Pis-aller : PISA 2022 (Eric de Verdelhan)

« Dans l’ensemble, les résultats de 2022 sont parmi les plus bas jamais mesurés par l’enquête Pisa dans les trois matières en France. En mathématiques, la forte baisse (21 points en moins) observée entre 2018 et 2022 est la plus importante observée depuis la première analyse (en 2000). En compréhension de l’écrit (19 points en moins), en revanche, le déclin s’est amorcé autour de 2012, les élèves perdant 32 points sur la période 2012-2022 », pointent les auteurs de l’étude pilotée par l’OCDE (Organisation de coopération et développement économiques)… »

(Le Parisien du 5 décembre 2023).

                Mes lecteurs habituels savent que je n’ai aucune complaisance et aucune sympathie pour le pouvoir en place dans notre pays ; son leader arrogant, méprisant et narcissique ; ses ministres aussi incompétents que prétentieux ; et ses députés dont l’amateurisme n’est plus à démontrer.

                Et bien, une fois n’est pas coutume, je vais dire du bien de quelques mesures proposées par le ministre de l’Éducation Nationale, l’un des « mignons » du prince, le jeune Gabriel  Attal. 

Ce garçon a fait ses études secondaires à « l’École Alsacienne », un bahut où se côtoient les rejetons de la Nomenklatura friquée du Régime. C’est l’école réservée à la « gauche-caviar » et à la « droite-cachemire ». A la fois élitiste et bobo, l’école consacre les noces, discrètes mais solides, de la culture et du pognon. D’autres institutions privées parisiennes – comme « Stanislas » ou « Franklin » – séduisent aussi les classes riches, celles qui sont favorables au « collège unique » pour… les prolos.

 Mais la sociologie des parents d’élèves de « l’École Alsacienne » est très particulière. C’est le gratin de Saint-Germain-des-Prés ou du triangle Neuilly-Auteuil-Passy : des dynasties de l’industrie ou de la banque ; avocats, acteurs, producteurs, psys, architectes, journalistes, éditeurs, politiques, publicitaires, médecins, écrivains… On y trouve des riches, des très riches, des intellos, et beaucoup de gens de gauche qui défendent l’école publique (et la mixité sociale), et mettent leurs enfants dans cet antre de l’entre-soi. Depuis Jean-Jacques Rousseau, nous  savons que la gauche est mal placée pour donner des leçons d’éducation, ce qui ne l’empêche pas de pontifier sur le sujet.

« L’École Alsacienne » a tout pour leur plaire; c’est une école privée, mais pas catholique, sélective sans être compétitive, avec une pédagogie douce, portée sur les arts, à l’écoute de l’enfant et dont la priorité n’est pas seulement le savoir académique. De quoi séduire les milieux artistiques, les intellectuels, mais aussi  les parvenus de la « bourgeoisie bohème » chic, ces « bobos » qui ont massivement déserté le Parti Socialiste pour l’« extrême-centre » macronien.  

                Gabriel Attal est un pur  produit de « l’École Alsacienne », comme les enfants de Pap Ndiaye, son prédécesseur au ministère de l’Éducation Nationale. Je m’attendais donc au pire, et ce, d’autant plus que le ministère de l’Éducation Nationale, qui devrait être confié à des gens très compétents (puisqu’il est chargé de la formation intellectuelle ET morale de la jeunesse) a vu défiler…34 ministres depuis la création de la 5ème République en 1958. Une kyrielle d’incapables, d’incompétents, de bons-à-rien, placés là en raison de leur docilité reptilienne à l’égard des tout puissants – et très gauchisants – syndicats enseignants. Tous ayant pour mission de ne pas faire de vagues.

                Certains, comme Jean-Michel Blanquer, François Bayrou, Lionel Jospin et Luc Chatel,  ont été ministres de l’Éducation Nationale à trois reprises, en conservant leur fonction lors de changements de gouvernement. Une seule femme,  Najat Vallaud-Belkacem, a été ministre de plein exercice (1). Cette Franco-marocaine a été l’une des pires ministres, avec Pap Ndiaye. 

14  ministres ont exercé la fonction pendant moins d’un an et 13 d’entre eux pendant plus de deux ans. En conséquence, deux tiers des ministres n’ont pas eu le temps d’inscrire de quelconques  réformes dans la durée mais en fait, le souhaitaient-ils ? Luc Ferry, qui fut ministre en 2002, n’a jamais caché qu’il n’avait servi à rien, mais je présume qu’il n’a pas refusé le salaire confortable qui accompagne la fonction ? Dans la longue liste des ministres – dont je vous éviterai la fastidieuse énumération – citons celui qui a osé dire qu’il fallait « dégraisser le mammouth », Claude Allègre. Citons aussi quelques nullités totales : René Haby, Alain Savary, Jack Lang, Gilles de Robien,  Luc Chatel, Vincent Peillon, Benoît Hamon, Najat Vallaud-Belkacem, Jean-Michel Blanquer et Pap Ndiaye.

Le constat est assez affligeant et il ne faut pas s’étonner que, dans l’Éducation Nationale comme ailleurs, « la troupe soit à l’image de ses chefs ».

Chez nous, il y a encore des professeurs, certes minoritaires, qui ne sont pas perpétuellement en grève, qui aiment leur travail, et qui ne sont pas tous socialos, gauchos, écolos  ou communistes.

Mais, comme disait Audiard :

« Comme le poisson-volant et le mouton à cinq pattes, ce n’est pas la majorité de l’espèce ».

Je dis souvent qu’« enseignant de gauche » est un pléonasme. Ce n’est pas charitable pour les profs de droite, mais c’est assez proche de la vérité.

Soyons lucides : cette profession – féminisée à 75% – est gangrénée par la vérole gauchiste à plus de 90% (2). Je fais donc, préventivement, mes plus plates excuses aux professeurs consciencieux, motivés et impliqués dans leur tâche, qui est un travail  ô combien ingrat et ardu.

Durant toute ma vie, j’ai enseigné, à des parachutistes d’abord, puis à des agents, courtiers ou salariés d’assurance, et en parallèle, dans le cadre associatif, à des amateurs de parachutisme puis de parapente. J’ai aimé transmettre un savoir, des connaissances (voire des compétences) à mes élèves. Pourtant, j’avoue humblement que je serais parfaitement incapable d’être professeur – en primaire, en secondaire ou en faculté – dans l’Education dite « Nationale »  (on se demande bien pourquoi ?). Faire partager sa passion pour une langue ou une matière à des élèves est une bonne chose, en revanche, comme dit l’adage populaire :

« on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif ».

J’admire sincèrement les professeurs qui croient encore à leur mission de pédagogues, mais l’Education Nationale, cette grosse machine à fabriquer des illettrés, ce monstre froid qui emploie 1 204 600 personnes (3), est responsable (ET coupable) du délitement du niveau des élèves français, de leur avachissement tant intellectuel que moral, et de leur nullité dans toutes les disciplines ou presque. J’exagère ? Que nenni ! Il ne faut pas nier ce qui, hélas,  est une évidence !

On nous serine à longueur d’année que le niveau des élèves ne baisse pas et, telle l’autruche la tête dans le sable, on refuse de commenter les enquêtes « PISA »  effectuées le plus sérieusement du monde par  l’ « Organisation de Coopération et de Développement Économiques » (OCDE).

Rappelons que l’OCDE compte 34 pays membres dans le monde. L’OCDE est née en 1960, de la volonté de 18 pays (d’Europe, des Etats-Unis et du Canada) de créer une organisation dédiée au développement économique. Les pays membres de l’OCDE sont en théorie « les pays les plus évolués ».  C’est en 2001 que l’OCDE a produit le premier rapport « PISA ».

PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis des Élèves) | Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse

« PISA » doit son acronyme à « Program for International Student Assessment », ou, si vous préférez, « Programme International pour le Suivi des Acquis » des élèves. Ce classement est fait pour mesurer les performances des systèmes éducatifs au sein des pays, de manière standardisée.

L’enquête est publiée tous les trois ans. Le dernier classement « PISA » date de 2022.

Concrètement, « PISA » mesure les connaissances acquises de jeunes des quatre coins de la planète et la performance des systèmes éducatifs des pays. Avec pour slogan : « Ce que les élèves de 15 ans savent et ce qu’ils peuvent faire avec ce qu’ils savent ».

Le classement 2022 a été publié le 5 décembre 2023 ; il est consternant :

«…  En mathématiques, la forte baisse (21 points en moins) observée entre 2018 et 2022 est la plus importante observée depuis la première analyse (en 2000). En compréhension de l’écrit (19 points en moins), en revanche, le déclin s’est amorcé autour de 2012, les élèves (français) perdant 32 points sur la période 2012-2022 ».

C’est lamentable, c’est une honte !

Mais faut-il pour autant en être surpris ? Assurément non car tout ceci est voulu !

L’éducation « laïque et obligatoire », totalement gangrénée par les syndicats de gauche, n’est jamais que le larbin zélé, « l’idiot utile », des mondialistes. 

Au fil des ans, on a tué la notion de patrie au profit du rêve  (de l’utopie ou du cauchemar ?) européen ; on a tué le travail en désindustrialisant le pays ; on a tué la famille traditionnelle avec le PACS, le mariage gay, l’IVG, la PMA, le poids du lobby LGBT…etc…

Mais pour abattre une nation, il faut aussi tuer sa langue, sa littérature, sa culture.  

Au début des années 80, les socialistes voulaient 80% de bacheliers. En 2022, le taux de réussite au bac était de…95,5%. Le but est atteint, que dis-je, il est largement dépassé.

Pour parvenir à un tel résultat, il n’y avait que deux solutions : soit améliorer la formation, l’apprentissage et les savoirs des élèves en relevant notre niveau d’exigence, soit tirer tout le monde vers le bas, par démagogie racoleuse, pour que Rachid ou Mamadou, issus de la « diversité », enfants du « Jus Solis » ou immigrés – légaux ou illégaux – de fraîche date, soient au même niveau de médiocrité que Pierre, Paul ou Jacques(4). Les visées communautaristes, le « melting-pot », dont rêvent les partisans d’une France métissée, sont responsables du délabrement du niveau d’étude actuel. Car, pour affaiblir une nation il ne faut pas se contenter de tuer sa langue, il faut aussi abêtir les masses, tuer leur bon sens et leur raisonnement, et les abreuver de programmes télévisuelles débiles : « Panem et circenses ».  Ajoutons-y la haine du Blanc et nous aurons  bouclé la boucle !

Nous en étions arrivés là avec le racialiste Pap Ndiaye qui œuvrait sur la même ligne que les Vincent Peillon ou Najat Vallaud-Belkacem. Le remplacement de Blanquer par Pap Ndiaye répondait au discours de Macron le 18 avril 2021, une bouillie de chat infâme, au propre comme au figuré : 

« Je pense que les Etats-Unis et l’Europe sont confrontés à des réseaux d’inégalités, à des discours de haine, etc…Et la race arrive, je dirais en plus de cela, parce que nous n’avons pas réglé cette question… Notre histoire est très différente (de celle des USA) parce que nous étions des États coloniaux. Et nous avons définitivement cette question de la race, qui est au cœur même de notre société, et qui crée de nombreuses tensions lorsque des personnes sont victimes de discrimination et des discours racistes, du racisme ou des discours inacceptables…  C’est pourquoi j’ai lancé de nouvelles plateformes pour lutter contre la discrimination, le racisme, etc… Deuxièmement, un dialogue calme et ouvert pour comprendre comment cela s’est passé et, d’une certaine manière, pour déconstruire notre propre histoire… ». C’est du charabia mais c’est…très clair !

Et pourtant on dirait que Macron, l’homme du « et en même temps »  a pris conscience que le pays est au bord de l’implosion et qu’il existe encore, ça et là, quelques Gaulois qui ne veulent pas rentrer dans le moule de l’« homo mondialus » : ce bipède apatride, sans racine, sans repères, fruit d’un métissage identitaire, racial, ethnique (et parfois même sexuel), que les européistes et les  mondialistes voudraient standardiser.

La nomination de Gabriel Attal est-elle un changement de cap ? Une ruse pour amadouer le vulgum pecus avant les Européennes ? Ou bien est-ce Attal qui – se sentant appelé à un grand destin – joue sa partition en solo ? Je n’en sais rien mais je lui sais gré de proposer – entre autres – trois mesures qui me semblent indispensables pour revenir à un système scolaire normal :

Revenir au redoublement (et ne plus laisser la décision aux parents). Revaloriser le BEPC et en faire un véritable examen d’entrée au lycée. Revaloriser le Bac pour qu’il (re) devienne un examen permettant l’accès aux études supérieures.

Arrivera-t-il à faire passer ces mesures de bon sens auprès des enseignants ? Nous verrons bien, mais il aura eu le mérite d’essayer. S’il n’y parvient pas il rejoindra la longue cohorte des ministres qui n’auront servi à RIEN. Je lui souhaite donc bonne chance !   

Éric de Verdelhan

8 décembre 2023

1) Quelques autres femmes ont occupé des secrétariats d’État dépendant de l’Éducation Nationale.

2) Qu’on ne me fasse surtout pas dire ce que je n’ai pas dit ! Je ne fais aucune corrélation entre la féminisation du métier de prof et son gauchisme sectaire, mais je ne prends pas Sandrine Rousseau ou Nathalie Artaud pour des nanas d’extrême-droite.

3) Chiffres de 2023, source : ministère de l’Éducation Nationale.

4) Pourquoi ne signale-t-on jamais que les élèves et étudiants asiatiques sont très souvent en tête de classe ? Ceci démontre pourtant que ce n’est pas l’immigration en elle-même qui est responsable de notre nivellement par le bas, mais certaines populations immigrées qui refusent l’intégration.

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera publié apres contrôle.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

13 Commentaires

  1. Dans les pays ouverts aux comparaisons entre races on sait que le Q.I. moyens des Asiatiques dépasse le notre qui dépasse largement celui des Africains.
    Né en 36 j’ai connu au Lycée des Professeurs exigeants et savants . Nombre d’entre eux étaient Communistes mais n’entravaient pas le savoir (Slansky par ex)et savaient instruire.Ils nous formaient avec le biais de leurs convictions mais un biais caricatural tel qu’il était sans influence sur les nôtres .Nous avons survécu et appris.

  2. je pense que, GAttal est plein de volonté (failli écrire de bonne volonté) mais ds ce cas, c’est une volonté de fer qu’il faudra ! mais, COMBIEN de temps va t il rester et surtout QUI le remplacera ? Je vais lui accorder les 4 ans qui restent pour remettre tout ce monde (profs et eleves) à niveau et là je pense à Brel “l’inaccessible rêve) ou mission impossible car je n’y crois pas du tout !
    car TOUT est à revoir !TOUT ce qui fait l’enseignement
    organisation des classes, des cours, des programmes, et je suis sûre que j’oublie des tas de “détails”
    alors, BON COURAGE GABRIEL !!!

  3. Bonjour, très beau et triste constat véridique que vous faites de la situation.

    On ne peux que souhaiter à G. ATTAL la réussite pour redresser cette situation délabrée depuis tant d’années.

    La force syndicale tout autant que le rouge profond de certains profs seront pour lui un chalenge lui demandant bien du courage.

    Faire d’ânes des bourricots, ses prédécesseurs l’ont réussi. Faire de ces bourricots des élèves instruits et respectueux, la tâche va être dure mais souhaitant lui de réussir et que la macronie ne l’enlève pas de ce poste.

    En attendant d’observer la suite, de bonne Fêtes à toutes et tous.

  4. J’ai du me mettre à Facebook sur un tard , je fais partie d’associations qui ne communiquent que cette » outil » . Donc depuis un an , du haut de mes 68 ans , j’ai découvert le niveau grammatical atteint par la nouvelle génération « française »
    N’étant pas un perdreau de l’année, Je me doutais bien du désastre … mais à ce niveau là ….!?!? …Inouï, parfois je n’arrive même pas à articuler ce que certains «  écrivent « sur Facebook . Et les auteurs ne s’appellent pas forcément Rachid ou Mamadou, loin de là . Bref pour paraphraser D Trump concernant macron «  tout ce que macron touche , il le transforme en m… »

    • et parfois c’est carrément du “fonaitic” c’est désastreux alors je me dis que peut être ce ne sont pas des francais d’origine , et que ,???mais en 2014 une ancienne prof Marion Sigault (ancien prof)avait fait une video pour expliquer l’abetissement des jeunes et ça remontait aux années 50 à l’epoque il fallait 10 à 20 ans pour voir arriver chez nous les “progres americains”donc elle parlait de RAPet il faut avoir lu le livre “l’effroyable histoire du RAP” pr comprendre et elle citait TOUTES les reformes successives ds l’EN et plus particulierement ds l’écriture et l’orthographe E t actuellement le niveau des profd est tellement basse (il me semble avoir luds les 5 ou 6/20) qu’ils sont bien incapables de transmettrequoique ce soit et sans parler de la discipline et du respect que ns avions tous et qui n’existe plus ! et je ne suis pas sûre qu’Attal apporte quoique ce soit ! que dire ???

  5. Quand le Ministère de l’Instruction publique et les Hussards noirs de la République enseignaient aux chères têtes blondes :
    – la lecture ;
    – l’écriture ;
    – le calcul ;
    – l’Histoire de France, l’amour de la Patrie et de “nos ancêtres les Gaulois ;
    – la géographie, dont les départements avec les préfectures et les sous-préfectures, l’Empire colonial coloré en rose sur les cartes Vidal-Lablache…
    … tout se passait correctement et le niveau du Certificat d’études dépassait alors largement celui du bac actuel.
    Quand ce Ministère fut remplacé par celui de l’Éducation nationale, la pente descendante s’est amorcée, de plus en plus raide et, désormais, ce sont les professeurs eux-mêmes qui font des fautes monstrueuses dans leurs corrections (Cf. la photo d’annonce de la présente analyse).

    • Le glissement sémantique entre Instruction (transfert de savoirs) et Education s’est fait vers 1935. Passé presqu’inaperçu, il avait pour but de dispenser les parents de leur devoir d’éduquer. Les parents l’ont très bien compris et les enfants sans éducation sont le jouet des “enseignants” sans savoir qui les tutoient mais se plaignent de leur manque de respect. Ces élèves non formés leur tapent sur la figure : c’est normal !

    • Bonjour,

      J’ai vu des petits Chinois d’à peu près le même âge compter comme ça aussi, seulement sur leur doigts.
      Ces ces gosses là qui feront des ingénieurs dont nous avons grand besoin, à contrario des autres “ingénieurs” qui arrivent sur nos côtes sud.

  6. Oui j’ai toujours été surpris que , vu les résultats de nos chères têtes blondes (ou brunes ou crêpus…) l’éducation dite nationale (ne devrait on pas dire l’Instruction nationale ?) ne fasse jamais son autocritique si chère pourtant aux tenants de la gauche extrême en d’autres temps pas si lointains ?!. Il est vrai que les résultats seraient à leurs désavantages et devraient les inciter à passer la main à d’autres !

  7. Très bon résumé de l’histoire de cette vertigineuse dégringolade scolaire. Attal a les dents longues et il se verrait bien à l’Élysée dans quelques années d’où son souci de marquer l’Histoire par un passage remarqué à l’Éducation nationale. En fait, à mon avis, il cherche d’abord à se faire un nom pour pouvoir continuer sa progression politique. Son grand plan était préparé depuis longtemps mais on a attendu la publication du rapport PISA pour le sortir et montrer ainsi que l’État avait une prompte réponse au problème posé. Ce plan ne durera que le temps d’Attal à l’ E.N. ; une fois Attal parti, le plan ira rejoindre les autres plans sur une étagère et la dégringolade continuera avec le reste. La France fut une grande nation mais elle ne l’est plus. Pire, elle ne le sera plus. Elle va végéter comme çà pendant des décennies en tant que petite puissance moyenne. La seule marque de distinction qui lui reste est un siège de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations-Unies. Ce sera peut-être Attal devenu président qui le donnera au président de la Commission européenne ?. ..