POUR EN FINIR AVEC L’ALGÉRIE (Éric de Verdelhan)

 « Que les Français aient approuvé l’abandon de l’Algérie, ce morceau de France, trahie et livrée à l’ennemi, qu’ils aient été complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d’Algérie…Ceci, je ne le pardonnerai jamais. La France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment. »

 (Maréchal Alphonse Juin, le 2 juillet 1962).

Alphonse Juin - LAROUSSE

 

 

La reconnaissance, par la France, du soi-disant massacre du 17 octobre 1961 m’a amené ces derniers jours à (re)parler de l’Algérie. C’est décidément un sujet inépuisable car, régulièrement, Emmanuel Macron, en pompier-pyromane, souffle sur les braises pour réactiver le feu, bien aidé il est vrai par les dirigeants algériens. Pour ma part, j’ai écrit plusieurs livres (1) et des dizaines d’articles qui traitent de « notre » Algérie française. Je pensais avoir dit tout ce que j’avais à dire sur le sujet mais, régulièrement, je me vois contraint et forcé de rappeler quelques vérités occultées par les médias. Certains diront que je radote et c’est sans doute vrai. Mais c’est en tapant sur le clou qu’on l’enfonce dans les têtes molles de Français biberonnés depuis leur plus jeune âge à l’auto-flagellation et à la honte de leur histoire ; passé qui fut pourtant glorieux et dont ils devraient être fiers.

Depuis Hollande et Macron, nous avons droit,  tout au long de l’année – mais surtout autour du 19 mars – à des démonstrations bruyantes de repentance  de la part de notre classe politique ; des articles tendancieux d’une presse (majoritairement de gauche) culpabilisant la France ; des films et documentaires à la gloire du FLN ; et des manifestations de liesse qui se transforment en émeutes  et en actes de vandalisme quand l’Algérie gagne un match de foot.

Sur la guerre d’Algérie (et sur la colonisation en général) nous ne devrions pas accepter les critiques mais il était ridicule et inutile de (tenter de) nous justifier. Nous aurions dû laisser le temps faire son ouvrage. Il cicatrise les plaies, favorise l’oubli et parfois même, le pardon (2).

Mais François Hollande, sur les conseils de son ami Benjamin Stora, a préféré jeter du sel sur une plaie encore à vif : il s’est rendu à Alger en décembre 2012 et, sur place, il a condamné la France pour les massacres de Sétif en mai 1945. Ensuite, il a accusé la police de notre pays d’avoir commis une tuerie d’Algériens, le 17 octobre 1961, en plein Paris. Croyant s’attirer les suffrages des Franco-algériens, il n’a fait qu’attiser la haine des jeunes issus de l’immigration maghrébine envers la France.

Mais nous étions loin, très loin, d’avoir touché le fond ! Le pire était à venir.

Avant son élection, en février 2017, Emmanuel Macron osait qualifier l’œuvre française en Algérie, le travail remarquable (et très souvent désintéressé) des colons français sur une terre aride et inhospitalière durant 132 ans, de « crime contre l’humanité ». Puis, en octobre 2018, il allait salir notre Armée  en faisant repentance, pour la France, au domicile de la veuve de Maurice Audin.

Macron ignore ce que fut la « Bataille d’Alger » : une période trouble durant laquelle Alger, deuxième ville de France à l’époque, aura connu 112 attentats dans le seul mois de  janvier (1957). Le commissaire Benhamou n’arrivant à rien avec 1500 policiers, le socialiste Robert Lacoste  donna les pleins pouvoirs (y compris ceux de police) au général Jacques Massu qui rentrait  de l’« Opération Mousquetaire » à Suez. Massu, qui étrennait ses étoiles, commandait la 10ème  Division Parachutiste.

Cela s'est passé un 7 janvier 1957, le début de la bataille d'Alger -  BabzmanSes régiments ont convergé sur Alger. Des unités solides et remarquablement commandées : le 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes (1er RCP) ; le 1er Régiment Etranger de Parachutistes, (1er REP) aux ordres d’une légende vivante des paras-Légion, le  lieutenant-colonel Jeanpierre ; le 2ème Régiment de Parachutistes Coloniaux (2ème RPC) ; le 3ème Régiment de Parachutistes Coloniaux, (3ème RPC) du légendaire « Bruno » Bigeard ; Et le 9ème  Zouaves, seule unité non parachutiste.  

Pendant la bataille d’Alger, Maurice Audin est arrêté par des Légionnaires parachutistes de la section du lieutenant Erulin(3), du 1er REP, puis remis pour interrogatoire aux paras  du commandant Aussarresses.  Il disparait le 11 juin 1957 et on ne saura jamais, de façon formelle, s’il a été tué par les gens chargés de l’interroger ou par ses amis du FLN après s’être évadé. Mais après tout, Maurice Audin était un traître à sa patrie : la façon dont il est mort n’a pas grande importance ! 

La « Bataille d’Alger » aura été, indéniablement,  une affaire de parachutistes. Des paras qui, avec abnégation et courage, ont fait un travail remarquable et ont éradiqué le terrorisme à Alger.

Ensuite, Macron n’a cessé de souffler sur la braise. C’est sciemment que je parle de braise, en pensant à deux films « engagés » (toujours contre la France) : « Chronique des années de braise » ( وقائع سنين الجمر,) de Lakhdar-Hamina (4), et « Des feux mal éteints » de Serge Moati (5).

En juillet 2020, Emmanuel Macron chargeait Benjamin Stora de « dresser un état des lieux juste et précis »Rapport Stora. Le gouvernement algérien déplore la non-reconnaissance des  “crimes coloniaux” de l'État français sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie. Rappelons, brièvement, certaines propositions du « rapport Stora » qui est une invitation à repentance aussi unilatérale que l’étaient les Accords d’Evian. Il propose notamment ; de constituer en France une commission « Mémoire et Vérité » chargée d’impulser des initiatives communes entre la France et l’Algérie ;  de commémorer les dates symboliques du conflit (le 19 mars 1962, le 25 septembre, et le 17 octobre 1961) ; de restituer à l’Algérie l’épée de l’émir Abdelkader ( عبد القادر بن محي الدين,) « héros de la résistance à la colonisation française »; de reconnaître l’assassinat de l’avocat et militant politique Ali Boumendjel, pendant la bataille d’Alger ; de poursuivre les travaux sur les essais nucléaires français dans le Sahara et leurs conséquences (ainsi que celles de la pose de mines antipersonnel durant la guerre) ; de faciliter les déplacements des Harkis et de leurs enfants entre la France et l’Algérie (6); de réactiver le projet de « Musée de l’histoire de la France et de l’Algérie » abandonné en 2014; de faire entrer au Panthéon l’avocate Gisèle Halimi, figure d’opposition à la guerre d’Algérie(7)…etc…

Dans la foulée, Macron, comme Hollande, condamnait le soi-disant massacre du 17 octobre 1961 (8), puis, la ministre Roselyne Bachelot annonçait que la France allait ouvrir « avec quinze ans d’avance » les dossiers concernant la guerre d’Algérie. En clair, nous faisions notre autocritique.   

Du côté algérien, le président Abdelmadjid Tebboune ( عبد المجيد تبون), comme TOUS ses prédécesseurs, se moque des gesticulations françaises comme de sa première djellaba. Ce qu’il attend, c’est un acte de contrition en bonne et due forme, avec, à la clé, des indemnisations pour les « spoliations et crimes » que nous aurions commis en Algérie. Devant une France faible, une France à genoux, une France reptilienne, il ne faut pas s’étonner de voir des Algériens (ou Franco-algériens) manifester et saccager les vitrines de nos grandes villes, en brandissant des drapeaux algériens, lors de la victoire de leur pays (car pour eux la France n’est pas leur pays) à la coupe d’Afrique de football.  

Dans mes écrits sur l’Algérie, je me suis intéressé à l’histoire, au contexte géopolitique qui a entrainé ce drame, à la realpolitik, au démarrage économique créé par la France et aussi au côté sentimental de cet abandon tragique : la perte, pour les « Pieds noirs » et les Harkis, d’un pays de cocagne où il faisait bon vivre. Mais jamais je n’ai évoqué la guerre entre la chrétienté et l’islam. D’autres l’ont fait avant moi, et sans doute mieux que je ne l’aurais fait moi-même.

Je vais cependant en dire un mot, pour ne plus avoir à y revenir ensuite.

Empire arabo-musulman

Arrêtons de raconter que c’est le monde chrétien qui colonisa le Maghreb. Ce sont les Arabo-musulmans, en l’an 630, qui colonisèrent des peuples chrétiens (et romains) depuis des siècles. Peuples auxquels ils imposèrent leur religion par la force. Ces peuples étaient chrétiens et ils ont donné trois papes et cinq empereurs romains. Les papes furent Victor (de 189 à 199), Melchiade (de 311 à 314), et Gélase (de 492 à 496). En Occident, les amoureux fêtent la Saint Valentin sans savoir que cette fête a été instaurée par Gélase 1er, pape berbère. Et bien peu de gens savent qu’un évêque berbère, Saint Augustin d’Hippone, est considéré comme l’un des quatre « Pères de l’Eglise ».

Ce n’est qu’en l’an 250 que la Gaule fut évangélisée ; ce n’est qu’en 392 que le Christianisme devint religion d’Etat sous l’empereur Théodose, alors qu’il était implanté chez les Berbères depuis l’an 150.  Qui, chez nous, a entendu parler de Dihya ( ديهيا), connue sous le nom de « la Kahina » (ou la Kahena) ? Une princesse berbère qui a combattu les Omeyyades, lors de la conquête musulmane du Maghreb au VII° siècle. Après plusieurs succès contre les envahisseurs musulmans, Dihya a été tuée au combat, dans les Aurès, en 703. Elle est une figure historique et identitaire des Chaouis et des Berbères en général. Selon Zineb Ali-Benali(9), Dihya réussit à unifier tout le Maghreb.

Au début de la conquête musulmane, l’unité du Maghreb centrale (l’actuelle Algérie) est réalisée par Koceïla. Ce chef berbère prend la tête de la résistance, de 680 à 688.

Le Maghreb était chrétien avant d’être musulman. Charles de Foucault était parfaitement lucide quand, le 29 juillet 1916, il écrivait à René Bazin : 

« Les Musulmans peuvent-ils être vraiment français ? D’une manière générale, non : plusieurs de leurs dogmes fondamentaux s’y opposent. Le seul moyen pour qu’ils deviennent français est qu’ils deviennent chrétiens ».

Une conversion qui eut été assez logique pour devenir des citoyens français mais les laïcards francs-maçons de la III° République ne pouvait l’accepter.

Mais revenons à nos moutons, à savoir, l’Algérie française :

D’une colonisation, exemplaire à plus d’un titre, nous avons fait un motif de culpabilité et de contrition ; nous avons transformé une guerre indéniablement gagnée militairement en défaite ; en perdant les hydrocarbures du Sahara nous avons bradé aussi notre autosuffisance énergétique ; nous avons parqué dans des camps insalubres les Harkis fidèles à la France (quand nous ne les avons pas livrés désarmés aux égorgeurs du FLN) tandis que nous déroulions le tapis rouge aux fellaghas.

Donc, si nous devons faire repentance, c’est d’avoir abandonné l’Algérie française.   

Le Bachaga Saïd Boualem a écrit :

« Quand les Français débarquèrent sur nos côtes, le mot Algérie n’existait pas. 1830, c’est le chaos, deux millions d’esclaves rançonnés par les pillards, rongés par la syphilis, le choléra, la malaria ; des déserts, des marais pestilentiels…Pour juger l’œuvre de la France…il me parait utile de faire une comparaison. En Algérie, deux recensements 1856 : 2 307 350 Musulmans ; 1954 : 8 670 000 Musulmans. En Amérique du Nord, lors de l’arrivée des Blancs, il y avait 1 500 000 Peaux-rouges ; aujourd’hui ils sont moins de 300 000. Ces chiffres sont rarement cités par les décolonisateurs ! L’œuvre de la France est une réalité et aujourd’hui s’impose une vérité historique que l’Occident va apprendre à ses dépens : la nécessité de la présence française. Hors cette paix que la France a maintenue pendant un siècle, le vieux fanatisme religieux de l’Islam, n’ouvre qu’une voie : le retour sanglant à la féodalité… ».

On ne saurait être plus clair…et plus honnête !

On peut me rétorquer que Saïd Boualem était favorable à l’Algérie française ; c’est vrai !

Alors citons ce que Ferhat Abbas, le père du nationalisme algérien, disait en 1936 :

« Si j’avais découvert la nation algérienne, je serais nationaliste et je n’en rougirais pas comme d’un crime. Mais je ne mourrai pas pour la patrie algérienne parce que cette patrie n’existe pas. J’ai interrogé l’histoire, j’ai interrogé les vivants et les morts, j’ai visité les cimetières, personne ne m’en a parlé. Sans doute, ai-je trouvé l’Empire arabe, l’Empire musulman qui honorent l’islam et notre race, mais les Empires se sont éteints. On ne bâtit pas sur du vent. Nous avons donc écarté les nuées et les chimères pour lier définitivement notre avenir à celui de l’œuvre française dans ce pays. »

Donnons également la parole à Bachir Ben Yamed, directeur de « Jeune Afrique » :

« A son indépendance, nul pays extérieur au monde occidental, Japon et Afrique du Sud exceptés, ne disposait d’une infrastructure aussi développée que celle de l’Algérie… ».

Jugement identique chez Ferhat Abbas, encore lui, quand il déclare :

« L’œuvre de la France est admirable!  Si la France était restée vingt ans de plus elle aurait fait de l’Algérie l’équivalent d’un pays européen. » Il devait ajouter sur le tard : « La France a commis un crime : elle a livré le peuple algérien aux tueurs et aux assassins. »            

Terminons avec une citation d’Hocine Aït Hamed, l’un des chefs historiques du FLN :

« Chasser les « Pieds-noirs » a été plus qu’un crime, une faute, car notre chère patrie a perdu son identité sociale…N’oublions pas que les religions juives et chrétiennes se trouvaient en Afrique bien avant les Arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs… Avec les « Pieds-noirs » l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine, hélas !  Nous avons commis des erreurs politiques et stratégiques. Il y a eu envers les « Pieds-noirs » des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens. »

J’ai parcouru des milliers de kilomètres dans le Maghreb, au cours de plusieurs voyages, mais je n’y retournerai plus. Je ne crois pas à une possible réconciliation entre le Maghreb et la France.

Parmi les Algériens, Tunisiens ou Marocains, beaucoup de ceux qui ont connu la colonisation ou les protectorats français, aiment notre pays (et bien souvent, regrettent notre présence). Ceux qui ont voulu devenir français se sont très bien intégrés, ne le nions pas !

Mais la jeune génération, manipulée par les imans, les islamo-gauchistes et une éducation nationale imprégnée d’anticolonialisme, a appris à nous détester.

Un sondage récent nous révèle que 75% des jeunes de 15 à 25 ans d’origine maghrébine font passer la Charia avant nos lois. Les menaces de mort faites aux enseignants qui veulent interdire l’abaya, la haine sur les réseaux sociaux, la décapitation de Samuel Paty et de Dominique Bernard, sont autant de signaux qui devraient nous alerter, nous alarmer, nous faire réagir mais, par peur d’être catalogués à l’extrême-droite, d’être soupçonnés d’islamophobie, beaucoup de gens préfèrent raser les murs et ne rien voir, comme l’autruche la tête dans le sable.

Le réveil sera douloureux ! Peut-être même est-il trop tard pour réagir ?

J’ai eu la chance de connaître plusieurs combattants de l’Algérie française dont beaucoup étaient des amis. Certains ont combattu sous l’uniforme, d’autres au sein de l’Armée Secrète. C’est en pensant à ceux qui sont décédés que j’écris cet article sur une terre qui fut française avant le Comté de Nice. Mais Emmanuel Macron ne peut pas comprendre, lui qui ne sait même pas ce qu’est une nation et qui rêve de faire de la France un vulgaire « Land » européen.  

Éric de Verdelhan

30 mars 2024

1) « Requiem pour l’Algérie française » et « Un homme libre… » sont épuisés mais « Oran le 5 juillet 1962 (et quelques massacres oubliés)» (Edilivre)  et « Hommage à NOTRE Algérie française » (Editions Dualpha ) sont toujours édités.

2) Il va sans dire – mais tellement mieux en le disant – que, dans mon esprit, le pardon est dû aux « Pieds noirs » et aux Harkis honteusement abandonnés par la France. Nous ne devons RIEN à l’Algérie qui, elle, nous doit son existence, son industrialisation, ses  infrastructures, la découverte de ses hydrocarbures…etc…

3) Philippe Erulin, né à Dole le 5 juillet 1932 et mort à Paris le 26 septembre 1979. Il était chef de Corps du 2ème REP lors de l’opération de Kolwezi en mai 1978.

4) « Chronique des années de braise », film algérien réalisé par Mohammed Lakhdar-Hamina, sorti en 1975 et qui, comme par hasard, remporta la Palme d’or au Festival de Cannes.  

5) « Des feux mal éteints », film français de Serge Moati, sorti en 1994, sur la guerre d’Algérie.

6) C’est sans conséquence puisque les Algériens considèrent nos Harkis comme des traîtres et n’en veulent pas chez eux.

7) Rappelons que Gisèle Halimi était proche du FLN et œuvrait contre la France.

8) Le professeur Bernard Lugan et moi-même avons rédigé suffisamment d’articles sur le sujet pour qu’il ne soit pas utile d’y revenir ici.

9) Contentons-nous des écrits de Zineb Ali-Benali. Dans un (mauvais) livre, Gisèle Halimi en fait une ancêtre du…combat féministe.

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3 Commentaires

  1. On voit la pertinence de l’enseignement prodigué à ”nos dirigeants” à
    l’ENA par ces deux exemples que sont Hollande et Macron. Des crânes d’oeufs qui n’ont que le verbiage avec un cruel manque de culture. Ces réflexions sur la colonisation de l’Algérie ne sont que des prétextes que ce pays utilisent pour des indemnisations.

  2. Ne pensez-vous pas que remettre sur le tapis l’histoire des Harkis 60 abs après leur arrivée en France est une nouvelle erreur de la part de ceux qui l’ont initiée ? Combien de générations ont passé depuis ce temps-là ? et les Pieds Noirs de l’époque ne furent pas mieux accueillis. Souvenez-vous de Gaston Deferre ( de mémoire, je peux me tromper) devant les bateaux qui arrivaient d’Alger, de Bône (aujourd’hui An,naba) ou en core Philippeville….. Par contre, je trouve très bien d’avoir cité le Bachaga Boualem, Ferhat Abbas et Aït Ahmed. Eux ont reconnu les erreurs du passé ! Et Micron 1er ne peut le comprendre, vous le dites sibien. Lui qui se voit déjà en Président de l’Europe !

  3. Vous parlez tres juste à propos de l’algérie. L’algérie pour moi c’est la dette de 39/45 réglée de façon indirecte aux accords d’évian entre non pas l’algérie et la france mais entre l’algérie la france et les influenceurs caches.: L’algérie était sous l’influence soviétique APRES la guerre les participants actifs ont en quelques sortes fait un rééquilibrage des colonies dont l’algerie , cuba et autres régions insulaire;Des pays d’afrique et asie qui étaient occupés par les français ont été reditribués:39/45 ,n’est pas du tout une victoire mais une redistribution.La politique étrangère est toujours tres compliquée Je vous remercie de votre commentaire détaillé avec ce rappel des régiments et ce commentaire me fait du bien :il me rajeunit :Je me sens propulsé vers ce que j’ai vecu jusqu’à l’age de 10 ans:Tous ces noms de regiments,de géneraux et des noms qui me reviennent tels que ortiz lagaillarde instigateurs de la semaine des barricades à alger en 1960 en soutien à l’algérie française et leur opposition au rapatriment du general massu en metropole..Mais je me souviens aussi du lieutenant degueldre qui avait été fusillé.
    L’algérie était belle, faite par les français et espagnols aussi. Vraiment cet etat des lieux me fait chaud au coeur.C’est pour cela que pendant longtemps j’ai hai de gaulle mais vraiment en souhaitant sa mort et je n’avais que 10 ans. Mais apres le petit clamart,j’ai fini par oublier cette haine.D’ailleurs elle m’avait rendu malade:Moi aussi je pourrai faire un proces à la france.Rien que de raconter cette histoire,j’ai envie de pleurer car ça été un tres mauvais moment de ma vie.
    La politique n’est pas consciente du mal qu’elle fait.En partant d’alger pour monter dans un affreux breguet nous passions (seuls ma soeur et moi) bizarrement entre une haie de soldats habillés à la soviétique et ma mère quelques temps aprés me disait qu’il s’agissait de soldats soviétiques.Vraiment merci mr verdelhan