LES GUEUX
(Cédric de Valfrancisque)

(Poème très vaguement inspiré par la chanson « Les Vieux » interprétée par Jacques Brel. Chanson composée par Gérard Jouannest et Jean Corti, en 1963. Poème surtout dicté par les émeutes raciales aux USA et… en France, avec la bénédiction du ministre de l’Intérieur).

 




Les gueux n’en peuvent plus de ces gouvernements dont ils sont les cocus :
Un pouvoir vérolé composé d’aigrefins, de voyous corrompus,
Qui les ont appauvris et qui, avec mépris, les traitent de « sans dents ».
Ils rêvent au temps béni où il faisait bon vivre dans la France d’antan.

Est-ce d’avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d’hier,
Ou d’avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières ?
Et s’ils sont en colère, est-ce de voir l’Etat leur voler leur argent,
Pour nourrir et loger ces tribus allogènes venues massivement ?

Dans la France rurale les villages se meurent ; leurs commerces fermés.
La province s’ennuie, l’apéro du dimanche ne la fait plus chanter.
Les gueux n’ont plus la force de défendre un pays toujours plus envahi.
On les traite d’aigris alors qu’il ne leur reste que leur seule nostalgie.

Certains votent encore comme s’ils espéraient l’homme providentiel.
Les autres n’y croient plus, disent que c’est fichu ou en appellent au Ciel.
Et s’ils noient leur chagrin, se perdent en invectives et propos véhéments,
C’est qu’ils savent trop bien, qu’ils seront les victimes du grand remplacement. 

Les gueux sont bien conscients qu’ils sont, dans leur patrie, les derniers Mohicans.
Que ça finira mal, et qu’ils vivront bientôt la fin de l’Occident.
Ils ne sont plus chez eux, dans ce bon vieux pays dont ils étaient si fiers,
Qu’une faune invasive a – petit à petit – transformé en enfer.

Et on les voit parfois, de plus en plus souvent, minés par le chagrin
De se voir insultés par des bandes immigrées les traitant de « Souchiens ».
Ils attendent la fin, ils ont baissé les bras ; peut-on leur reprocher ?
Sachant qu’un jour prochain, c’est à peu près certain, ils devront les lever.

Il leur faudra se rendre, et faire leur soumission aux nouveaux occupants,
Renoncer à l’alcool, accepter la Sharia, respecter le Coran.
Et avec des regrets, mais ce sera trop tard, ils se diront alors
Que leur passivité – voire leur lâcheté – ils la payent… au prix fort.  


Cédric de Valfrancisque

21 juin 2020

 

2 Commentaires

  1. Je pense au roman, tome 2, de Laurent Obertone « Guerilla » que beaucoup n’osent lire.
    Il commence par une image où de longues files de centaines de sous-chiens blancs, résignés et passifs, devant une tour d’une cité. Entourés de racailles armées jusqu’aux dents, ils avancent et montent dans la tour par les escaliers, puis arrivés en haut, ils se précipitent dans le vide, un par un, sans même qu’on les y poussent. Le suicide collectif concret.
    Voilà où mènera la lâcheté de la majorité des Français. Et on le verra, j’en suis persuadé. Le nombre de cons dans ce pays est incalculable.

    • Sans doute, le moment venu, serai-je submergé par le nombre. Mais ceux qui viendront pour m’écharper paieront le prix fort. Je ne suis pas du tout disposer à subir sans réagir !

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