème de la sécurité de fonctionnement, qui paraît bien maîtrisé aujourd’hui, c’était l’argument majeur des opposants au développement du nucléaire.
Or, les travaux réalisés par ces deux physiciens vont probablement venir bouleverser cette donne.

Spécialisés dans les lasers à énergie intense et d’impulsions ultra-courtes, ils ont réussi à réaliser une transmutation de déchets radioactifs qui a réduit leur période de radioactivité d’un million d’années à moins d’une demi-heure. Interrogé sur la possible industrialisation de ce procédé, le chercheur pense qu’il faut environ une quinzaine d’années pour y arriver.

Un bond prodigieux

Cette possibilité de réduire dans de telles proportions la durée de vie active des déchets permet de résoudre le problème jusqu’alors insoluble du confinement des déchets nucléaires.

Autant les périodes de vie radioactives courtes ne posaient pas trop de difficultés, car on sait comment réaliser des abris de confinement étanches pour quelques dizaines d’années, autant les durées de plusieurs centaines, voire milliers ou même millions d’années ne trouvaient jusqu’alors aucune réponse.

Cela ne pouvait que limiter, à juste titre, l’emploi du nucléaire. Avec cette découverte essentielle, s’ouvrent des perspectives de production d’électricité d’origine nucléaire sans précédent. Et dans ce domaine, notre pays est celui qui a su développer cette filière en se positionnant au premier rang mondial rapporté au nombre d’habitants.
Nous disposons également d’une agence de sécurité nucléaire (l’ASN) qui fait référence, par la qualité et le sérieux de ses analyses, dans le monde entier. Nous avons ainsi des acquis extrêmement importants.

Le lien vers l’hydrogène

Indépendamment du problème de l’émission des gaz dits « à effet de serre » provenant de la combustion des hydrocarbures et qui, selon le GIEC, seraient à l’origine d’un éventuel réchauffement climatique, le problème de la raréfaction progressive des ressources pétrolières est connu depuis longtemps. Les spécialistes s’accordent à dire que l’électricité peut partiellement résoudre cette question, du moins pour les installations industrielles. Mais pour les véhicules, cela ne paraît pas être la panacée. Les batteries de stockage sont lourdes, coûteuses et polluantes. De plus, elles utilisent dans leur fabrication des éléments qui semblent être en quantité limitée sur la planète. Beaucoup d’entreprises consacrent des budgets importants pour tenter de résoudre ces inconvénients, mais les résultats se font attendre.

Par contre l’ hydrogène, qui se trouve en abondance, paraît beaucoup plus prometteur. Il possède un pouvoir énergétique très élevé (environ 3 fois, à masse égale, celui des hydrocarbures) et sa combustion avec l’oxygène ne produit que de la vapeur d’eau. Il y a, pour simplifier, deux sources de production car l’hydrogène ne se trouve pas en l’état dans l’atmosphère. La première est par traitement chimique des hydrocarbures en fractionnant leurs molécules afin d’en extraire l’hydrogène et la seconde se fait par électrolyse de l’eau, qui permet de séparer sous phase gazeuse l’hydrogène et l’oxygène qui entrent dans sa composition. Cette technologie fait appel à de grosses quantités d’énergie électrique et est donc peu employée actuellement. La situation deviendrait radicalement différente en cas de développement de l’énergie nucléaire.

La solution d’avenir

Cette production électrique supplémentaire permettrait de faire un emploi généralisé de l’électrolyse, de façon à produire l’hydrogène nécessaire pour alimenter notre parc de véhicules. Certes, il faudra encore patienter quelques années, mais cet espoir ne sera pas vain. D’autant plus qu’une fois le principe établi, il est nécessaire d’engager le plus tôt possible des programmes de recherches appliquées afin d’optimiser l’emploi de ce carburant. La voie des piles à combustibles est ouverte depuis quelques décennies, notamment dans le spatial, et les coûts de production très élevés  vont chuter grâce à l’emploi de nouvelles technologies.

On peut également employer l’hydrogène comme carburant des moteurs thermiques classiques, mais il appartiendra aux ingénieurs de rechercher l’optimisation de tous ces systèmes, incluant la production, le stockage, la distribution, l’emport et l’utilisation de l’hydrogène.

Un immense champ de possibilités s’ouvre

Il faudrait dès maintenant s’engager dans cette voie de l’énergie du futur. Abondante, non polluante et d’un coût maîtrisable, elle permettrait, alliée à la technologie nucléaire sortie de l’hypothèque des déchets radioactifs, de redonner à notre pays une réelle indépendance énergétique, complément indispensable d’une réindustrialisation, seule capable, à terme, d’améliorer la situation de l’emploi.

Espérons que nos dirigeants politiques, trop souvent résignés devant la fatalité, sauront saisir cette opportunité et orienter notre nation vers une autre destination que celle vers laquelle nous conduit cette loi irréaliste et démagogique de la « transition énergétique » qui ne peut que nous conduire à la restriction et la dépendance…

Jean Goychman
07/04/2019

11 Commentaires

  1. Il y a de celà quelques années, un “bricoleur” génial type “Geotrouvtou” a conçu et installé un moteur à hydrogène sur un petit ULM pendulaire (chariot suspendu sous une aile delta) et à traversé la manche comme cela fut fait voilà un siècle…
    Pas un filet ni entre-filet dans la presse.
    Je vous laisse imaginer les infaux en boucle si ce gars avait monté un moteur électrique…

  2. bonjour! il est + qu’urgent que les gens arrêtent de copuler comme des lapins,on ne peut enclancher la vie qu’avec l’Amour Divin pour qu’elle continue ds. le partage des capacités de la terre, 2 enfants maxi par couple est raisonnable, l’éducation psycho-affective-sexuelle doit être faite selon la Norme du Créateur et non par le pillule et avortements..;le vagin n’est pas un dépotoir masculin ! Sinon la terre va se charger de la régulation de ce gaspillage (déjà en parie commencé)

    • Epoustoufflant. C’est la première fois que je lis quelqu’un qui dit que le vagin n’est pas un dépotoir masculin. Pourtant la majorité de l’humanité le prend pour cela. Quant à créer des petites cellules familiales de deux enfants, cela existe dans plusieurs tribus en ce monde, mais elles survivent en vivant en groupe ou communauté. Afin que tout le monde s’entraide, surtout autour des personnes âgées. Ce que nous NE voudrons pas faire, car nous sommes individualistes et nos petits vieux atterrissent en EPHAD. La petite cellule individuelle ne peut survivre que si les revenus dépassent 4000 euros (maison
      ou appart. achetés à crédit compris sur 30 ans) Si le chômage arrive, on fait quoi?ON ASSUME SA DETRESSE TOUT SEUL dans sa petite cellule familiale?.

  3. N’oubliez pas que pour produire de l’hydrogène, il faut de l’électricité, beaucoup d’électricité.

    La loi immuable de conservation de l’énergie fait qu’à chaque étape de transformation le rendement baisse. Utiliser de l’hydrogène produit par électrolyse pour faire fonctionner une pile à combustible est un gaspillage. Utiliser l’hydrogène pour faire fonctionner un moteur est une gageure.

    De plus, ce gaz magnifique est extrêmement dangereux. Vous devez savoir que son stockage comprimé en bouteilles est éminemment compliqué. Il traverse les aciers les plus solides et les zones de stockage sont à protéger de façon infiniment plus draconienne que les stockages d’hydrocarbures ! Le jour où vous avez vu une explosion d’hydrogène (pas l’expérience en tube du lycée) vous avez perdu définitivement l’envie d’en rire.

    Le blaireau à la station qui fait le plein avec son clope et son portable à l’oreille, on en reparlera…

    Bien  sûr, pas question de parler de stockage d’hydrogène liquide, là il faut aller sur le pas de tir des plus grosses fusées.

    Bref, l’hydrogène est une solution miracle pour les labos expérimentaux qui ignorent la rentabilité d’un processus. La suite, on verra.

  4. La pire des énergies malfaisantes est la SURPOPULATION humaine … C’est sur ce sujet que devraient se pencher tous les savants de la planète ..Nous sommes à 8 milliards , on nous annonce 10 milliards pour 2050 ..
    Et d’où vient cette surpopulation ….??? Un grand accord Mondial sur le sujet est plus qu’ URGENT !

  5. l’hydrogène est probablement une solution. Mais une énergie de ce type ne peut pas se mettre en place car il y a des intérêts à préserver. Ceux des compagnies pétrolières qui ont investis des milliards dans des structures, des forages offshore, des raffineries etc et ceux de l’état qui prend au passage une multitude de taxes sur le litre d’essence ou de gaz oil.

    • Vous avez probablement raison, jjjj. Et c’est aussi la raison pour laquelle on en a très peu parlé. Mais cela n’empêche pas, avec les moyens de communication actuels, de le diffuser. L’affaire des “Gilets Jaunes” nous montre que le peuple sait se faire au moins entendre, à défaut d’être écouté.

    • Comme le quidam moyen ne pourra jamais produire son propre hydrogène, il sera obligé de passer par une station de distribution où l’État le saignera de taxes comme avec les hydrocarbures. On peut compter sur TOTAL, Esso, Texaco, Shell, etc. pour se recycler à temps dans la production industrielle d’hydrogène, sans doute même, les plans des usines sont-ils déjà imprimés. Macron à remplacé la TIPP limitée aux produits pétroliers par la TICPE applicables à tous les produits énergétiques dont l’électricité via le compteur LINKY qui servira de distributeur pour les véhicules électriques et de compteur TICPE pour l’État : 1KW = 0,75€ + 80% de TICPE = 1,35€; Un plein = 60KW X 1,35 = 81€ pour 500 Km. C’est vraiment intéressant !!! ( Évidemment, on n’envisage pas un voyage BREST-ANTIBES, de nuit en hiver avec les feux allumés, les essuie-glaces, le chauffage et le dégivrage lunette AR/rétroviseurs. Si en plus, il vous faut la radio, n’oubliez pas le groupe électrogène dans le coffre…)

    • la solution est l’énergie libre reçue par N; Tesla il y a 100 ans, elle est volée par westinghouse qui s’en sert pour nuire gravement à l’humanité, la franc-maçonnerie et les aliens-illuminati-banksters doivent être éjecté et condamnés, et peuple doit changer son coeur en suivant les Enseignements sacrés donnés par Jésus en son temps

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