CONFERENCE de BAHREIN sur la PALESTINE : SUCCES ou ECHEC ?
(L’Imprécateur)

Les 25 et 26 juin s’est tenue à Manama, la capitale de Bahreïn, une conférence “économique” sur le sauvetage de l’économie palestinienne. Elle avait pour but d’expliquer aux Palestiniens, en présence de représentations des pays arabes et de nombreux investisseurs, qu’en attendant les décisions politiques qui seront prises en novembre d’accord entre Trump et Mohamed Ben Salmane, les Etats-Unis étaient prêts à investir cinquante milliards de dollars pour doubler rapidement le niveau de vie des Palestiniens.


La presse française parle d’échec

La presse française parle d’un “échec de la conférence” (Challenge), ou explique “Les Arabes sceptiques” (Le Monde)…
Il est exact qu’il n’y avait aucune grosse pointure diplomatique pour assister à la conférence.
Les États-Unis étaient représentés par Jared Kushner, le gendre de Trump, Israël et les pays arabes par quelques ministres, les Palestiniens par des petits fonctionnaires et la France par son responsable des affaires économiques à l’ambassade de France à Bahreïn. Il ne pouvait donc rien en ressortir en termes de décisions, d’où cette impression d’échec.

Le Français a rappelé que la position de la France sur le règlement du conflit israélo-palestinien ne variait pas. “Nous sommes attachés à un cadre, celui du droit international, en particulier les résolutions du Conseil de sécurité ; à une méthode : la négociation ; à un objectif : deux États – Israël et la Palestine – vivant dans la paix et la sécurité au sein de frontières reconnues, avec Jérusalem pour capitale de ces deux États. Nous sommes prêts à accompagner tout plan économique en faveur des Territoires palestiniens dès lors qu’il intervient de manière complémentaire à des efforts politiques conduits sur la base de ces paramètres internationalement agréés”  (Le Monde).

Les représentants des pays arabes ont approuvé.

C’était le plan des Etats-Unis et de l’Arabie

C’est exactement ce qu’attendaient Mohamed Ben Salmane et Donald Trump, que quelqu’un (et il a fallu que ce soit le Français qui se ridiculise), rappelle en quelques mots un demi-siècle d’échecs répétés des interventions de l’ONU et de l’Europe pour régler le conflit israélo-palestinien et l’obstination des puissances arabes et occidentales à persévérer dans cette erreur.

Coïncidence que l’on aurait tort de croire fortuite. Simultanément, Trump avait demandé à son ambassadeur à Jérusalem de participer à l’inauguration d’une exposition sur le résultat des fouilles archéologiques récemment faites à Jérusalem-Est.

Elles ont démontré, en mettant à jour des ruines et une route d’accès aux lieux saints juifs pour les pèlerins, le tout daté de 2 000 ans et plus, sans aucune trace d’occupation arabe ancienne, que ce sont bien les Juifs qui sont le peuple “premier” en Palestine et non les Arabes conquérants du 7ème siècle et encore moins les colons arabes qui ont suivi en un flot qui s’est accru à partir de 1948 quand Gamal Abdel Nasser eut l’idée de les baptiser “Palestiniens”.

Dans la carte ci-contre, les Juifs sont bien là !
Pas un seul nom arabe ou palestinien entre la Phénicie et l’Arabie, à l’exception de Gaza.

Cela a évidemment mis en fureur les dirigeants du Hamas gazaoui et du Fatah cisjordanien car leur position à l’ONU s’en trouve affaiblie. La doctrine sur l’indépendance de l’ONU est que le peuple dit “premier” est le peuple colonisé et dispose d’un droit à rester sur son pays que n’ont pas les autres.

C’est ce qui se passe en Nouvelle-Calédonie avec les Kanaks, raison pour laquelle ils refusent les analyses adn.mt qui pourraient démontrer que les Lapita et les Eletoks qu’ils ont exterminés n’étaient pas des austronésiens comme eux, mais des négritos.

La fureur et l’erreur des Palestiniens

Les Palestiniens étaient-ils aveuglés par leur colère ?

Ils ont alors commis une faute politique en déclarant qu’ils refusaient le plan économique à 50 milliards de Trump et voulaient d’abord un accord politique portant sur le départ des Juifs implantés en Cisjordanie, la fin ou la destruction de l’État israélien et la création d’UN état palestinien, un État unique sans Juifs, sinon soumis.

Personne ne semble avoir compris que Trump et MBS ont obtenu exactement ce qu’ils voulaient : mettre les Palestiniens en position de faiblesse avant les annonces politiques de novembre qui, et c’est aussi un calcul américano-saoudien, auront lieu après les élections en Israël et la mise en place d’un nouveau gouvernement.

Tout le monde semble ignorer quelles seront ces annonces politiques.
Elles ont pourtant été révélées dans leurs grandes lignes en 2018, et Minurne s’en est fait l’écho en révélant le projet saoudien NEOM.

Depuis 80 ans, les Palestiniens veulent la mort des Juifs

Mohamed Ben Salmane et Donald Trump (MBS l’ayant expliqué à Trump), ont compris que le conflit israélo-palestinien est insolvable depuis plus d’un demi-siècle et le restera tant que la communauté internationale s’obstinera à vouloir faire cohabiter deux peuples ennemis dont l’un veut la destruction de l’autre.

Cette animosité s’est cristallisée en 1941 quand « Le Grand Mufti de Jérusalem, Amin al-Husseini, rencontra plusieurs dirigeants nazis dont Adolf Hiler et Heinrich Himmler, espérant les amener à adopter la cause arabe et même à étendre leurs mesures anti-juives aux Juifs de Palestine.

Lors de sa réunion avec Hitler, en novembre 1941, al-Husseini obtint d’Hitler la promesse que l’objectif allemand serait (…) la destruction des éléments juifs résidant dans la sphère arabe (https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Palestine)

Le coup de génie de Nasser en 1948 – et il l’eut lui aussi par haine des Juifs -, fut de baptiser les colons arabes de la Palestine, des premiers arrivés en 638 aux derniers de 1948 du nom du pays qu’ils colonisaient. Les “Arabes de Palestine“, tels qu’ils sont nommés dans tous les ouvrages historiques antérieurs à 1948, devinrent Palestiniens, donc peuple premier.

De même les Anglais après avoir exterminés jusqu’au dernier les negritos tasmaniens (ils ont le même adn.mt que les negritos africains) dont ils disaient qu’ils étaient le chaînon manquant entre le singe et l’Homme, se dirent Australiens, donc occupants légitimes de l’île.

La haine des Arabes entrés en Palestine et rebaptisés “Palestiniens” par Nasser ne s’est jamais éteinte depuis. Et elle a toujours conservé une connotation nazie en souhaitant un génocide des Juifs.

Comme le montre ce drapeau marqué “Palästina” au-dessus de l’aigle à la svastika que montrent ces Palestiniens.

Mohamed Ben Salmane et Trump d’accord sur le diagnostic

Il semble que Trump préfère Israël aux pays arabes voisins parce que les Israéliens ont l’esprit républicain et démocratique et sont capables de réussir – ils l’ont prouvé – en partant de rien, alors que les Arabes, que ce soit dans l’esprit marxiste ou ultra libéral, échouent et finissent dans la misère et la guerre même quand ils ont un capital de richesse considérable sous leurs pieds.

Il en excepte le Liban à qui il vient d’offrir 6 milliards de $ pour son développement. Les pays du Golfe sont très riches mais n’ont ni découvert ni exploité le pétrole et le gaz, ils ne font que vivre des revenus qu’ils leurs procurent.

Trump est tellement convaincu de l’incompétence économique des Arabes, qu’il a précisé que les 50 milliards qu’il offre aux Palestiniens seront gérés par un organisme international “afin d’éviter leur dilapidation par la corruption“.

Mohamed Ben Salmane n’aime pas les Juifs mais leur reconnaît le droit à vivre dans un pays, la Palestine, où ils ont été les premiers il y a trois mille ans à créer un État durable, toujours capable de renaître de ses cendres après chaque période de colonisation (Perses, Grecs, Romains, Byzantins, Arabes).

De plus il reconnaît, apprécie et utilise leur compétence scientifique et technique incontestable, raison pour laquelle il leur confie la gestion technique et informatique de NEOM (et aux Chinois la robotique).

C’est pourquoi lui et Trump se sont mis d’accord sur une solution qu’ils sont prêts, même en cas de  blocage palestinien, à imposer à tous par la force de leur puissance financière et militaire.

L’Égypte devra céder un morceau du Sinaï aux Palestiniens

Trump et MBS négocient avec l’égyptien Al Sissi pour que la partie Nord et Est du Sinaï soit attribuée aux Palestiniens en jonction avec Gaza, ils demanderont en échange aux Palestiniens d’abandonner la Judée (Judée = pays des Juifs) et la Samarie, c’est-à-dire la Cisjordanie, à Israël qui les mettra en valeur.

Pour  faciliter la migration, un projet d’autoroute Cisjordanie-Gaza est en projet. Al Sissi n’a pas l’air d’être chaud pour le moment, et une spécialise du Moyen-Orient pro-palestinienne dit que c’est “irréaliste“, mais il lui sera difficile de résister à la pression politique, économique et financière qui va s’exercer sur l’Egypte.

Si le Hamas espère résister par la force, il sera éradiqué, cela n’est pas pour déplaire à MBS qui voudrait bien qu’en même temps on éradique le Hezbollah pro-iranien. Les Palestiniens recevront une aide financière considérable pour rénover à Gaza, créer dans le Sinaï des infrastructures (eau, santé, routes, bâtiments, écoles, etc) et il leur sera proposé de travailler à NEOM que Mohamed Ben Salmane espère avoir terminé dans cinq ans, mais dont le chantier va déjà créer des milliers d’emplois.

Pour ne pas compliquer la situation en préservant les emplois offerts aux Palestiniens (actuellement 52 % de chômeurs), il sera demandé au Liban et à la Jordanie, moyennant finances, de garder chez eux les réfugiés irakiens et syriens jusqu’à ce que la paix soit solidement établie en Irak et Syrie.

En affaiblissant les Palestiniens par la démonstration qu’ils ne sont pas le premier occupant de la Palestine, qu’ils ne veulent ni la paix ni deux États, mais qu’ils devront un jour ou l’autre accepter le plan de paix Trump-MBS, la conférence de Manama a finalement été un succès.

Une négociation avec les Arabes doit toujours se faire pas à pas, Manama fut un petit pas, mais un pas.

L’Imprécateur
3 juillet 2019

 

4 Commentaires

  1. Il n’y a dans cet article aucune référence aux chrétiens qui, eux-même arabes, sont très souvent maltraités par les juifs et les musulmans à la fois.
    Concernant l’évolution de la population au siècle passé, il est intéressant de parler de la colonisation arabe du XX° siècle. Mais pourquoi ne pas parler de la colonisation juive du XX° siècle et de la façon scandaleuse dont elle s’est souvent faite?
    L’article contient beaucoup d’approximations et surtout de parti pris. Je ne lis pas Minurne depuis longtemps mais je me demande qui en sont les vrais financiers?

  2. Disons qu’on ne peut pas être d’accord sur tout…
    Si on s’en tient au droit de ceux qui étaient là avant, on a intérêt à se préparer à un sacré remue ménage en Europe et de par le monde.
    Trump le premier peut faire ses valises…
    Combien de tracés de frontières, conquêtes, génocides etc… devront être revus? C’est relativement absurde, vous ne trouvez pas?
    Alors il suffirait de revenir même quelques milliers d’années plus tard, mettre tout le monde dehors et s’imposer par la force? Rendre Danzig et Koenigsberg aux Allemands ou préparer un autre guerre comme en 39?
    Le tout dans notre cas parce qu’un livre sacré l’aurait imposé ou même parcequ’on a trouvé une route enfouie donc forcément juive…
    Dites, et si on faisait ce fameux test ADN aux juifs en Israel pour voir si ils ont quelque chose à voir avec les quelques tribus éparses qui étaient là du temps de Mathusalem? Voilà qui serait intéressant…

  3. Plus qu’excellent ..vérité et histoire ça fait mal à certains , voir beaucoup de pays occidentaux et particulièrement la France et ses nouveaux habitants
    TRUMP et MBS. réussirons je l’espère
    Encore 1 fois votre article est très bon
    Courage pour ce type de vérité
    Au revoir
    Michel

  4. On pourra bien dire que Trump n’est qu’un vulgaire marchand de tapis, mais il faut reconnaître qu’il a des idées bien claires, assez pratiques et adaptées à la région…! Il connaît aussi le pouvoir de “quelques dollars de plus…”

Les commentaires sont fermés.